archives des chroniques postées avant février 2022
(par ordre chronologique décroissant)
OMBRES LUMINEUSES
31 janvier 2022

cette Ombre n’est que l’endroit ou se terrent les parts rejetées de nos êtres…
et pour cette raison, l’Ombre est un réservoir de potentiels et de créativité…
éclairante citation n’est-ce pas ?
on a tous et toutes plus ou moins tendance à ne pas vouloir explorer la partie ombragée de soi, autant sur le plan individuel que social…
qu’on les qualifie de pires, de négatives, de diaboliques ces zones, personne n’a une inclinaison naturelle à s’approprier le moins beau…
mais ce faisant, on a tendance à séparer, à scinder ces parts, les refoulant profondément en soi – les nommant alors inconscient – ou en les jugeant négatives et les diabolisant lorsque ces parties sont à l’extérieur de nous…
un peu ce qui se passe en ce moment sur le plan social avec cette situation… la tension sociale polarisé et polarisante… eux et nous, les pro et les anti ceci et cela, quelque soit le sujet… soit on est pour, soit on est contre… noir et blanc, noir ou blanc…
le mental ne peut qu’opérer en blanc ou noir…
alors que la vie n’est rien d’autre qu’une multitude de tons et de teintes de gris, une infinité de nuances… mais pour jongler avec ces nuances, il faut de la souplesse, de l’ouverture d’esprit, de la flexibilité mentale et émotive…
on se sent à l’aise avec le blanc alors qu’on fuit le noir… on s’identifie à la lumière – parait qu’elle a déjà gagné disent certains – alors qu’on veut à tout prix repousser les plus dark…
que l’on regarde en soi et en dehors, on ne voit que soi-même… qu’un grand miroir la vie… alors qu’on en aime certains reflets et réflexions et qu’on en abhorre (beau hein ?) d’autres…
on ne veut que voir et se voir dans le beau et dans la lumière, dans le menoum menoum, et disqualifiant ce qu’on aime moins, le beurk et le wouach, et le qualifiant d’Ombre, le jugeant négatif et destructeur…
pourtant…
comme l’affirme cette citation, en osant puiser dans ce bassin d’Ombre, dans les tréfonds de nos êtres, on a accès à une source précieuse de créativité et de profondeur… alors que sur le plan social, cette exploration nous permet de voir et d’entendre les récriminations des autres…
car tout le monde veut le meilleur pour soi, et pour les autres… et probablement que le meilleur se cache dans le pire… et que ni l’un ni l’autre n’existe… ou que les deux existent l’un dans l’autre…
on raconte que jadis, un homme était obsédé par la quête de son ombre… après des années à creuser, à explorer, à s’approcher de plus en plus près du coeur de cette ombre, il parait qu’il y est arrivé… et que tout ce qu’il a trouvé est….
de la lumière…
lâchons pas… la lumière brille, même quand on ne la voit pas…
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PÈRE PLEXE
30 janvier 2022

hier, entre les nombreuses sorties pour entraîner notre chienne Tchava à être propre – chacun ses enjeux – je suivais un peu ce qui se passait à Ottawa… avec un drôle de sentiment dans le ventre et dans la tête…
j’aurais aimé me sentir euphorique, et sentir que c’était une journée historique, que nous retrouvions enfin la liberté, que tout se règlerait…
mais je pensais aux Afghans – notamment les femmes – qui gèlent sans que je puisse faire quoi que ce soit…
je pensais aux autochtones – dont plusieurs n’ont pas encore d’eau courante – qui apprennent de fois en fois qu’on a découvert des restes de leurs enfants de jadis…
je pensais aux sans-abris en ce grand froid, aux migrants, aux …
je pensais aux gens qui travaillent dans les hôpitaux, brûlé(e)s et sur la job depuis longtemps, mais particulièrement les 2 dernières années… et aux autres qui font en sorte que nous sommes full couverts… au chaud, le ventre plein, et en sécurité…
je pensais aux gens de la Mosquée de Québec qui pansent encore leurs plaies 5 ans plus tard…
je pensais à la complexité de la situation actuelle et à l’impossible solution simple qu’il nous suffirait de trouver pour revenir à avant, au bon vieux temps…
plusieurs de mes ami(e)s et connaissances étaient à Ottawa… l’ambiance était hot parait-il malgré le froid… et heureusement on ne rapporte aucun incident de violence…
hier, avec ce doute au coeur et en tête, avec ce rabat-joie en moi, je me trouvais un peu has-been car impossible pour moi de partager toute cette joie et allégresse… comme un ptit fond de questionnement qui me tortille le coeur et l’âme… comme un malaise malaisant… malgré la volonté de vouloir voir le beau en toute chose…
et ce matin je trouve les mots de Justine, que je commençais à connaître ici à Val-David avant qu’elle ne retourne en Europe avec son chum et leurs 4 enfants…
et comme elle dit mieux que moi ce trouble existentiel qui m’habite encore ce matin, je la laisserai parler…
Justine Rastello-Gralepois
Depuis quelques jours, je réfléchis à la manière dont j’aimerais couvrir le Freedom Convoy si j’étais encore officiellement journaliste.
Je l’avoue ces derniers mois j’ai souvent été déçue par l’angle utilisé par certains confreres/consoeurs pour traiter des sujets de la pandémie. J’y ai vu parfois du mépris pour des questions légitimes, de la fatigue face aux contres arguments et de la frustration sûrement à devoir traiter encore et encore les mêmes sujets.
Mais j’y ai vu aussi des chiffres, des arguments, des prises de recul, des questionnements.
J’ai vu également tellement de gens mépriser le métier de journaliste, ne prendre que les articles qu’ils pensaient respectables, rejetant les autres sous des arguments fallacieux.
Bref, polarisation constante dont je ne suis pas la première à faire le constat loin de là (et dans laquelle je tombe aussi parfois!) et facilité donc de pouvoir écrire depuis ma maison à la campagne, maintenant en France, après quelques jours à tourner ces questions dans ma tête, quelques mois à observer le monde de loin, à lire différentes versions et à écrire sans pression d’heure de publication.
Je me demande donc ce que je pourrais écrire de factuel sur cette situation et si le factuel est vraiment ce qu’il est nécessaire d’écrire. Certains s’en chargent très bien déjà et dans un monde où les faits ne répondent plus qu’à notre propre vision de la réalité, le factuel a malheureusement perdu toute crédibilité.
Depuis bientôt deux ans, j’ai perdu le goût de discuter, je n’ai pas d’avis tranché et j’ai la chance de ne pas avoir besoin d’en maintenir un pour survivre. Je peux continuer à naviguer observant et réfléchissant depuis mon cocon bien sécuritaire et chaleureux.
Ne surtout pas créer de dissensions, d’argumentation, celles-ci me fatiguent et m’étourdissent, je me perds dans un océan de données dont je ne peux m’extirper mais dont je ne suis pas l’experte.
On me dit d’un côté de suivre mon intuition, de l’autre la science.
Quelque soit le côté, il faut se justifier, argumenter, se diviser.
Tout le monde appelle à l’unité mais personne ne semble capable de s’y sacrifier.
Depuis quelques jours je vois passer sur mon feed des dizaines de stories d’amis galvanisés par le convoi de Freedom truckers au Canada, des amis qui sont allés braver le froid glacial avec leurs enfants pour défendre « la liberté », qui appellent à un soulèvement et une unité pour une cause complète et nécessaire.
J’ai essayé de lire, de comprendre, d’écouter les arguments mais quelques chose au fond de moi bloque.
Depuis que je vois toute ces stories, une énorme tristesse m’envahit.
Alors oui, je sais que nous sommes tous bien intentionnés (enfin je l’espère) et que ce qui émerge sûrement de ce soulèvement est le désir d’appartenir à une cause plus grande, un mouvement plus profond, quelque chose qui nous rappelle que nous sommes humains, nobles et maitres de notre destinée et pourtant depuis quelques jours je suis envahie de tristesse à la vue de ces cohortes.
Ces pensées m’obsèdent tellement que je me suis dit que peut-être il fallait enfin que j’ose le poser quelque part, que j’ose parler quitte à ce que ce soit imparfait, quitte à ce que je sois incomprise, quitte à ce que ça fasse réagir même si j’aimerais plutôt que ça nous fasse tous réfléchir.
Donc depuis des mois, mais surtout depuis quelque jours, une grande tristesse m’envahit à la vue de liesse de manifestants.
Pourquoi? La question qui me hante depuis quelques jours est pourquoi pour cette cause et pas une autre?
Pourquoi cette cause plus qu’une autre?
Pourquoi n’a-t-on pas eu de liesse et des millions de gens dehors pour le droit des peuples autochtones à avoir de l’eau potable? Pour le droit des personnes noires à vivre sans avoir peur d’être tuées par la police ou enfermer sans raison valable?
Oui, il y a eu des gens dans la rue mais était-ce nous?
J’ai des dizaines de début de réponses cérébrales qui viennent incluant: une distanciation de la réalité des populations précaires, un racisme systémique qui a imprégné nos pensées et qui font que nous ne nous sentons pas directement concernées par le sort des gens « différents », un impact direct des mesures sanitaires sur nos vies qui nous font réaliser pour la première fois ce qu’implique l’entrave à la liberté, etc.
Mais ces explications ne suffissent plus à apaiser la colère qui me brûle l’estomac.
Alors oui, la pandémie aurait sûrement pu être mieux gérée, les gouvernements font peut-être du zèle et profitent de certaines entraves à la liberté, le vaccin manque peut-être de recul, des règles sont absurdes et certains labo s’enrichissent sûrement plus que de raison dans le processus.
Tous ces arguments sont entendables et les actions des gouvernements souvent regrettables, Peut-être nécessitent-elles des manifestations et une révolte, peut-être. C’est une discussion qu’il serait intéressante d’avoir sauf que je n’y arrive pas car je n’arrive pas à comprendre, mon coeur n’arrive pas à entendre, que c’est cette cause qui a été choisie pour se révolter et se sentir libre. Pourquoi celle-ci est pas les autres?
Je pourrais me réjouir de voir la force et le courage de milliers de personnes se soulever et s’unir pour une cause mais je suis désolée de briser le party, je ne peux pas l’accepter quand cette énergie n’est mobilisée que pour des causes qui concernent notre petit bien être personnel en prétendant sauvegarder celui du plus grand nombre.
Où étions-nous quand le mouvement Black Lives Matter marchait dans les rues? Sur Facebook?
Où étions-nous pour protéger le droits de peuples autochtones à avoir de l’eau potable, de vivre librement où ils le souhaitent, aux femmes autochtones de ne pas disparaitre en nombre incalculable sans que ca n’émeuve personne?
Sur Facebook, sur instagram, pas dans les rues d’Ottawa par -30.
Pour légitimer ce mouvement, il faudrait pouvoir d’abord sincèrement justifier notre apathie envers les autres causes.
Si je me suis rendue compte d’une chose depuis deux ans, c’est à quel point ma vie est privilégiée, à quel point je n’ai jamais vécu de contraintes alors que des millions de gens autour de moi les subissent, comme il doit être dur d’être entravé dans son désir de bouger, de vivre, de travailler pour des raisons en dehors de mon contrôle. Comme l’incertitude du lendemain est difficile à vivre, comme il est difficile de ne pas pouvoir rassurer ses enfants de la réalité de l’extérieur, comme il est dur de continuer d’avoir la foi.
Si ces deux ans m’ont prouvé quelque chose c’est que j’étais bien coincée dans mon confort et bien protégée dans mon corps par un système capitaliste qui permet aux gens comme moi de toujours s’en sortir.
Alors oui, moi non plus je n’étais pas dans les rues pour toutes les cause sus-mentionnées, je ne prétends pas être irréprochable et avoir l’empathie infuse, cependant j’ai rêvé au début de la pandémie que cette situation allait peut-être nous ouvrir les yeux à tous et nous rappeler que notre épanouissement personnel ne peut pas avoir lieu tant que d’autres vivent dans des conditions inacceptables.
Alors oui, comme tout le monde, j’ai hâte de pouvoir enlever ce masque, bouger librement, que mes enfants reprennent un vie « normale ».
Alors oui, j’avoue qu’il est plus difficile de vivre avec des questions qu’avec des réponses et que c’est fatigant en ostie.
Alors oui, une partie de moi aimerait croire qu’une grande manifestation à Ottawa allait changer les choses mais qui est dupe, vraiment?
Alors oui, je n’ai pas vraiment de solutions mais j’essaie déjà de trouver les bonnes quiestions, de regarder tous les angles morts de mes réactions.
Ce mouvement, à part nous donner l’illusion d’une cohésion, à part nous faire échapper temporairement au travail profond qu’il est nécessaire de faire en soi mais aussi collectivement pour que la société change profondément, je n’y crois pas.
Si seulement cette pandémie pouvait nous avoir appris qu’il y a beaucoup de situations complexes et peu de réponses simples….
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CONTRIBUER
27 janvier 2022

je voulais traduire par : arrêtes de te plaindre et contribues…
et je voulais le dire au monde entier…
alors qu’au fond, c’est surtout et premièrement à moi que je devrais le dire…
comme devrait le faire chacun(e) d’entre nous avant de vouloir le dire aux autres…
car, à différents degrés, nous sommes tous et toutes des plaignard(e)s, des cons plaignards… la grande majorité d’entre nous du moins…
pourtant, nous sommes des privilégié(e)s, des choyé(e)s, des gâté(e)s-pourri(e)s comme on disait jadis, quoi qu’avec les (e) plutôt actuel
drôles nous les zumain(e)s car on trouve toujours – OK OK souvent – le moyen de se plaindre, le ventre, la maison et le coeur pourtant pleins… mais on les voudrait souvent encore plus pleins…
on fixe la moitié vide du verre et on fantasme sur ce qui pourrait être…
on voudrait que le en soi ou le hors de soi soit différents, plus, mieux, autrement…
on regarde par en avant et on se projète, ou par en arrière et on regrette, ou l’on voudrait que ce qui était revienne et soit de nouveau ou encore… revenir à la normale…
on dit d’ailleurs que souvent lorsque nous sommes tristes et déprimés, c’est qu’on regarde par en arrière, et que si on est anxieux et angoissé(e), c’est qu’on regarde par en avant… une certaine sagesse là certain…
si on pouvait seulement apprendre à se laisser absorber totalement par la vie, accepter ce qui est pour ce que c’est, et simplement dire oui à tout, surtout ce qu’on aimerait différent…
qu’être ici, sans passé ni avenir… qu’un présent au présent, simplement ce qui est comme cela est, avec et dans ce qui est comme cela est…
se plaindre:
exprimer son mécontentement au sujet de quelqu’un ou quelque chose…
contribuer:
apporter sa part à une œuvre commune, avoir part à un résultat…
et les deux sont le même prix…
alors en terminant, de nouveau ce classique simple et si juste :
(Dieu, Existence, la vie,) donnez-nous la grâce d’accepter avec sérénité
les choses qui ne peuvent être changées,
le courage de changer celles qui devraient l’être,
et la sagesse de les distinguer l’une de l’autre (variante : d’en connaître la différence)
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Cessez toute activité physique : asseyez-vous, naturellement, à l’aise.
Ne parlez pas : laissez le son être vide, comme un écho.
Ne pensez à rien : regardez l’expérience au-delà de la pensée.
Votre corps n’a pas de noyau, creux comme le bambou.
Votre esprit va au-delà de la pensée, ouvert comme l’espace.
Lâchez le contrôle et reposez-vous juste là.
– Tilopa
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DÉCEPTION ? DO IT YOURSELF
26 janvier 2022

j’ai finalement réalisé que ma déception est ma propre création…
ainsi je ne rend plus les autres responsables de «comment je me sens»…
j’ai tout de suite allumé sur ces mots…
car je me rends compte que souvent, j’ai tendance à être déçu par certaines personnes… bien sûr, principalement parce que c’est moi qui suis exigeant envers moi-même… et que, du coup (merde ;-), je suis aussi exigeant envers les autres que je le suis envers moi-même…
et comprenant cela, tout naturellement, les attentes s’estompent, autant envers moi qu’envers les autres, et la déception disparait…
pas mauvais en soi d’être exigeant… mais exiger quoi que ce soit est naturellement contre nature… on peut souhaiter, vouloir, tenter et faire en sorte que… et pour le reste, en la vie nous trustons…
j’aime que les choses soient bien faites, j’apprécie la qualité, la beauté, ce qui tend vers la perfection, sans devenir fou si elle n’est jamais atteinte… car la perfection est en quelque sorte innateignable… davantage un élan vers qu’un but et un objectif à atteindre…
la perfection est davantage un air d’aller, une énergie pour avancer et raffiner ses actions, un critère pour rendre sa vie plus douce, plus aimante et bienveillante, plus belle… mais la perfection doit être appliquée avec douceur et tolérance, avec patience et réserve…
car toute perfection est par défaut imparfaite, parfaitement imparfaite, ou imparfaitement parfaite, comme vous voulez… la perfection ne peut qu’être incarnée humainement, donc en mouvement, un work, ou play, in progress…
pas faire mieux pour être parfait, faire mieux pour devenir plus juste en soi, plus près de la perfection innateignable mais motivante, énergisante…
ainsi, face à soi-même comme face aux autres, faisons preuve de patience, de compassion et de tolérance… pas une tolérance comme dans je te tolère, mais plutôt une tolérance comme dans nous sommes tous et toutes humain(e)s et nous faisons tous et toutes du mieux que nous pouvons avec ce que la vie nous a déposé entre les mains et dans le coeur, et ce que l’on fait avec par la suite…
alors chers lecteurs/trices… aucune attente envers vous car indécevable le chroniqueur… j’espère que vous aussi… de toute façon, c’est le même prix…

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Tu peux passer toute ton existence à chercher un sens à ta vie ou la savourer pleinement maintenant, sans raison particulière.
– Nassrine Reza
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S’ÉLEVER OU RESTER COUCHÉ(E) ?
25 janvier 2022

on peut considérer ce texte comme des voeux pieux, comme du rose bonbon trop sucé, comme de belles paroles d’évangiles… mais quel autre choix a-t-on really ?
en ces temps démiques et pan, cette période comme jamais auparavant nous n’avons connue – ce qui est le propre de toutes les périodes by the way anyway (oui deux termes anglais back to back, jamais deux sans trois) – on pourrait être porté(e) à rager, ou à se décourager, de colère ou de peur… ou d’inquiétude… quiétude incertaine…
en ces temps no future, y en a-t-il déjà eu ? – un futur je veux dire – toutes les raisons sont bonnes pour perdre espoir et voir noir… ou le broyer…
mais quand on y pense, vous et moi nous sommes au chaud en cette période de grand froid, on mange à notre faim (ou on jeûne intermittent – autre luxe) – on surfe allègrement sur les vagues du wifi et de ses distractions et autres petites vues du monde et on regarde la parade des gens peureux… ou colériques en câlique…
et nous en plus, on a nos moments en silence en ligne… grand luxe en ce bas monde que de surfer sur nos coeurs…
mais peu importe notre état d’esprit, toujours à nous d’appréhender chaque journée dans l’état d’esprit de notre choix…
oh bien sûr que certains jours notre coeur est plus lourd que d’autres… bien sûr que parfois la route devant semble rétrécir…
mais en ce moment, right now, so far so good non ?
alors à nous de fouiller dans cette nouvelle journée pour trouver la gaieté et la beauté, la gentillesse et les caresses, la tendresse et l’ouverture… sinon restons, ou retournons, sous les couvertures sauf qu’à la longue, ça fait des plaies de lit sur les fesses de la vie
et à la longue, heavy dans les draps de Murphy
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SAVOIR VIVRE…
de tout son cœur est un don précieux, mais personne ne peut nous en faire cadeau.
Il faut trouver le chemin qui a du cœur et ensuite le parcourir impeccablement.
En route, nous rencontrons nos propres crispations, nos maux de tête, nos échecs complets.
Mais si l’on pratique, si l’on suit le chemin de tout son cœur, ces inconvénients ne sont pas un obstacle.
Ils constituent simplement une certaine texture, une certaine énergie de vie.
☞ extrait du chapitre intitulé «L’inconfort» dans l’excellent livre ENTRER EN AMITIÉ AVEC SOI-MÊME (p.191) de Pema Chödrön
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et en prime, ci-bas, un beau petit documentaire plein de tendresse justement sur les migrants, pour nous rappeler qu’ils sont nombreux et nombreuses à ne même pas avoir de home pour déposer leur coeur…
merci Alain…
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LUMIÈRE DROIT DEVANT
24 janvier 2022

et l’ombre sera toujours derrière toi…
– Walt Whitman
le soleil, la lumière, ou tout simplement le côté brillant des choses de la vie… toujours mettre en priorité le côté lumineux des gens et des événements… les regarder en pleine face… car sinon la vie risque d’être sombre et terne, de l’ombre au visage et du désespoir couvrant l’âme…
pas qu’il faille toujours se mettre du rose dans les yeux et ne vouloir voir que le beau et le menoum menoum, ni espérer aveuglément et éviter l’ombre à tout prix, car dès qu’il y a lumière il y a ombre… les deux viennent inévitablement ensemble…
et qui plus est, les sources d’ombre sont nombreuses ces temps-ci… apparentes du moins… lourdement nuageux dans le ciel de notre maintenant… mais le soleil est encore et toujours là, tout juste derrière les tas… de nuages…
et peut-être bien qu’elles ont toujours été présentes ces sources d’ombre mais qu’elles ne font que sortir à la lumière ces jours-ci ? dans ce cas-là, peut-être une bonne chose qu’elles apparaissent dans la lumière ?
même si pas toujours à regarder, il me semble toujours sain que des choses et des faits passent enfin de l’ombre à la lumière… comme ça on peut les analyser, les reconnaître, les voir, les confronter, les mettre en lumière…
car on peut supposer qu’il existe une masse aussi importante d’ombre que de lumière… as above so below… et si la vie est un package deal, on doit prendre tout tout tout… les deux côtés de la médaille, la moitié vide comme la pleine du grand verre de la vie… et glou et glou…
car de toute façon, toujours préférable de regarder le soleil en pleine face car un coup de soleil dans le dos, ça fait mal par en arrière… et ça nous suit toujours… me semble préférable de toujours regarder les choses en pleine face… le beau comme le moins…
et de toute façon, quand on ose regarder le soleil en pleine face, on peut toujours se fermer les yeux ou porter des lunettes teintées de bonne qualité… tout en apprenant à voir dans le noir…
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un exemple de choses sombres qui deviennent plus illuminées ?
car pas fou de regarder les ombres qui nous jouent dans le dos…
https://fr.wikipedia.org/wiki/McKinsey_%26_Company
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ÉCOUTER L’UNIVERS
23 janvier 2022

chronique en deux temps ce matin… j’écris ce premier bout de texte avant l’événement et je viendrai le compléter par la suite…
tout à l’heure, on va tenir un espace de contemplation, de soutien et de méditation pour une amie dont l’un des fils souffre d’une maladie dégénérative des os et qui quittera ce monde bientôt… quel drame que de perdre un enfant, peu importe son âge… tout parent peut imaginer… avec effroi dans mon cas…
apprenant cette nouvelle, je me demandais ce que je pouvais bien faire pour soutenir notre amie et ses deux fils… car pas grande chose que l’on puisse faire… et comme on se connait un peu, ayant tous passé par la Humaniversity en Hollande il y a une vingtaine d’années, me suis dit qu’on pourrait s’assoir ensemble et écouter l’univers… et sentir nos coeurs, unis, ensemble, enlignés et en ligne… on va filmer l’événement pour qu’ils puissent visionner ensemble tous les 3… et se rappeler de bons souvenirs…
tel que l’affirme l’image ci-haut, on dit que prier se produit lorsqu’on parle à l’univers (aussi connu sous le nom de Dieu, ou la Vie, ou l’existence) alors que la méditation consiste davantage à écouter… alors écoutons pour voir…
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après la rencontre virtuelle…
quoi dire d’autre que malgré qu’on se voit par écrans interposés, l’amour ne connait pas de limites…
et quelques mots de notre beloved sur la prière…
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VENDREDI (UN PEU) FOU
21 janvier 2022

la la la… freudonnons en choeur…
souvent, jadis, le vendredi, j’écrivais un peu fou fou… j’écrivais follement… un peu n’importe quoi…
parce que c’est vendredi… parce que la vie est un peu folle et pas mal fofolle… envie d’écrire exutoirement, parce que c’est janvier, parce que c’est le gland floid dehors, parce que la Covid, parce que parfois, comme les poubelles, le recyclage – et le compost désormais – il faut sortir le méchant…
remarquez que personnellement, j’apprécie grandement cette vie en stand by… alors je ne ressens pas tant le besoin de sortir quoi que ce soit, ni de m’en sortir… car pas mal bien en moi-même… et avec ma voisine d’amoure…
mais tout de même vendredi, alors petite chronique n’importe quoi…
et en ce vendredi matin de glace, ma voisine d’amour et moi on s’en va chercher un nouveau membre de la famille… voyons voir… elle a été rescapée d’une maison dans laquelle on a trouvé 52 chiens… quelle histoire… on a envie de prendre soin d’elle… Chava est son nom, de l’hébreu…

vendredi matin glacial de janvier, le coeur de l’hiver… tous et toutes au coeur d’une période de vie particulière depuis quelques années…
ici, en train de préparer un voyage d’affaires religieuses au Brésil en février qui se réalisera peut-être… ou pas… mais on fait comme si… drôle de feeling de se préparer à partir sans trop savoir si on partira… pour le moment, tout ici…
petit vendredi matin de janvier, au coeur de l’hiver… janvier à préparer février… car l’avenir, ça se prépare toujours ici et maintenant… ou ça ne se prépare pas et ça arrive comme ça doit…

en tous cas, faire patate pourrait s’avérer hautement spiritueux… il y a toujours de l’espoir… continuez à raver…

et juste au cas où vous n’avez pas encore vu, ici encore… un pur joyau… recommandation personnelle…
brrrrr…. bon petit vendredi fou, et bon week-end… keep it cool…
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RIEN QU’À VOIR ON VOIT PAS TOUT
20 janvier 2022

rien qu’à voir on se voit bien… mal…
en effet, pas facile de se regarder soi-même… normal, nos deux yeux sont conçus pour regarder dehors…
pourtant, on dit aussi que même que lorsqu’on regarde le monde, on ne voit toujours que soi-même…
en effet, quand on regarde à l’extérieur de soi, on ne voit que le voile de nos propres jugements et préjugés, que l’angle obtu de nos propres biais, que notre perception qui empêche notre regard de voir as is…
nos 2 yeux sont un miroir nous reflétant nous-même… peut-être faudrait-il chercher et trouver le troisième pour voir clair ?
la plupart du temps, en regardant hors de soi, on ne voit que l’aveuglante ou la déformante épaisseur des lunettes de nos croyances et idéologies… ou l’illusion perceptuelle de nos verres de contact internes qui nous font justement perdre le contact avec une certaine réalité…
le terme réalité est ici intentionnellement mis en italique, ou devrait-on toujours l’insérer entre «guillemets»…
car 8 milliards de réalités… et plus encore car probablement que tout ce qui vit perçoit sa propre réalité… animaux, végétaux, minéraux, sans parler des autres formes de vie…
pourtant, la seule chose sur laquelle on a un droit de regard est notre propre regard… car rien n’existe tel quel libre de notre propre regard… ou est-ce un privilège d’envisager son propre regard ? car plusieurs ignorent qu’ils et elles qu’ils ont un droit de regard sur leur regard…
indispensable de chercher ce qui existe entre la source témoin perceptive en soi et ce qui bouge en dehors de nous… ce qui vient entraver notre vision du monde…
même si la tendance naturelle de notre regard porte toujours vers l’extérieur, indispensable de tourner son regard…
regardons pour voir…
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PENSÉES ET MOTIONS
19 janvier 2022

émotions = énergie en mouvement…
le monde des émotions est complexe… et les pensées sont multiples et infinies… ça bouge en soi…
et l’idée avec la méditation consiste à observer le tout… que ce soit du menoum menoum dans la tête ou le corps ou, au contraire un ptit film d’épouvante auto-généré, l’idée consiste à observer… prendre note, regarder, voir, être témoin de, ressentir, éprouver… surtout ne rien nier ni dénier… car ce qui est est, tout simplement… et en même temps, jamais tout à fait comme on le ressent ou l’imagine… car les faits, et nos interprétations surtout, sont parfois trompeurs…
alors disons oui… oui à ce qui est tel qu’on le perçoit, et non pas à ce qu’on voudrait qui soit… la vie est un mélange de poivre et de sel, de bon et de moins, de plaisant et de dé… la vie est full telle quel, telle qu’elle est… pensée et ressentie…
alors cherchons à tendre de plus en plus vers l’équanimité, vers une certaine forme d’égalité de l’âme, la qualité de ce qui, en soi, conserve le même état d’esprit, quels que soient les événements… l’observateur/trice, le témoin, ce qui voit et regarde…
prendre soin de ne rien juger comme bon ou mauvais car on ne sait jamais… car tel que nous le démontre l’histoire du paysan et du cheval blanc, on ne sait jamais…
L’histoire se passe il y a bien longtemps, aux confins de l’extrême-Orient. Un paysan possède un merveilleux cheval blanc qui suscite la jalousie des villageois.
« Ce cheval est vraiment une bénédiction, tu as vraiment de la chance, beaucoup plus de chance que nous ! »
« De la chance ? Peut-être… », répond le paysan en hochant la tête.
Un beau jour, le cheval blanc disparaît et les habitants s’exclament
« Oh mon pauvre ! Ton cheval ! Tu n’as vraiment pas de chance ! »
« Pas de chance ? Peut-être… », répond le paysan en hochant la tête.
Une semaine plus tard le cheval réapparait, mais il n’est pas seul ! Il est accompagné d’une horde de chevaux sauvages. Et les villageois de s’exclamer à nouveau
« Quelle chance ! Des dizaines de nouveaux chevaux pour le pauvre paysan ».
Mais son fils, son fils unique, monte sur l’un des chevaux, tombe, et se casse la jambe.
« Quelle malchance ! Son fils unique, comment va-t-il faire les récoltes ? » demandent les villageois.
Et le paysan de hocher à nouveau la tête
« Malchance ? Peut-être… »…
Jusqu’à ce qu’une guerre soit déclarée avec le pays voisin, que tous les jeunes hommes soient enrôlés de force, tous, sauf son fils unique.
chance, malchance, bien ou mal… le monde est tellement complexe qu’il semble impossible d’avoir une vue d’ensemble… alors comment savoir ?
car la vie est un tout, une multitude d’émotions, d’expériences, de possibles et d’impossibles…

et qui sait ? peut-être bien que la situation actuelle est bel et bien une opportunité ?
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Bien qu’inconfortable, le fait d’accepter de vivre ses émotions, de ne pas les gérer, de ne pas les guérir mais simplement de les laisser nous faire ce qu’elles «nous» font est la solution.
Ressentir n’est pas une maladie, c’est une respiration éternellement présente, bien qu’inconsciente.
Sachant que je n’entends que ce que je veux entendre, le message que je reçois n’est pas ce que dit l’autre, mais le sentiment que cela crée chez moi.
Ainsi, une émotion cherche à me rejoindre pour que je me rencontre.
Est-ce que je vais laisser entrer ce moi que je ne connais pas et qui ne ressemble pas à mon idéal de moi ?
Douloureux ne veut pas dire imparfait.
Nous avons besoin de nous laisser traverser par ces émotions nées de notre expérience ou de notre enfance ou encore du fond des âges.
Elles sont le préambule du retour à la maison de certaines de nos parts disséminées.
Une part de nous ne veut rien vivre de désagréable.
En elle, nous voulons juste être aimés tels que nous sommes.
Mais une autre part de nous, sûrement plus sage, ne nous permet pas de nous abandonner.
En nous proposant patiemment et inlassablement les mêmes scènes, sans nous obliger, en respectant nos réticences à regarder la vie dans les deux sens et non pas depuis un seul angle.Jusqu’à ce qu’enfin nous acceptions de nous ouvrir à nous-mêmes, nous aimer tels que nous sommes, en comprenant qu’à l’extérieur il n’y a que soi.
En acceptant que nous ne nous voulons pas de mal.
Rien de nous menace.
Le sentiment de faire des boucles, de nous retrouver dans des situations récurrentes, n’est que le fait de cet amour que nous nous portons, qui fait que malgré nos dénis et nos peurs, les retrouvailles sont inéluctables.
– Lopvet
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REGARDER ET VOIR EN SOI
18 janvier 2022

consiste à se tourner vers l’intérieur et à réaliser le Soi…
il n’y a rien d’autre à faire…
– Ramana Maharshi
de tout temps, les maîtres spirituels disent tous à peu près la même chose… même si de façons différentes… même si en des époques différentes…
soit que la réalisation passe par l’intérieur… que le désir est la source de la souffrance… que la méditation est la clé pour trouver le dit trésor…
ainsi cette citation de Ramana va aussi en ce sens et même un peu plus… comme quoi le seul objectif de cette présente incarnation consiste à se tourner vers l’intérieur et de réaliser le Soi… il n’y a rien d’autre à faire…
il ne reste qu’à définir le Soi… et à continuer à chercher, avec le non objectif de trouver car si on veut trop trouver on perd le fun de chercher…
malgré tous les mots pour le dire, il n’y a pas de secret… et chacun(e) doit marcher son chemin…
si au cours de la première partie de notre vie sur terre le but est de se construire une identité et de faire sa place en cette existence, avec les années on apprend à délester son bagage, et à revenir à l’essentiel…
et la méditation représente à mes yeux la clé vers cet objectif de revenir à l’essentiel, Dieu, le Soi…
simplement fermer ses yeux pour observer ce qui se passe en soi, ce qui passe par soi… autant les émotions, les idées, les sentiments, les sensations qui nous animent, sans accrocher sur rien, en laissant la vie passer… simple en principe, mais hautement délicat…
et je vous laisse sur une autre citation de Ramana:
la joie est votre nature, il n’y a rien de mal à désirer cet état… le seul problème est lorsque vous le cherchez à l’extérieur alors qu’il repose en vous…
et une belle histoire en ce sens racontée par Gangaji:
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PARLÉCOUTER
17 janvier 2022

dans ma ptite vie de rien du grand tout, j’ai lu et vu beaucoup, et beaucoup vécu itou…
dans ma ptite vie de grand fou, j’ai observé, regardé, senti, écouté, pensé et réfléchi… j’ai pensé savoir… j’ai vu, su, vécu…
dans ma ptite vie dans ce grand tout pour le tout, j’ai avancé par en avant pour toujours demeurer ici, à la même place, au même poste d’observation à regarder le monde, mon monde… j’ai tourné en rond, mais certains coins carrés itou…
dans ma ptite vie de bien au sein de ce grand man itou, je me suis souvent demandé… et répondu aussi moi-même à mes questions sur ce qui est, ce qui devrait, ce qui serait, si seulement… seulement si… mais encore…
dans ma ptite vie de rien du ptit tout, j’ai avancé puis dévancé autrui, j’ai reculé, j’ai stagné, j’ai gagné et surtout perdu… mais autant ce que j’ai gagné que perdu n’est plus… en fait, le perdu est peut-être plus vrai que le gagné… car tout passe itou dans ce grand tout… tout doux tout doux…
dans ma ptite vie de rien dans ce ptit bout, j’ai pensé savoir, puis me suis ravisé… j’ai risqué le tout pour le tout… mais encore, tout doux tout doux…
dans ma grande vie de petit voyou, j’ai pensé savoir voyez-vous… puis je me suis r’viré de bord, et j’ai commencé à douter, puis à écouter…
dans ma simple vie de petit bout du grand tout, j’ai appris la simplicité, puis l’humilité… et j’ai commencé à me délester, de certains ptits bouts de moi-même… et me suis mis à apprécié de plus en plus les ptits bouts manquants, surtout les plus doux…
et finalement, dans ma ptite vie extra ordinaire, j’apprends, justement, le plus en plus ordinaire, le extra ordinaire… le quotidien qui passe, me passe dedans, me passe dessus… this too shall pass comme ils disent eux autres…
puis je me suis tu… un point c’est tout… tout doux, tout doux…
car si penser et parler sont gratifiants pour la partie de nous qui veut et pense savoir quoi que ce soit, dé penser et écouter est d’autant plus essentiel pour le ptit bout qui veut voir et se voir… entre les lignes et à-travers les mots, au-delà de l’écho du grand méli-mélo…
yo !
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Est fanatique celui qui est sûr de posséder la vérité.
Il est définitivement enfermé dans cette certitude; il ne peut donc plus participer aux échanges; il perd l’essentiel de sa personne.
Il n’est plus qu’un objet prêt à être manipulé.
~ Albert JACQUARD via Ricky ami FB
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DROIT DEDANS
16 janvier 2022

et lorsque nous ne savons plus dans quelle direction nous diriger,
nous avons entamé le «vrai» voyage…
– Wendell Berry
on dirait bien que nous sommes au début du vrai travail et du vrai voyage desquels parlent Mme Berry…
résultant de l’incertitude ambiante, impossible de planifier quoi que ce soit à long terme… en fait, considérant l’état dans lequel nos habitudes de vie ont se retrouve notre environnement, on ne sait combien long sera le terme… car peut-être arriverons-nous à terme bientôt ?
comme on en parlait l’autre jour, on doit maintenant conjuguer la vie au futur incertain…

ah le bon vieux temps, disent certain(e)s… et vivement que tout revienne comme avant disent d’autres…
personnellement, je crois que nous sommes au début d’un temps nouveau comme le chantait la chanteuse… nos fondations sociales et climatiques sont shakées dans leur essence, les prévisions à plus et moins long terme sont quasi impossibles à émettre… même la semaine prochaine est devenue un plan de carrière à long terme…
ces temps-ci, plusieurs ne savent plus quoi faire et/ou ne savent plus où aller… car la suite du chemin est plus qu’incertaine… ce qui peut en soi représenter une tension de vivre, une difficulté existentielle… ou encore une occasion de ré-enligner les choses… autant socialement qu’individuellement…
d’ailleurs en ces temps de crise, le personnel et le social s’entremêlent davantage que lorsque les choses coulaient plus naturellement, ou semblaient couler ainsi… ce qui nous fait réaliser plus que jamais auparavant que nous vivons en intime connexion avec notre environnement… et que tout est question de contexte…
car comment être déconnecté(e) de ce qui se passe autour de soi ?
nous ne sommes qu’un des 8 milliards de maillons composant une grande chaîne humaine et ce qui se passe avec le monde nous affecte tout autant… ce qui en soi n’est que naturel… et ce que nous négligions un peu – ou beaucoup – auparavant…
désormais, nous sommes plus conscients de ce qui se passe autour de nous et réalisons que nous sommes le monde… la vie sociale est contagieuse… et nous sommes tous et toutes des hôtes, comme des invité(e)s…
bien sûr, certaines personnes vivent des situations plus difficiles que d’autres… et c’est vers les plus démunis de la chaîne que nous devons porter notre attention et identifier quels sont les besoins les plus criants…
mais nous vivons clairement au coeur de cette grande chaîne humaine et évidemment, tout naturel de se demander quoi faire et où aller… même si on ne va jamais ailleurs qu’ici, et que la première chose à faire consiste simplement à être ici, totalement ici, right now… et la suite prendra soin d’elle-même…
bon dimanche…
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TENSION DE VIE
14 janvier 2022

– la soutenir, être sincère face aux polarités –
nous pouvons parfois devenir des contenants dans lesquels les divins opposés s’intègrent et donnent vie à une nouvelle réalité…
– Marie-Louise von Franz
j’avoue je ne saisis pas complètement cette affirmation… mais je la laisse mijoter, mariner…
il me semble plusieurs d’entre nous aimeraient bien que dans la vie, les choses soient ceci OU cela, car plus difficile de considérer ceci & cela… et ça et ça, et tout ce qui est… on aime exclure, et mettre la vie en petites boîtes, caser les choses…
plusieurs parmi nous, humains et humaines, sommes encore et toujours pris dans cette apparente dualité… en ce moment elle s’exprime souvent en pro ceci ou anti cela, pour ou contre, un ou l’autre, etc…
OU plutôt que ET…
pourtant, aux deux bouts de la vie, il y la naissance et la mort, comme si l’une ne faisait pas partie intégrale de l’autre… pas partie de la grande vie…
comme les concepts de corps et d’esprit… comme si les deux étaient séparés…
en passant, intéressant concept que celui qui veut que ce ne soit pas l’âme qui est logée dans le corps mais, au contraire, que ce serait plutôt le corps qui est dans l’âme, notre corps physique qui se déplacerait entouré d’une âme vaporeuse… d’où l’aura et autres corps que celui strictement physique… à réfléchir…
j’ai pu expérimenter ce concept il y a quelques années lorsque je suis allé visiter une amie qui venait tout juste de mourir… ou dans ce cas de quitter son corps… car dès que je suis entré dans la chambre de ma chère amie, je suis comme entré dans elle… comme si, parce qu’elle n’était plus prisonnière de son corps, j’avais maintenant accès à la globalité de son essence… unique expérience…
pour en revenir à notre meme initial, intéressante invitation que celle qui nous invite à tenter de conjuguer les opposés, les extrêmes… comme si les deux ne pouvaient de juxtaposer, co-exister… comme si tout ne pouvait pas exister en même temps et parallèlement les unes aux autres…
pourtant, une si grande pluralité des voix, des façons de voir la vie et ses multiples manifestations… on le voit dans le débat public en ce moment comme rarement auparavant, toujours plusieurs façons de lire la réalité… tant d’interprétations possibles… notamment dans la tension entre la santé publique et le politique…
tant d’occasions de respecter les différences de nos interprétations ces jours-ci… mais quel exercice…
et pour ramener les mots de Mme von Franz:
si nous pouvons demeurer avec la tension des opposés suffisamment longtemps – la soutenir, être sincère face aux polarités – nous pouvons parfois devenir des contenants dans lesquels les divins opposés s’intègrent et donnent vie à une nouvelle réalité…
bon chance…
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Le mal, ce qui cloche est beaucoup plus médiatique que le bien.
Cela se comprend mais pose un véritable problème de société : à force d’entendre parler de ce qui ne va pas, on finit par oublier que partout les forces du bien sont à l’oeuvre.
Or, ces manifestations de la bonté humaine ont besoin, elles aussi, d’être médiatisées : elles auraient une force d’entraînement considérable, car l’exemple est contagieux.
– Abbé Pierre – Fraternité
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NO FUTUR
13 janvier 2022

le futur est plus que jamais incertain… ou l’est-il vraiment ? car possiblement qu’il l’a toujours été pour ceux et celles qui l’ont vécu à leur époque… car quoi de plus abstrait que l’avenir ?
même si le boom d’après-guerre et les années qui ont suivi a dû être plus prometteur que l’avenir actuel… flower power, libération des femmes, des projets excitants qui pullulaient…
mais si on y pense un peu, le futur n’a toujours été rien d’autre qu’un écran de projection et une grande illusion… un écran sur lequel on projette nos désirs, nos rêves, nos incertitudes et nos peurs…
car on a beau le savoir, le futur, comme demain, n’existe pas… qu’une idée, un concept, une illusion temporaire de temporalité… le futur est composé de nos pensées, et devient rapidement présent recomposé…
en fait, si on y pense le moindrement, même le moment présent n’existe pas…
car dès qu’on réalise l’instantanéité du moment, il est déjà parti… dès qu’on ferme la main sur le moment dit présent, nous sommes déjà dans le moment suivant… et hop et hop…
la vie n’est qu’une enfilade de moments présents qui défile trop vite pour qu’on puisse les capturer… que des moments éphémères, des moments filants…
alors pour ce qui est du futur, on repassera… le mieux qu’on puisse faire est de profiter de l’impermanence du moment actuel qui se transforme immédiatement et inexorablement (fait longtemps que je veux le placer celui-ci) en passé…
certain(e)s craignent les catastrophes qui surviendront dans l’avenir plus ou moins immédiat… notamment en lien avec la situation sanitaire ou environnementale… noir à broyer et à venir…
d’autres attendent le déploiement de l’ère du Verseau la 5ème dimension… rose bonbon droit devant…
mais en fait, seul le présent existe, ce cadeau qui passe trop vite… pour qu’on puisse le saisir… mais essayons tout de même… et hop et hop…
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ENSEMBLE ET SEUL(E) AU MONDE
12 janvier 2022

on dirait que tout est sur pause en ce moment… sauf la contagion d’un certain virus, et toutes les conséquences sanitaires et sociales qui s’en suivent… alors rien sur pause en fait car ça rut sur les brancards
car en même temps que cet apparente pause, il se passe tellement de choses en ce moment, et depuis 22 mois… des choses nouvelles et surprenantes, des choses en dehors et en soi, des choses dérangeantes et réarrangeantes…
comme le veut le néo-dicton, on doit désormais se ré-inventer… car on en a tout simplement pas le choix… on ne peut plus vivre comme avant – en fait a-t-on jamais pu ? – ni prévoir, planifier l’avenir, ni même penser savoir ce qui s’en vient…
depuis des années, on clamait ici et là un peu candidement et nouvelâgement qu’il nous fallait vivre le moment présent et au jour le jour… eh bien ce jour est bel et bien arrivé… tous les jours un jour de la marmotte… nouvelle marotte…
car à peu près impossible de faire autrement désormais… comme on dit, l’avenir était plus facile avant… maintenant, que maintenant l’avenir…
en ce moment, malgré les apparentes apparences, je prépare et planifie un voyage au Brésil à la fin février pour aller fabriquer notre sacrement… j’irai peut-être avec mes amis Ravi et Marika, mais ça aussi incertain…
je prépare ce voyage avec de grosses pincettes… et entre parenthèses… tout en continuant à suivre la situation sanitaire, je fais ce que dois… pour le moment…
malgré certains risques calculés et calculables et d’autres incalculables, ce voyage serait relativement sécuritaire car pas vraiment au Brésil en tant que tel qu’on se rend, mais plutôt à notre église là-bas… voyage direct en voiture privée – aller-retour – de l’aéroport à l’église pour une dizaine de jours, sans sortir vraiment du campus… toutes les activités de brassage prennent place dehors, sauf les cérémonies qui se font à l’intérieur mais avec masques… faut c’qui faut
et qui sait, peut-être que ce qui s’en vient nous surprendra encore davantage qu’on ne soupçonne… ou pas…
en ce moment de pause relative, et en cette incertitude, je prépare ici maintenant cet éventuel plus tard qui ne concrétisera possiblement – probablement ? – jamais… en sachant très bien, comme jamais auparavant, que tout peut s’arrêter… imaginer l’inimaginable…
mais pour le moment, tout en préparant cet après inconnu et improbable, période inestimable pour ralentir, revenir en soi, explorer la solitude, aux côtés de ma voisine d’amoure… car deux solitudes assumées valent peut-être mieux qu’une, qui sait ?
tout cela, sachant que nous sommes tous et toutes seul(e) au monde… tout le monde ensemble, seul(e) au monde…
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Chacun(e) de nous est seul au monde.
Il faut beaucoup de courage pour affronter toute la force de votre solitude. La plupart des activités dans la société sont conçues inconsciemment pour étouffer la voix qui crie dans le désert en vous.
Le mystique Thomas a Kempis a dit que lorsque vous sortez dans le monde, vous revenez en ayant perdu une partie de vous-même.
Jusqu’à ce que vous appreniez à vous habiter, avec votre solitude, la distraction solitaire et le bruit de la société vous séduiront dans une fausse appartenance, avec laquelle vous ne deviendrez que vide et las.
Lorsque vous faites face à votre solitude, quelque chose commence à se produire.
Peu à peu, le sentiment de tristesse se transforme en un véritable sentiment d’appartenance.
C’est une transition lente et ouverte mais elle est tout à fait vitale pour entrer en rythme avec votre propre individualité.
Dans un sens, c’est la tâche sans fin de trouver votre véritable maison dans votre vie.
Ce n’est pas narcissique, car dès que vous vous reposez dans la maison de votre propre cœur, les portes et les fenêtres commencent à s’ouvrir sur le monde.
Ne fuyant plus votre solitude, vos relations avec les autres deviennent réelles et créatives.
Vous n’avez plus besoin de gratter secrètement l’affirmation des autres ou de projets extérieurs à vous-même.
C’est un travail lent ; il faut des années pour ramener votre esprit à la maison.
– JOHN O’DONOHUE, Extrait du livre Eternal Echos
en prime, l’une de mes miennes parmi mes préférées…Coming Home – Les Hymnes du Pays d’en Haut
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CONTINUER
11 janvier 2022

ces temps-ci, durs durs le temps…
ces jours-ci, la vie nous met à l’épreuve et nous avons besoin de nous soutenir les un(e)s les autres… même tempête mais nos barques varient… certains voguent en rafiots, d’autres en paquebots de luxe…
ces temps-ci, nous avons besoin de générosité, de bonté… de donner et en donnant, de la recevoir…
ces années-ci, nous vivons des temps pour lesquels nous nous sommes préparés toute notre vie… même si on ne le savait pas…
malgré les apparences de catastrophes, je crois que les choses sont en train de changer pour le mieux… car lorsque poussés à bout, c’est là que les humains affichent le meilleur, comme le pire… les deux vivent côte à côte… et le potentiel de l’un côtoie celui de l’autre…
ces temps-ci, nous n’avons pas le choix de nous entraider… individuellement et socialement…
car ces jours-ci, les gens meurent de froid dans la rue, d’autres voient leurs opérations salvatrices de vie reportées, à tout jamais peut-être…
plusieurs parmi nous ont peur, sont insécures et incertain(e)s… nos hôpitaux débordent… le fil qui tient notre vie sociale s’effiloche, rétrécit…
et en ces temps particuliers, la vie nous demande de puiser en nous pour faire sortir le meilleur de soi… de répandre le bon, le mieux et le meilleur…
car aux côtés de l’amour, il y a l’amitié… et la solidarité… l’amitié solide, solide amitié…

mais l’amitié est encore plus belle car elle est un sentiment qui prend soin du coeur des un(e)s et des autres…
bon matin
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QUI DONNE REÇOIT
10 janvier 2022

une question plus pertinente consiste à demander:
qu’est-ce que la vie requiert de moi ?
un peu comme JFK qui affirmait qu’au lieu de se demander ce que notre pays peut faire pour nous, demandons-nous plutôt ce que l’on peut faire pour notre pays…
et qu’on utilise la vie, Dieu, le Grand Esprit, mon chum ou ma blonde, ma famille, mes ami(e)s, mon pays, la situation actuelle, mon environnement immédiat, etc. tout un peu du pareil au même…
comment peut-on être au service ?
comment peut-on aider ? à notre humble mesure bien sûr…
puis-je trouver quelque chose que j’aime faire et qui bénéficie à plus grand que moi ?
comment puis-je mettre mes talents et aptitudes à contribution pour aider l’ensemble de mes frères et soeurs ?
bref, quelques petites questions existentielles de rien du tout… particulièrement en ces temps incertains…
on reçoit beaucoup de cette existence vous et moi… nous sommes des choyé(e)s parmi les choyé(e)s… même en ces temps de crise, nous ne manquons de rien, du moins de pas grand chose… alors que tant de gens souffrent, ont besoin, sont en manque…
possible de faire quelque chose ?
à chacun chacune de voir, chacun pour soi… mais vient un temps où clairement la vie nous demande de contribuer… de se demander comment peut-on faire partie de la solution…
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INTELLIGENCES & LIBERTÉS
9 janvier 2022

higer and higher toujours un peu gênant de poster des memes contenant des fautes d’orthograve, mais pas tant dans ce cas car le message en vaut la sandale…
OK un peu de sérieux maintenant… mais pas trop car l’humour est aussi une forme d’intelligence, pas la moquerie des autres, plutôt de soi… car comique aussi le cosmique… et qui ne vaut pas un risée ne goûtera pas le risoto…
tout de même, ce meme constitue une clé précieuse… pour moi du moins, et pour vous aussi peut-être…
car notre mental est toujours sur la job, non-stop… même quand on dort… et surtout quand on médite car nous sommes
et notre principale entrave à la liberté… pas la liberté de penser qu’on nous vante souvent.. non la liberté procurée par une intelligence supérieure…
et nous sommes tous en quête de liberté… pas nécessairement de la liberté de penser, car on l’a déjà cette liberté… et voyons où ce la nous mène… est-ce que cette liberté de penser nous procure la liberté ? permettons-nous d’en douter OK ? comme de douter de tout ce qui nous passe par la la tête car pas vraiment nos pensées… que du matériau emprunté… et en streaming constant… flux de pensées…
je pense donc je suis, épuisé…
nous sommes tous et toutes à la recherche de liberté… certains réclament principalement une liberté de mouvement, une forme de liberté horizontale… une liberté face à des restrictions venues du dehors…
d’autres sont davantage en quête d’une liberté verticale, qui passe autant par une grande descente en soi – que de mouvements down there – que par une élévation de l’âme…
en somme, nous sommes tous plus ou moins libres, quoi que certain(e)s plus que d’autres… libre de penser, mais en même temps esclave de cette capacité… car nos idées nous enferment souvent en nous, même si possible qu’elles nous permettent aussi l’extase, soit de sortir de soi…
mais si on peut développer notre capacité à observer ce qui passe et se passe en nous – pensées, émotions, sentiments et ressentis – pas mal convaincu qu’en effet, se trouve là un début de liberté… observer sans juger, sans réprimer, sans nier, sans retenue, une observation ouverte et bienveillante de tout ce qui apparait et devant soi, comme autour…
là l’objectif utile de la méditation… car un grand film la vie et nous le gars et la fille des vues… alors voyons voir…
MERCI L’AMOUR
7 janvier 2022

merci à ceux et celles qui m’ont détesté(e), vous m’avez rendu plus fort(e)…
merci à ceux et celles qui m’ont aimé(e), vous avez ouvert mon coeur…
merci à ceux et celles qui ont pris soin de moi, vous m’avez fait me sentir important(e)…
merci à ceux et celles qui ont fait partie de ma vie, vous avez contribué à être qui je suis aujourd’hui…
merci à ceux et celles qui sont parti(e)s, vous m’avez montré que rien n’est éternel…
merci à ceux et celles qui m’ont écouté, vous m’avez fait sentir que ça en valait la peine – et la joie surtout
merci à vous qui lisez ceci, vous me donnez un prétexte pour continuer à écrire, parmi l’une des choses que j’aime le plus au monde… à maintenir un contact qui, même s’il n’est pas face à face, peut quand même se faire coeur à coeur via vos yeux et mes doigts, nos claviers et nos écrans, et les ondes…
ces temps-ci, après plus de deux ans sur le neutre, ou même sur la renverse dirait-on parfois, plusieurs en arrachent autour, de moi comme de vous j’imagine, et même n’y échappons probablement pas complètement ni toujours… on a tous et toutes nos moments…
on est plus ou moins en contact, même si nous nous voyons peu en chair… maladies corporelles, moral à terre, insécurité ambiante, incertitude généralisée qui finit pour nous atteindre tous et toutes… le contraire serait inquiétant car lorsque la chaîne shake, normal que chacun de ses maillons fasse de même…
s’il faut s’informer un peu de la situation ambiante pour suivre la parade à distance, il faut aussi savoir tirer la plug un moment donné sinon on peut se noyer dans la m… auvaise nouvelle…
s’il faut savoir se protéger, on ne doit pas oublier les gens qui travaillent dans le milieu de la santé et des services sociaux, malades ou en santé mais tous fatigué(e)s et épuisé(e)s, qui veillent au poste, ainsi que ceux et celles qui oeuvrent dans tous les secteurs qui font que notre vie à nous soit encore aussi confortable… merci…
sans oublier nos prédécesseurs, l’ensemble des personnes qu’on dit âgées, qui ont trimé dur jadis pour construire un système social qui fait en sorte que nous soyons aussi confortables aujourd’hui, même en pandémie, même en crise… et notamment soigné(e)s si malades…
si facile de tomber dans la critique, et cibler ce que les autres font ou ont fait de pas correct… comme si nous, on aurait évidemment fait mieux… en ces temps surprenants pour dire le moindre…
alors ce matin, ma chère gang de Charlys, qu’un gros merci boursoufflé vers vous… et santé dans le corps, paix dans l’esprit et amour dans le cœur…

pour le reste, in life we’ll trust…
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et ces quelques mots d’enfants en prime, spécialement pour ma voisine d’amour… via JF Vézina…
Quand quelqu’un vous aime, la façon dont il prononce votre nom est différente. Vous savez juste que votre nom est en sécurité dans sa bouche.
– Billy – 4 ans
Quand vous aimez quelqu’un, vos cils montent et descendent et de petites étoiles sortent de vous.
– Karen – 7 ans
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WOUF WOUF, VACCINS ET BLA BLA BLA
6 janvier 2022

tel que brièvement annoncé l’autre jour par cette photo sur Messenger, on a eu cette ptite bête en tête pendant un bout….

cute vous dites ? 75 % bouvier bernois et 25 % St-Bernard… gros gros ti-pitou…
pour l’espace de 24 heures, ma voisine d’amoure et moi avons considéré adopté ce ptit chiot… qui deviendra gros…
suite à l’offre d’une amie, nous avons réellement considéré… le simple fait de se permettre d’y rêver et de projeter l’avenir nous a permis de sentir la chose, et ses conséquences et responsabilités, pour finalement opter en toute lucidité pour la remise à plus tard d’un tel projet…
il y a les $ou$ – gros marché que celui du wouf wouf depuis la Covid – le temps, l’espace (120 lbs adulte, pas mouillé), les soins, etc… donc après avoir dormi sur le projet hier, d’un commun accord, on a dit wouf (non en langage canin)…
mais on a réalisé que l’on aimerait avoir un projet commun tous les deux… et comme les enfants ne sont plus dans notre range d’âge, un chiot aurait comblé notre besoin affectif de prendre soin… le dossier reste ouvert, quand le timing sera plus juste…
car comme on sait, tout est question de timing dans la vie… parfois sain de se permettre des petites folies imaginatives, ça éclaire… parfois il faut aller un peu de l’autre côté de la clôture pour mieux en revenir…
et le timing est en lien avec un autre enjeu majeur pour moi ces temps-ci, celui de mes bas de jambes… depuis un mois, mes jambes font des chiennes, excusez-là, des siennes… wouf ! des leurs… pas de leurre…
après m’être fait retirer de l’eau dans le devenu géant et souffrant genou gauche il y a 3 semaines, et m’être fait dire que c’était probablement de l’arthrose rhumatismale, je pensais que le dossier était clos… oui, l’âge… mais depuis, le mal s’est déplacé dans l’autre jambe et j’ai de la difficulté à marcher, me déplaçant comme un ptit vieux… quand même chanceux que c’est par Zoom que mes affaires se passent…
j’ai contacté un ami médecin qui traite les douleurs de toutes sortes qui a accepté de me voir dans quelques semaines, ce qui me rassure un peu… mais quand il m’a demandé si j’avais reçu le ou les vaccins et que j’ai répondu affirmativement, j’ai entendu un certain ah ah ! de non-surprise, car il a reçu de nombreuses demandes similaires, soit des crises d’inflammation des articulations… suite aux vaccins…
une amie à moi, qui a un ptit coeur fragile et qui s’informe beaucoup sur l’impact éventuel des vaccins sur son coeur – car un certain nombre de crises cardiaques ont été enregistrées suite à leur administration – et mieux vaut prévenir que guérir, surtout en matière de crise cardiaque, soupçonnait aussi un certain lien… à mon grand doute au début…
je ne suis ni pro ni anti vaccin… je crois qu’en général, ils sont utiles pour limiter l’hécatombe actuelle dans le milieu de la santé… et je les ai reçus notamment pour pouvoir aller au Brésil pour les fins de notre église, de même que pour soutenir le réseau hospitalier…
mais je vois combien il est difficile pour certaines personnes en faveur des vaccins de simplement admettre qu’il peut y avoir des effets secondaires importants… comme il est difficile, sinon impossible, pour plusieurs anti vax de minimalement même reconnaître que ces dits vaccins peuvent constituer une des solutions dans la crise actuelle… nuances nuances..
personnellement, je n’ai pas les connaissances suffisantes pour me prononcer et je n’ai pas vraiment d’opinion en la matière… et sans pouvoir affirmer que les dits vaccins ont précipité l’enflure de mes jambes, je constate que je ne suis pas le seul… et que plusieurs médecins pro vaccins posent et se posent de questions pertinentes… j’observe, je lis, mais je constate que la débat demeure grandement polarisé…
je n’ai aucun regret d’avoir reçu les deux premières doses et j’assume mon choix à 100 %… ça aurait pu être bien pire avec la Covid… mais à un ami qui me disait que le # 3 était indispensable et que je devais y aller au plus vite, je me suis permis de dire wo wo wo… en tous cas, pas tout de suite car mes jambes me parlent, me crient en fait… et je ne sors pas d’ici anyway… donc je ne mets personne à risque, ni autrui, ni moi-même…
pour avoir étudié les big pharmas dans le cadre de mes études doctorales et mon enseignement sur les contrôles en matière de drogues, je sais de quoi peuvent être capables certaines d’entre elles…google Oxy Contin et Purdue – et en même temps, je suis persuadé que la plupart des chercheurs/ses et intervenant(e)s sont des êtres de bonne foi… et ce domaine produit des substances qui allègent le douleur et sauvent des vies… dans un vaste contexte capitaliste… pas simple… nuances nuances…
tous ce bla bla pour dire que finalement, nuances nuances nuances… d’un côté comme de l’autre… et en tous domaines… avec soi-même en premier lieu d’ailleurs…
je vous invite à écouter ce document si vous voulez être témoin de nuance intelligente justement, deux personnes de coeur qui se posent des questions sincères et nécessaires…
P.S. mon sevrage de FB est relativement aisé jusqu’à maintenant… du temps en masse pour d’autres projets…
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SUCCÈS
5 janvier 2022

la culture établit le niveau de succès artificiellement,
en établissant le succès de façon linéaire et objectivement, à l’aide de critères externes…
on définit le succès par la fortune, la gloire ou les récompenses… non !
le succès se définit autrement, plus subtilement et de l’intérieur, en soi…
je repense au traumatisme qu’a vécu mon père et je peux reconnaître le profond succès que fut pour lui le simple fait de réussir à rester en vie, à mettre l’emphase sur le positif et à adoucir les conditions difficiles vécues au cours de sa vie…
en soi, ceci est extraordinaire…
le succès consiste à continuer à grandir au coeur d’une situation sans issue…
et devant cela, je m’incline….
ah, ce cher succès… certain(e)s lui court après, sans succès… d’autres ne le désirent pas et le succès leur arrive en pleine face… d’autres encore ne l’obtiennent qu’après leur mort…
mais qu’est-ce que le succès au juste ?
cette citation en donne un bon aperçu à mon humble avis… simplement rester en vie et apprécier la moitié pleine du verre est un bon début… et si privilégié(e)s nous sommes qu’il serait gênant de même penser se plaindre…
en ces temps si incertains, et aussi tendus sur le plan social, avec une quasi impossibilité de regarder plus d’un pas devant soi, nous sommes condamné(e)s à trouver le succès – et le bonheur – dans le moment présent… car comme on dit

beau présent ça non ?
nous n’avons en quelque sorte pas d’autre choix que de faire du mieux qu’on peut de cette situation unique et surprenante dans laquelle nous sommes plongés depuis près de 2 ans…
gros présent…
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REDEVENIR LE VENT
4 janvier 2022

ce quelque chose sera toi-même…
quelque chose ou quelqu’un… ou rien… ou que du vent, seulement du vent… possiblement, probablement…
tout ce que l’on a déjà vécu a passé, tout ce que l’on vit actuellement passe et tout ce que l’on vivra passera… et pas que trois fois… éternellement, infiniment et définitivement… ou pas… car sait-on vraiment ?
et nous là-dedans ? que du vent… et observateur/trice du vent qui passe, ce temps qui n’existe pas vraiment… alors qu’est-ce qui passe ? et que se passe-t-il ?
la vie n’est possiblement qu’un grand coup de vent… qui nous déleste de tant, qui nous défait du temps et nous garde vivant…
comme un coup de vent, tout a passé simple…ment, et parfois moins…
tout n’est que présent et tout ne sera jamais que futur composé puis décomposé… mais en ce moment, qu’un grand présent… un cadeau de présence soufflé par le vent…
allez, à tout maintenant…
_______Je redeviens le vent par Martin Leon et Manuel Laroche
La poste du paradis, Fred Pellerin avec Nagano et l’OMS
Je redeviens le vent par Martin Leon et Manuel Laroche
La poste du paradis, Fred Pellerin avec Nagano et l’OMS
– via mon ami du plat haut, merci
J′ai quitté mes amours, j’ai quitté mes amis sans nous désunir
J′ai quitté mon parcours, j’ai quitté aujourd’hui, je deviens souvenir
Je redeviens le vent
Je fais voler l′oiseau, je fais chanter l′océan
Invisible à nouveau j’habiterai le printemps
Je redeviens le vent
J′ai quitté mon labour, ma peau, mon sang
Je n’ai plus d′avenir, je n’ai que tout mon temps
Tel un premier désir, tel un soleil levant
À toi infiniment
Ce n′fut qu’un court instant
Je redeviens le vent
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ATTENTION ? NON ! CONNEXION
3 janvier 2022

– bridgett devoue
ces mots de bridgett devoue représentent assez bien ce que je découvre à chacune de nos méditations en ligne…
car par le biais de celles-ci je – ni personne d’autre non plus j’imagine – n’ai pas besoin d’avoir le spotlight dans la face, ni d’être vu ou entendu… ni de ressortir du lot… seulement besoin de me sentir connecté… avec toi, avec vous, avec nous, entre nous… passer du je au nous… et n’être que moi dans un groupe d’âmes…
simplement savoir qu’il y ait âmes qui vivent en lien avec moi… c’est toujours le cas dans ce vaste monde mais le fait de voir et de savoir vos binettes dans mon écran rehausse cette connexion, rend plus concrète cette connexion constante… même si et quand certain(e) mettent leur écran en sourdine, on les sait ici… présent(e)s…
le simple fait de nous savoir ici, ici et là, seul(e) et ensemble, seul(e) mais ensemble est suffisant… à respirer le même silence, à écouter et entendre la même musique ou quelques mots d’Osho et autres sages… tout simplement… comme un wifi amical, interpersonnel, inter et intra spirituel, comme un cordon ombrilical… qui apporte la lumière au coeur, et tendresse à l’âme…
même si depuis des années, je ressens moins que jamais auparavant dans ma vie le besoin d’être entouré, le contact avec vous est primordial… même si virtuel… car très réel aussi…
confinement oblige, sans vouloir que cette tribu ne prenne trop d’expansion trop rapidement, j’ai contacté quelques personnes récemment pour leur laisser savoir qu’on se réunit une fois de temps sur les ondes du temps… d’ici jusqu’au BC… avec mes amis Trishi et Raji salut JiPi !
certain(e)s d’entre eux/elles ont affirmé qu’ils et elles préféraient méditer en mode solo, totally fine with me… mais sincèrement, ils et elles ne savent ce qu’ils manquent hein ? mais comme on dit, ce qu’on ne sait pas ne nous fait pas mal… pas mal ça qui est ça…
en tous cas je ne sais pas si vous appréciez autant que moi nos rencontres, rencontres d’âmes si cela existe, mais pour moi ça constitue un des petits délices de ma vie actuellement… depuis le printemps dernier, et de plus en plus…
choisir quelques pièces, quelques mots d’Osho, ou d’autres en pensant à vous… me comble et remplit mon coeur de joie… et mon instinct de DJ à la retraite… je fais maintenant danser vos âme… et vos coeurs… du moins j’espère…
je vous imagine – et parfois je vous vois – dans vos écrans à la résonance de certaines pièces et je nous sens heureux… d’être ensemble… et de co écouter…
avec ce re re confinement, nos rencontres ont plus de sens que jamais pour moi… et j’espère que vous les appréciez autant que moi… mais me semble que oui…
à la prochaine alors
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SAUVER LE MONDE ?
2 janvier 2022

ce sont ces petits gestes, rassemblés, qui peuvent sauver le monde…
– Desmond Tutu
depuis sa mort, plusieurs citations de Desmond Tutu circulent sur la toile… wow, quel homme ! et celle ci-haut me rejoint particulièrement…
car on peut bien regarder le monde avec scepticisme, ne voir que ses travers et/ou surtout ceux-ci, et le critiquer car plusieurs choses y clochent et ne tournent pas aussi rond que la terre… plate pour certains… mais tout sauf plate depuis 2 ans… et facile aussi de penser que nous, soi, moi, toi, du haut de notre observatoire personnel, on sait comment les choses devraient fonctionner et quelles solutions apporter… ou pas…
si facile d’y voir clair à partir de notre tour d’ivoire de privilégié(e)s et de penser savoir et avoir raison à partir de notre pourtant si limité point de vue obtu et débordant de biais d’observation… difficile de voir plus large que soi…
mais le monde est si complexe et compliqué, multifactoriels et le résultat d’une suite d’événements historiques… et tant d’éléments contextuels entrent en jeu dans les multiples interactions locales qui déterminent les événements manifestes qui nous sautent aux yeux… et qui limitent notre compréhension…
mais la vérité est que ni vous ni moi ne savons… si pas rien, du moins pas grand chose… notre vision est limitée… ni même les politicien(ne)s, qu’on aime tant blâmer pour tant de maux sociaux, ne peuvent vraiment s’attaquer aux racines des mouvements de fond de la tempête… car le bateau avance dans la tempête…
de toute façon, pas vraiment eux/elles qui ont le pouvoir désormais… s’il/elles l’ont déjà eu… Vive les nouveaux Dieux Corpos ! dans un système capitaliste qui a toujours plus faim et plus soif… et pour les humains ne sont qu’un élément dans leur plan de croissance…
en ce sens, on pourrait souhaiter que les VIP du fameux groupe sélect du 1% contribuent davantage… minimalement en arrêtant de visiter les paradis… fiscaux… peut-être le feront-ils un jour ? ou pas…
en cette saison de prise de résolutions, facile d’exprimer tout haut la pointe de l’iceberg de nos désirs et de voir rose… ça va ben aller qu’ils disaient…
mais un peu limité on en conviendra… car sans action concrète, nos souhaits ne demeurent que du vent, qu’une balloune remplie d’air chaud sans substance… qui monte et qui monte… et qui finira par péter selon les lois de la gravité… entre-temps, on visite notre fond…
on peut vouloir sauver le monde, mais seul, on ne peut sauver qui ou quoi que ce soit…
par contre, on peut commencer en aidant tout simplement le monde, son monde… son petit monde… son monde comme dans les gens autour de soi…
déjà un bon départ…
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ci-bas, quelques exemples de petits gestes qui font expandre le coeur, et garder foi et espoir en l’humain, en l’humanité… pas tous les politiciens qui sont là pour se servir, certains veulent vraiment servir…
https://www.lapresse.ca/actualites/2022-01-02/des-deputes-a-l-aide-de-leurs-electeurs.php
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RÉ SOLUTIONS
31 décembre 2021

ça y est, nous sommes à l’aube du dernier jour avant le tournant de ce pourtant intemporel carré aux 365 dates de l’an 2021… même si on sait que ce ne sont que des chiffres, on franchira de nouveau les portes battantes du temps qui ne fait que tourner sur nous-même…
what a ride 2021 was ! and still is… hi ha ! bemvindo 2022…
pas grande chose qu’on ne puisse changer à l’extérieur de soi en ce moment… mais comme semble le penser la ptite fille : arrête de vouloir effectuer des changements externes et met plutôt l’emphase sur ton terrain intérieur…

s’il existe de nombreuses définitions du mot résolution selon le domaine dans lequel on l’utilise, deux des principales sont:
1- le fait de résoudre un problème, trouver une solution
2- décision ferme, volonté, détermination
si la plupart des résolutions nouvelannesques constituent davantage des numéros 2 – et de fait sont souvent flushées comme des ptits cadeaux dès les premiers jours de l’année – je préfère la première option…
ré solution…
donc perso, je vais choisir quelques petits trucs parmi les quelques-uns qui me dérangent le plus et je vais faire quelque chose de concret en ce sens… faire est un mot clé…
donc tout d’abord, couper la fenêtre FB pour une semaine minimum (sain de faire ça une fois de temps en temps) et voir ensuite comment limiter mon temps dans le cyberespace…
et ensuite, faire mes recherches concernant l’arthrose dans mes genoux… en changeant quelque chose au niveau alimentaire…
pas plus, pour le moment… small is beautiful…
et ci-bas, petit rituel de Jodo si le coeur vous en dit…
sioux d’l’autre bord…
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Rituel psychomagique pour accueillir 2022
par Alejandro Jodorowsky
Dès que les douze cloches sonnent annonçant la mort de 2021 et la naissance de 2022, concentre-toi bien et imagine que tu as entre les mains un ballon blanc que tu as soufflé avec ton espoir, imaginant qu’il est l’âme de ta planète, la Terre, notre maman.
Caresse ce ballon avec le plus d’amour possible, avec tendresse, affection, remerciements, admiration et respect infini. Ressens sa douleur actuelle, sa maladie.
Glissez vos mains sur sa surface blanche, commençant à la nettoyer de toutes les scories qui la recouvrent. Débarrasse-la de la pollution de ses eaux, de son sol, de son paradis. Élimine les accumulations d’armes, les politiciens corrompus, les dictateurs égolâtres, les banquiers malhonnêtes, les marchands empoisonneurs, certaines religions transformées en sectes caduques, les artistes prostitués, les mult les vampires inationaux, les trafiquants bandits, les milliardaires avares accumulant de l’argent abstrait… Bref, supprimez tout ce que vous trouvez fou ou faux.
Nettoyez avec vos paumes amoureuses la faim, les racismes, les guerres pour le pétrole, le gaz, les minéraux… Élimine la misogynie implantée par des mâles pervers, équilibre la place de la femme dans la société…
Lorsque vous sentez que vous avez nettoyé la sphère-âme de la Terre, commencez à lui donner fertilité, paix, amour sublime, jusqu’à ce que vous sentiez que vous avez entre les mains un éden…
Danse avec cette sphère resplendissante que tu sens battre comme un cœur puis ouvre une fenêtre et envoie-la à l’extérieur pour qu’elle s’élève et rejoigne toutes les autres sphères que des gens conscients comme toi ont jetées vers ce rêve appelé « la réalité ».
– Alexandre Jodorowski
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inévitabilité
30 décembre 2021

ce qui doit t’arriver trouvera son chemin
comme le dit un certain dicton, si ce n’est pas dû, tous tes efforts ne feront en sorte que ça t’arrive, et si c’est dû, rien que tu feras ne pourra l’empêcher… or something like that…
avec le temps qui passe, ceci semble constituer l’une des principales leçons à acquérir dans cette existence… on arrête de se battre pour apprendre à accepter… et en même temps, il faut parfois persévérer et faire des efforts… et pas toujours facile à discerner l’un de l’autre…
j’imagine que c’est ça avoir la foi… ce phénomène de confiance aveugle en la justesse de ce qui est, et de ce qui doit être…
car il y ce que l’on veut, et ce que l’on peut…
et ici encore la prière de la sérénité du mouvement AA prend tout son sens…
mon Dieu (ou la vie, grand Esprit, sagesse ultime, l’existence, votre choix),
donne-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer,
le courage de changer les choses que je peux,
et la sagesse d’en connaître la différence
sérénité, courage et sagesse… trois éléments fondamentaux… pour accepter, changer et discerner…
la leçon de toute une vie… jamais complétée, toujours en processus, se déployant à chaque jour…
petit à petit, à chaque jour, ce qui doit nous arriver trouvera son chemin…
alors arrêtons de courir partout, et laissons le chemin nous trouver…
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lumière tamisée
29 décembre 2021

être témoin des injustices de ce monde et ne pas laisser cela ternir ta lumière…
depuis que je suis tout petit, je me souviens que je me suis toujours soucier du sort des moins nantis du monde entier… par défaut, j’ai toujours pensé aux moins fortunés de la vie…
tout d’abord, via les images de notre enfance des petits africains aux grosses bédaines malgré la pénurie de nourriture et les mouches qui gravitent autour…
puis avec les voyages, j’ai pu être témoin de visu d’autres formes de misères différentes…
les sans-abris des rues des villes de l’Amérique central et du Sud, certains avec des problèmes mentaux apparents…
les enfants de la rue en Inde dans les années 1980… naïvement j’ai osé donner quelques roupis à quelques jeunes lors de mon premier voyage… quelle erreur… j’en ai eu des hordes après moi par la suite et j’ai dû trouver des routes alternatives pour me rendre à l’ashram…
puis, en tant que psychothérapeute, j’ai entendu des multitudes d’histoires familiales douloureuses qui trainent encore…
et depuis quelques années, avec la situation qu’on connait et qui n’en finit pas, automatiquement je pense aux enfants pris (comme dans prisonniers) dans les familles violentes, les femmes sous le joug des batteurs et tueurs, les travailleurs de la santé qui sont épuisé(e)s, les gens plus pauvres qui ont encore plus de difficultés à joindre les deux bouts que jamais auparavant…
sans parler des migrants, des Afghans et surtout les Afghanes, des Syrien(ne)s, Libanais(es), les inondations, les grand feux, dont des gens qui perdent tout, des habitant(e)s de plusieurs pays d’Afrique en guerre et dans le chaos, les gens qui souffrent, les personnes âgées abandonnées et seules, et la liste est beaucoup plus longue… vous la connaissez aussi bien que moi…
tant de misère, de douleur et de souffrance en ce monde… comme aussi tant de beauté, de grandeur et d’humanité…
autant, en tant que citoyen du monde et grand privilégié, je me sens responsable de cet état de fait plus sombre… pas coupable, responsable, comme dans able to respond… mais comment ? telle est la question…
et en même temps, que peut-on faire à notre si petite échelle ? quoi faire d’autre premièrement que d’apprécier la chance et le privilège dont nous jouissons… et ensuite, considérer quels gestes on pourrait poser pour amoindrir une partie de cette souffrance… particulièrement en ces temps de restriction de mouvements…
de mon côté, j’essaie de mettre sur pied, bien humblement, un réseau de soutien par la méditation en ligne… et d’aider, à ma mesure, quand on me sollicite…
la suite ? voyons voir… mais j’aime bien ces mots…

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– Maître, je me sens constamment coupable, je me bats avec la croyance que je ne suis pas méritante… Et j’ai beaucoup de mal avec la prise de responsabilité.
– La culpabilité et la responsabilité sont les deux faces d’une même pièce que nous avons tendance à lancer en l’air en attendant qu’elle tombe en équilibre sur sa tranche…
L’éternel coupable, est dans le rejet de sa responsabilité, qu’il confond avec encore plus de culpabilité, déjà débordante. Ni l’une, ni l’autre ne peut alors être pleinement vécue, et commence alors l’incessante lutte du coupable qui fuit sa responsabilité. L’une est confortable mais apporte tristesse et accablement, l’autre est confrontante mais procure joie et pouvoir personnel.
Nous ne sommes au fond, coupables de rien et responsables de tout.
Tout est là, entre chaque seconde, chaque respiration. Il n’y a rien à accomplir, nulle part où courir. Il n’y a rien à payer pour avoir le droit d’être en vie.
Défaire les ficelles de ce cadeau qu’est la vie, n’est pas un droit à gagner, mais une responsabilité à prendre. Car il s’y cache une joie qui s’avère vite insupportable pour celui qui vit dans la culpabilité, et qui est alors incapable de vivre pleinement.
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Dieu dans nos coeurs
28 décembre 2021

amoureuse, amoureux, ou simple ami(e), pas si essentiel que ça finalement…
ce serait donc notre propre capacité d’aimer et d’être total(e) en amour ou en amitié qui déterminerait notre capacité à sentir Dieu, ou les quelques lettres que vous voulez utiliser pour désigner ce grand mystère qui tient tout ceci ensemble… et non pas le simple coup de foudre qui finit éventuellement par ratatiner si on ne travaille pas à le nourrir… ou les hormones…
de toute façon, avant les ami(e)s et les amour(e)s, ça commence inévitablement par soi-même… car on ne peut aimer plus autrui qu’on ne s’aime soi-même… on ne peut aimer davantage la vie qu’on aime ce corps qui nous permet de nous déplacer en ce monde, et les autres…
ce serait donc notre capacité à ouvrir les portes de notre coeur qui permettrait à Dieu d’entrer en soi… ou d’en sortir, ça dépend de la perspective… car parait qu’il/elle est déjà en chacun(e) de nous… pas si pire cette expression après tout, en tous cas pour définir Dieu, c’est divin 😉
notre capacité d’amour ne se trouverait donc pas tant dans la personne, la situation ou une chose en question… c’est notre rapport au monde qui invite le divin, la qualité de perfection qui se terre au fond de toute vie…
en ces temps de grand repli sur soi sur le plan social, quelle bonne occasion de plonger en nous pour trouver Dieu… du moins fouiller, et le chercher… et floush et floush…

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CHANSON D’AMOUR POUR SOI
Tu es celui/celle avec qui je me réveille tous les matins.
Celui/celle avec qui je respire, celui/celle dont chaque battement de cœur me semble être le mien.
Tu es celui/celle avec qui je marche, avec qui je parle et chante, qui reste avec moi à chaque instant d’éveil de chaque jour sacré.
Tu es celui/celle avec qui je tombe malade, avec qui je pleure, celui/celle dont la colère, la joie et le doute me traversent comme un feu.
Tu es celui/celle avec qui je mourrai, celui dont les bras je retournerai.
Tu es celui/celle que je vois sur chaque visage, brillant à travers chaque paire d’yeux, scintillant à travers les silences, les traînées de poussière et les espaces dans la canopée.
Tu es mon compagnon constant, ma maison, ma raison, ma joie, ma vie. Nous ne pouvons pas être divisés, nous ne pouvons pas être deux, et même « Un » est trop loin pour nous.
Je chante cette chanson pour moi-même, disparaissant dans la chanson, et je ne suis jamais seul.
– Jeff Foster
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ça ressent bon
27 décembre 2021

n’est-ce pas ? en fait on pense tout le temps… sans arrêt, sans pause… même quand on dort… après 40 ans de méditation, je me suis vu penser en masse… j’ai exploré tout le contenu de mon mental, aller-retour, des millions de fois… et comme par magie (noire 😉 il y en a toujours du nouveau…
en fait, on pense beaucoup, et pas mal toujours aux mêmes affaires… grosso modo… les plus belles pensées, on aime les ressasser car ça stimule du doux et du rêve… mais c’est de l’air chaud….
tandis que les moins belles, on aimerait mieux qu’elles prennent place dans la tête d’autrui… on préférerait qu’elle aillent jouer dans le traffic du voisin, ou de la voisine… sauf que le traffic de l’un est en quelque sorte aussi le traffic de l’autre… un seul coeur, et peut-être un seul et même grand mental ? avec différents points de service…
la job du mental est de penser, alors en soi rien de négatif… il ne fait que sa job… c’est quand ce dit mental prend le contrôle que ça se gâte… quand on ne peut le stopper… quand il spinne sur nous-même…
remarquez que ce n’est pas non plus plus facile ni léger quand on ressent beaucoup… de toute façon, les émotions et les pensées ne sont pas déconnectées…
si je pense à une situation ou personne qui m’a fait vivre de difficiles moments, les émotions suivront souvent immédiatement…
ou d’autre part, il arrive que l’on ressente parfois de fortes émotions sans pouvoir en identifier la source… tout de même, sentir implique davantage le corps en entier que strictement la tête… comme dans tête chercheuse de problème… même qu’on observe les sentiments, émotions et sensations, si on observe, ça passe mieux, et plus vite…
alors en cette fin d’année, souhaitons-nous de penser plus léger – car on n’arrêtera pas de penser – et de sentir aussi avec plus de légèreté et de douceur…
sans chercher à contrôler les pensées, parce qu’on sait ce que ça peut donner dans le corps, acceptons-les avec plus d’aisance, plus de délicatesse, plus de détachement…
car on dit que nous ne sommes pas nos pensées… ce ne sont que des bulles d’air qui nous passent par le cerveau…
et observons, regardons, contemplons… car on n’arrête pas le flot de la vie qui se manifeste aussi par la pensée…
et tentons d’équilibrer la pensée, le senti, et l’observation… avec une saine distance…
pensons-y… mais pas trop… et feelons-le… et watchons la patente…
ou vibrons plutôt…

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le grand mystère
26 décembre 2021

le mystère t’incite à plonger
profondément en toi…
– Bashar
ces temps-ci, on nage dans le mystère… et la peur ou la colère…
certains sont persuadés que tout ça est un grand plan machiavélique bien orchestré… d’autres, un plan divin, cosmique… d’autres encore, une conséquence de notre attitude face à l’environnement, ou une fatalité qui était inévitable…
moi ? aucune idée…
mais il me semble que peu importe ce que ce soit, tout ceci soit une chaleureuse invitation à plonger en soi… à se pratiquer à vivre sans attente car même si on le voulait, ça serait bien difficile entre vous et moi de prévoir quoi que ce soit ces temps-ci…
et vous ? car votre idée vaut toutes les autres… et toutes les autres valent ce qu’elle valent face à cet inconnu…
contrairement à ce que prétend Bashar, je ne suis pas certain que le mystère ne force qui que ce soit à plonger profondément en soi… en fait je l’espère mais je n’en suis pas certain… quoi qu’on a peut-être pas le choix d’aboutir en soi…
car il me semble que certains préfèrent continuer à regarder à l’extérieur et à blâmer les autorités pour toutes ces mesures de confinement… c’est le même prix comme on dit…
mais au bout du compte, ce que l’on décidera de faire avec cette opportunité de revenir en soi nous revient à nous, uniquement et seulement à soi…
alors qu’on décide de continuer à regarder à l’extérieur et à résister, ou bien à plonger en soi et à découvrir la profondeur de notre être, je nous souhaite de la faire avec respect et dignité…
tout en sortant la surprise de la boîte de Cracker Jack !
__
Tu n’es pas ici pour sauver le monde.
Tu es ici pour découvrir que tu es le monde.
Tu es compassion.
Tu es la guérison parfaite.
En toi les montagnes sont plus claires que le ciel.
N’essaies pas de comprendre cela.
Tombe amoureux de toi-même dans chaque paire d’yeux.
Et comme tu peux adorer, respire la bénédiction de cette lumière naissante car ce n’est même jamais le même instant.
– inconnu
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tout ce qui est
24 décembre 2021

tellement évident non ? encore davantage cette année… car peu importe ce qui se passe dans le monde out there, toujours notre choix de vouloir autre chose, d’en vouloir plus, ou de simplement apprécier ce qui est…
je ne vous apprend rien, sauf qu’on doit se le rappeler une fois de temps en temps, ou se le faire rappeler 😉 se le rappeler soi-même, se le faire rappeler par autrui, ou par la vie…
et parfois utile de se comparer, de comparer notre situation… pour relativiser, pour mettre en perspective… car on réalise ainsi que nous sommes plus choyé(e)s que la très grande majorité des habitants de la planète… et que nous sommes déjà si riches et privilégié(e)s… merci la vie…
en cette veille de Noël, si particulier encore une fois, il nous est donné et offert du temps et de l’espace… pas besoin de courir, de se faire prendre dans le tourbillon commercial dans lequel la plupart d’entre nous nous faisons prendre…
les Noëls du bon vieux temps ? non merci ! de toute façon, ils ne sont plus que souvenirs…
alors vive une nouvelle ère ou être est plus important que faire, où donner est plus gratifiant que recevoir… apprécier plus nourrissant que de désirer… tout est déjà ici, notre assiette est plus que pleine…
et la merveille déjà plein nos yeux et notre coeur, voyons et ressentons !
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Notre devoir le plus impérieux est peut-être de ne jamais lâcher le fil de la Merveille. Grâce à lui, je sortirai vivante du plus sombre des labyrinthes.
– Christine Singer
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désattentes innatendues
23 décembre 2021

on aime tous dire qu’on n’a pas d’attentes… pourtant…

si on n’avait vraiment pas d’attentes, pourrait-on être déçu(e) at all ?
la question se pose… car sans attente, tout ne serait toujours que tel que c’est, as is, toujours ainsi, toujours parfait… mais pourtant…
la réalité est probablement que deep down en nous, dans le sous-sol des racoins sombres de notre âme, sous-jacentes, invisibles, sournoises, les ptites maudites attentes crasses se terrent, malgré la croyance qu’on aime entretenir qu’on n’en a pas… à quelque part en nous, des attentes innasouvies sommeillent… et ça dort dur…
même quand on médite, quand on pense qu’on est full dans le moment, même en méditation qu’on aime nommer pleine conscience, on attend toujours en quelque sorte le paradis, le Messie, ou Godot… on s’attend à mieux, à plus, à autre chose… on s’attend à autre chose que simplement ce qui est…
car on vit toujours – plus ou moins – dans l’expectative… on vit toujours un peu en avance sur soi… en attente de plus, de mieux, d’autre chose de plus grandiose… en bons catholiques de descendance, on attend probablement toujours le retour du sauveur… Messie beaucoup…
avec la situation actuelle remplie d’imprévisibilité, on constate encore plus que d’habitude qu’on attend toujours quelque chose… comme on ne peut rien prévoir ces temps-ci – merci la vie ! – on se ramasse à ne plus savoir ce qui sera… cet imprévisible, cet inattendu, ce grand point d’interrogation est inconfortable pour plusieurs d’entre nous qui s’en vont encore quelque part… on attend toujours ce qui s’en vient, ce qui est à venir…
plutôt que de seulement être avec ce qui est, totalement, en plein contentement… le contenant plein de ce qui est… que ce qui est, qui n’est pas grand chose finalement… et qui, en même temps, est tout, et plus que suffisant… ce qui est qui n’est que ce qui est… une inspiration à la fois, suivie d’une expiration, et ainsi de suite… un enchaînement de moments… dieu, comme le diable, se cache dans les détails…
mais ne sachant trop pourquoi ou par quelle impulsion, on vit toujours un peu en avance sur soi-même… comme si, inconsciemment, on attendait et désirait la mort du corps qui viendra nous soulager de cette presque trop insoutenable légèreté d’être incarné(e)… comme si l’âme voulait revenir à la maison… ati come home…
nous sommes des êtres de temps… qui devons apprendre à vivre hors du temps… dans l’infini du moment… dans l’inserstice entre ces deux maintenants qui ne sont qu’un… dans la parenthèse du temps qui fuit et nous mène inévitablement vers plus grand que soi…
allez, bonne inspiration, pendant qu’on expire à petit feu tout doux… car déjà, le fait de réaliser qu’on a toujours des attentes est en soi un bon premier pas…
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Une histoire de pensées
N’accordez aucun crédit au contenu du mental.
Ne croyez pas vrai tout ce qu’il raconte.
L’impression de division naît avec la croyance que ce que les pensées racontent est forcément vrai.
L’impression de séparation naît avec la croyance qu’il y a un « moi » à qui elles peuvent appartenir.Les pensées ne sont la propriété de personne.
Il n’y a donc rien qui puisse être fait pour les garder ou les éloigner.
Je parle ici des pensées discursives et non fonctionnelles, celles qui se tournent vers le passé ou le futur : je regrette, j’ai peur, si seulement, c’était si bien avant, j’espère que, si seulement… et bien d’autres encore.
La fin de la souffrance réside dans un « Voir ».
Voir qu’elles ne sont pas la réalité, qu’elles passent, comme les volutes de fumée.
Voir qu’elles n’apparaissent pas à «moi» en tant qu’individu mais en «Moi » Êtreté.
La pensée n’a aucun pouvoir en tant que simple pensée.
La souffrance émerge lorsque son contenu est cru réel sans qu’il ne soit jamais remis en question.
Il est pris pour la réalité, il devient notre réalité.
Prendre alors un grand temps de respiration.
Puis se laisser interroger la pensée.
Ce qu’elle raconte est-il vraiment vrai ?
Suis-je certain à 100%, sans aucun doute possible ?
Voyez qu’en réalité que, très souvent, nous ne savons pas vraiment.
Laissez alors résonner « je ne sais pas ».
Déposez-vous en Cela.
Sans aucun désir, aucune volonté.
Simplement Être Cela.
Laissez les sensations corporelles présentes investir l’organisme sans aucune étiquette, elles sont toutes les bienvenues.
Puis laissez un doux sourire se poser sur ce qui est là.
Ce sourire est le sourire de l’Être, Celui qui ne juge pas, Celui qui est accueil, Celui qui est libre de ce qui survient, Celui qui sait que ce qui est là n’est qu’une histoire sans consistance, Celui qui aime inconditionnellement.
Et devenez Sourire.
Il est votre Nature même.
– Marion Renault
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UN SEUL COEUR
22 décembre 2021

quand on sentira, au fond de notre coeur, que tous nos coeurs ne font qu’un, il y aura espoir de s’en sortir… car ensemble, qu’ensemble…
quand on commencera à ressentir que tant que les besoins fondamentaux du dernier d’entre nous ne seront pas comblés, il y aura espoir de paix sur terre pour les gens de bonne volonté… et de ceux de moins bonne aussi… car la volonté est difficile à mesurer…
quand on commencera à sentir que tous et chacun de nos coeurs ne battent qu’au même et seul rythme, il y aura espoir d’un grand poupoum poupoum universel… de multiples corps, qu’un seul coeur… poupoum poupoum…
quand on sentira chacun chacune de nos frères et soeurs réellement dans notre propre coeur comme nos frères et soeurs de coeur, on sera au seuil d’un grand jour…
quand on arrêtera de se considérer comme séparé(e) du reste du monde, comme un membres à part du grand corps social, notre vision s’élargira…
quand on arrivera au bout de ce cul-de-sac individualiste, une nouvelle voie s’ouvrira pour l’ensemble de l’humanité…
alors souhaitons le… souhaitons-nous le…
et comme le Bouddha, tenons-nous à la porte et assurons-nous que tout le monde soit passé pour entrer…

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PAIX ET GUÉRISON POUR TOUS\TES
21 décembre 2021

– Prière Bouddhiste Tibétaine
grosse période que l’on vit ces jours-ci, ces années-ci…
mais pour la plupart d’entre nous, nous avons la chance et le privilège de les vivre bien logé(e), nourri(e), branché(e)s et diverti(e)s, le corps et le coeur au chaud… mais ce n’est pas le cas de tous et toutes… pensées vers vers eux et elles… portons-les en nos coeurs…
en ce temps de l’année où l’élan va normalement aux réunions et aux réjouissances, trouvons en nous cet espace festif, cet espace de paix et de calme…
prenons soin des quelques-un(e)s que nous avons la chance de côtoyer au quotidien si tel est le cas, ou doublement de nous-même si nous vivons seul(e)… et sentons ce fil d’argent invisible qui nous relie tous et toutes…
et souhaitons le mieux et le meilleur à tous les hommes et les femmes de bonne volonté, et encore davantage à ceux et celles de mauvaise volonté, car eux et elles qui en ont probablement le plus besoin, qu’ils/elles le sachent ou pas, qu’ils/elles le veuillent ou pas… sans rien forcer…
tout à fait normal de vouloir le mieux et le meilleur pour soi, mais comme nous ne sommes pas séparés du reste du vivant, bien incomplet dans un monde où ce n’est pas le cas pour tous ni toutes, en particulier les plus jeunes et les plus vieux, ceux et celles qui en ont le moins ainsi que ceux et celles qui ont le plus besoin…
peut-être là l’une des plus grande leçons que tente de nous apprendre la ptite bibitte numéro 19… ainsi que ses frères et soeurs…
en terminant, je partage avec vous une belle prière découverte dans le cadre de nos travaux du Santo Daime…
CLÉ DE L’HARMONIE
Je souhaite l’Harmonie, l’Amour, la Vérité et la Justice à tous mes frères et sœurs.
Avec les forces réunies des vibrations silencieuses de nos pensées, nous sommes forts, sains et heureux, constituant ainsi un lien de fraternité universelle.
Je suis satisfait et en paix avec l’Univers entier, et je souhaite que tous les êtres réalisent leurs aspirations les plus intimes.
Je rends grâce au Père invisible d’avoir établi l’Harmonie, l’Amour, la Vérité et la Justice entre tous ses frères et sœurs.
Ainsi soit-il.
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INTERVALLE INSPIRÉ
17 décembre 2021

depuis quelque temps, plus rien ne tient… plus rien de l’illusion à laquelle qu’on aimait croire ne tient… celle qui veut que ça va durer toujours, qu’on peut prévoir et planifier ce qui se passe et va se passer… et autres tutti quantis…
mais pourtant, tout passe et passera…
et entre chaque inspiration, il y a une infinité de présence possible… même chose entre chaque expiration… un point mort plein de vie, une intervalle existentielle…
durant son incarnation, Osho nous a dit souvent d’explorer l’espace entre chaque respiration… cet espace ou aucun air n’entre ni ne sort… de porter notre attention sur ce point…. et depuis, j’ai toujours été porté vers cet intervalle mystérieux, ce nowhere, ce now here…
quand tout tourne, tout se bouscule, que tout spinne autour et en nous, une point de repère précieux… essayez pour voir… surprenant… mais revenez 😉
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OUTCH OUTCH
16 décembre 2021
depuis une semaine, mon genou gauche enfle à vue d’oeil… et fait mal en ta… je suis chanceux car j’ai un RDV chez mon médecin demain… voyons voir…
en attendant, je fais mes recherches… quand on a mal, on a tout à coup de la compassion et de l’empathie pour quiconque a souffert, souffre ou pourrait souffrir éventuellement… car on sait ce que c’est… pas savoir comme dans savoir, savoir comme avoir la souffrance en soi, la porter en soi au quotidien… j’ai mal ou je suis mal ?
de mon côté, je suis doublement chanceux car j’ai la meilleure voisine d’amour du monde qui prend soin de moi… mon plus grand défi consiste seulement à apprendre à recevoir ce soin… soin soin…
car comme plusieurs d’entre vous probablement, plus facile pour moi de me cacher sous ma couette et d’attendre que ça passe… mais j’apprends… et ma Elsa est vraiment généreuse… merci ma chérie…
j’avais seulement envie de partager cette petite tranche de vie ce matin… juste comme ça… pour exposer ma vulnérabilité, mon impuissance, mon humanité… unique comme chacun chacune d’entre vous le chroniqueur…
avec ce petit vidéo ci-haut en prime car aussi beaucoup dans la tête qu’on a mal quand le corps s’enflamme parait…
P.S. checkez le titre du jour et celui d’hier… petit clin d’oeil… pas mal du tchou 😉 outch !
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TCHOU TCHOU
15 décembre 2021

R: eh bien, cela nous semble clair et évident,
car ce sur quoi on porte notre attention devient réel, surtout dans le monde la peur…
Q: Alors, si on pense en termes de train qui quittent une gare, si on met trop d’emphase sur le théories du complot, en quelle réalité cela nous conduira ?
Est-ce que cela nous fera embarquer dans un train
qui va dans une direction que nous ne désirons pas ?
R: Yes
depuis quelques années, on voit de nombreuses personnes un peu obsédées par les théories du complot… sexy stuff for the mind…
probablement qu’une partie de leurs peurs et inquiétudes reposent sur une certaine base de réalité car en effet, les grandes pharmas et autres grands joueurs du domaine financier ont parfois des pratiques douteuses et des intentions pas toujours pures… et toujours in pour des profits supérieurs…
mais de là à ne voir que ça, à voir ça partout, à voir le monde qu’à partir de ce spectre et ne diffuser de l’info qu’en ce sens à tout écran va probablement les mener vers une destination indésirable…
le monde a la couleur de nos lunettes…
sans se cacher la face, important de garder un certain équilibre, une lucidité éclairée et branchée sur le coeur… car la plupart des êtres humains sont des gens bons, des gens de coeur et même plusieurs des gens qui travaillent pour les grandes pharmas se soucient du bien-être de tous… même si certains sont surtout obnubilés par les profits à tout prix…
à nous de développer le discernement, l’équilibre et la bienveillance…
et de prendre soin avec quoi on se nourrit car à force de trop manger de junk news, on finira par faire une indigestion merdiatique…
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MATIN DE PETITS RIENS
14 décembre 2021

ce matin, en cherchant une image et un thème à faire bla bla autour de, je n’ai rien trouvé qui m’allumait le clavier… alors comme je n’avais pas envie de dire quelque chose de particulier, j’ai plutôt opté d’écrire pour rien… rien d’autre que ce qui m’habite ce matin…
une sorte de calme généralisé dans mon ptit corps malgré un genou enflé qui crie sa présence et fragilise ma démarche…
un genre de paix tranquille et simple, douce, ordinaire d’un début d’hiver, un peu à l’image de cette photo ci-haut…
nous sommes actuellement dans la semaine des jours les plus courts de l’année… d’ici le 21, de moins en moins de lumière… jusqu’à l’équinoxe de la semaine prochaine qui ramènera espoir et promesses de lumière en nos coeurs… et nos yeux…
semaine pré-fêtes dont on ne connait pas la teneur à cause d’on sait quoi… ici dans notre home, ma voisine d’amour et moi on a seulement envie d’un peu de rien, de repos, de marches en forêt, de vide et de silence… l’esprit fondamental de Noël quant à moi…
car ça tourne vite autour de nous ces jours-ci…
incertitude, inquiétude, appréhension et chaos social qui se traduit inévitablement sur et dans les individus qui composent ce dit corps social… comme ça bouge autour, qu’en soi qu’on peut trouver un peu de calme et de quiétude…
ralentir alors, rétrécir notre champs d’action, et revenir à la maison, cette partie de soi qui ne fait qu’un avec l’ordre supérieur à l’apparent chaos environnant… car tout roule dans l’ordre des choses… parfaite imperfection…
malgré une apparence de chaos en ce bas monde, tout se déroule tel que prévu et tout est parfait… I’ll buy that… car pourquoi les choses telles qu’elles sont si elle devaient être autrement ? la question se pose…
alors en petit matin tranquille et calme, ni chaud ni froid, entamons cette journées sans trop d’attentes, sans trop de projets ambitieux car la non-ambition est synonyme de l’acception de ce qui est… tout simplement…
bon petit matin tout ordinaire alors…

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CRÉATEUR/TRICE DE SA SOUFFRANCE
13 décembre 2021

est lorsque tu commences à prendre conscience que tu es le créateur/trice de ta propre souffrance
– Osho
j’ai posté pas mal de mots d’Osho récemment car il aurait eu 90 ans le 11 du 12… ses mots étaient partout sur mon FB – car j’y ai beaucoup d’ami(e)s Osho lovers… alors pardonnez-moi mon zèle d’Osho… ah l’amour 😉
après près de 40 ans de disciplitude (un mot que j’ai découvert récemment), je suis encore ébloui de la justesse et la finesse des bons mots de mon beloved Master… bene dictions…
comme ceux-ci…
le premier pas vers la maturité est lorsque tu commences à prendre conscience que tu es le créateur/trice de ta propre souffrance…
ailleurs, il disait aussi ceci:
« L’esprit ordinaire rejette toujours la responsabilité sur quelqu’un d’autre.
C’est toujours l’autre qui te fait souffrir.
Votre femme te fait souffrir, votre mari te fait souffrir, tes enfants te font souffrir, ou le système financier, la «société», le capitalisme, le communisme, le fascisme, l’idéologie politique dominante, la structure sociale, ou le destin, le karma, Dieu, peu importe…
Les gens ont des millions de façons de se soustraire à leurs responsabilités. Mais au moment où tu dis que quelqu’un d’autre – x, y, z – te fait souffrir, alors tu ne peux rien faire pour le changer. Que peux-tu faire ?
Quand la société changera, que le communisme s’imposera, et qu’il y aura un monde sans classes, alors tout le monde sera heureux….
Avant, ce n’est pas possible. Car comment être heureux dans une société pauvre ?
Et comment être heureux dans une société dominée par les capitalistes ?
Comment être heureux dans une société bureaucratique ?
Comment être heureux dans une société qui ne te laisse pas la liberté ?
Des excuses et des excuses et des excuses – des excuses seulement pour éviter une seule idée : je suis responsable de moi-même…
Personne d’autre n’est responsable de moi ; c’est absolument et entièrement ma responsabilité.
Qui et quoi que je sois, je suis ma propre création.
Voici le sens du troisième sutra:
Concentre tous les blâmes en un seul.
Et celui-là c’est toi.
Une fois cette intuition établie : « Je suis responsable de ma vie – de toute ma souffrance, de ma douleur, de tout ce qui m’est arrivé et m’arrive – je l’ai choisi de cette façon ; ce sont les graines que j’ai semées et maintenant je récolte la récolte ; Je suis responsable » – une fois que cette intuition devient une compréhension naturelle en vous, alors tout le reste est simple.
Alors la vie commence à prendre un nouveau tournant, une nouvelle dimension commence à s’ouvrir.
Cette dimension est la révolution, la mutation – parce qu’une fois que je sais que je suis responsable, je sais aussi que je peux l’abandonner à tout moment si et quand je le décide.
Personne ne peut m’empêcher de le laisser tomber.
Quelqu’un peut-il t’empêcher de laisser tomber ta misère, de transformer ta misère en bonheur ? Personne.
Même si tu es en prison, enchaîné, emprisonné, personne ne peut t’emprisonner ; ton âme reste toujours libre.
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AVEC LA FOI TOUT PASSERA
10 décembre 2021

et de laisser cet état de fait être présent jusqu’à ce que la lumière revienne…
– Anne Lamott
ma chronique d’hier a provoqué pas mal de mouvement sur le forum d’échange des membres de la Tribu… great… nous sommes (encore) vivant(e)s…
ce matin les choses sont plus calmes autant dans mon coeur que dans la forêt car le bruit des scies à chaîne s’est tu… on dirait bien que ça va ensemble…
parlant scies à chaîne, quelqu’un a posté ceci…

peut-être bien que la job d’un arbre est de fournir le bois pour le manche de hache, tout simplement… car je ne pense pas que l’arbre ne s’en fasse trop avec le fait le fait de finir en manche de hache, en allumettes ou en 2 x 4… l’arbre ne fait que sa job d’arbre… plus philosophe que nous un arbre je crois… et zen…
c’est probablement notre peur de la mort – et du changement éventuellement – qui nous incite à ne pas vouloir que les choses changent… pour le meilleur, et le moins pire…
probablement notre peur de la mort qui nous empêche de vivre pleinement…
probablement notre peur de la mort, peur ultime dit-on, qui nous empêche d’accepter les travers de la vie… comme si la vie était censée être une ligne droite going somewhere…
pourtant on connait très bien le seul endroit où l’on s’en va avec certitude… notre corps du moins…
comme Osho l’affirme – cité par Yusuf sur le forum – continuons à chanter et à être reconnaissant pendant qu’on fonce dans le mur et dixit Yusuf: pour les quelques années restantes de ma vie, je veux continuer d’être inspiré par Zorba le Bouddha, et non par la crainte de demain… sounds good bro…
car en effet, peut-être bien que c’est un mur qui se dresse devant nous, dans lequel on fonce droit et de plus en plus vite… mais peut-être aussi qu’il y a un trou en ce mur…
peut-être que la fin du monde tel que nous le connaissons est déjà en cours et si tel est le cas dansons ! car le monde dans le quel on vit a bien besoin d’une mise à jour…
mais peut-elle c’est fin dans le sens de plus grand raffinement ?
besoin qu’on ralentisse, qu’on se respecte davantage les uns les autres et la nature et toute vie…
besoin qu’on se soutienne plus qu’on soit et qu’on possède toujours plus les uns les autres…
besoin qu’on se dépense davantage en présence plus qu’on dépense pour combler notre absence de présence à soi…
la vie continue, avec nous dedans… et en chacun chacune de nous la vie continue itou…
alors comme on le fait avec les arbres, cultivons la foi… cette foi qui inclut le fait de prendre note du bordel, du vide et de l’inconfort, et de le laisser cet état de fait être présent jusqu’à ce que la lumière revienne…
tourlou…
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AMAZONIA CANADA
9 décembre 2021
j’habite où j’habite, dans la forêt, depuis 11 ans… calme, tranquille, à flanc de montagne près de Val-David, sans voisin ou presque…
mais depuis une semaine, des rubans bleus et oranges sont apparus aux arbres pas loin d’ici… et depuis quelques jours, 2 hommes à la machinerie lourde et aux chains saws bien affilées sont en train de couper des arbres… et de mener tout un vacarme autour de notre home, et dans nos coeurs…
on a appris hier que dans un premier temps, ils feront de l’aménagement forestier sur des centaines d’acres – supervisé par un ingénieur forestier, bonne nouvelle ? sais pas – et qu’aucun développement n’est prévu… à court terme… alors so far so good for now…
mais hier, quand leur lourde et grossière machinerie enjambait les arbres tombés et frappait grossièrement en plein bois tout près des limites de notre terrain et qu’on entendait les arbres tomber avec fracas, c’est dans nos coeurs que ça pleurait… et dans nos têtes que ça résonnait…
de mon côté, j’ai eu une pensée pour les peuples de l’Amazonie – et d’ailleurs car partout la même logique assassine des profits à tout prix, mais je connais mieux cette partie du monde sous Bolsonaro – qui voient leur habitat rasé, ruiné, aplati, bulldozé, impuissants… je sais un ptit peu ce que vous pouvez vivre maintenant… empathie et compassion…
on n’arrête pas le progrès… mais on devrait peut-être… comme la logique du profit à tout prix…
le coeur du problème actuel il me semble en notre bas monde qui vole plus bas que jamais il me semble… même si… on garde espoir… même si…
ah ce complet non-respect de notre terre… le désir de l’exploiter pour son petit profit personnel que l’on veut le plus gros possible… jusqu’à s’en faire disparaître l’humanité en nous et partout… crise climéthique…
mais en même temps, je garde espoir… espoir que quelque chose va sonner le réveil… wake-up call needed dear God… ou quiconque up there… ou in here… dans nos coeurs…
facile de dire d’observer ses pensées et ses émotions quand les choses se passent ailleurs et ne nous touchent pas personnellement… plus délicat quand le bruit des arbres qui tombent assourdit notre coeur de peur…
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partage spontané de ma Elsa sur sa page FB…
Mon voisin est personne.
Depuis quelques jours je sais qu’il existe, même si je ne l’ai jamais vu et que je ne le verrai probablement jamais…
mais ce matin il a envoyé deux hommes couper des arbres dans la forêt. Dans SA forêt.
Forêt ou on allait marcher, respirer, écouter le silence, les oiseaux… entre autres.
Mais pas ce matin.
Non, ce matin, j’y suis allée pour regarder deux hommes faire leur travail, faire leur job, une job comme tant d’autres.
Je suis restée planté là à les regarder pendant environ quinze minutes, juste assez longtemps pour voir un bel érable tomber de ton son long.
Il n’y en a pas beaucoup d’érables ici, dans les Laurentides.
Ce sont surtout des épinettes et des sapins.
Oh, pendant que je vous écris, j’entends un autre arbre tomber.
C’est beau le son d’un arbre qui tombe, dramatiquement lourd ce craquement… entouré du cri de la chainsaw… magnifique.
Je comprends que c’est la vie et que tout le monde a le droit, que dis-je, le privilège de couper des arbres sur leur terrain, pour en soustraire le plus de profits possibles et dans ce cas-ci, pour y faire un développement ou des maisons seront construites.
C’est okay, on est Amérique du nord après tout !
Ce qui me gratte le bobo ce matin, c’est que mon voisin, c’est personne.
Il n’est pas venu me voir pour me dire bonjour et m’expliquer ce qu’il allait faire dans SA foret.
Vous me direz que personne ne fait ce genre de politesse de nos jours et je vous l’accorde, mais ce qui est malaisant c’est qu’il n’a même pas de nom ce voisin… il est une fiducie (jusqu’en Suisse de ce que j’en comprends) …
et on ne sait pas trop ce qu’elle fait à part investir…
et couper du bois juste à côté de chez nous ce matin.
Elle est aussi établie au Québec depuis 1960.
Je lui ai envoyé un courriel avant-hier, lui demandant quels étaient les plans pour son beau terrain d’à côté… sans réponse.
Même pas un accusé de réception.
Il n’y pas de numéro de téléphone non plus, personne à qui pleurer.
Je comprends que personne n’a de compte à me rendre, nous vivons, après tout, dans une démocratie, un pays libre, oui oui.
Ce qui gratte mon cœur ce matin toutefois, c’est de voir ce microcosme de notre monde se jouer juste à côté de moi, ici maintenant, encore et encore. Des investisseurs anonymes font ce qu’ils ont à faire pour faire ce qu’ils font de mieux, de l’argent, du profit, sans que personne ne sache à qui cela sert au bout du compte.
On ne sait pas dans les poches de qui l’argent s’en va mais on se doute bien que ce n’est pas ici que la majeure partie sera redistribuée.
Oui, il y a bel et bien deux hommes qui travaillent fort ce matin, des bûcherons, possiblement au moins un ingénieur forestier même.
Chacun fait sa job, sans trop poser de questions, il faut bien vivre et manger.
Une famille viendra s’établir ici, ou douze et c’est formidable.
Il fait si bon vivre en pleine nature.
The more the merrier !
Grand privilège et ce n’est pas du sarcasme cette fois !
À la municipalité, on nous assure que seulement 20% des arbres seront coupés. Un arbre sur 5.
Rien de bien dramatique.
Je me demande ce qui arrive quand les fiducies perdent 20% de leurs acquis…?
Est-ce que ça leur fait mal ?
Comment ça fonctionne ?
Ils rebondissent et investissent ailleurs j’imagine. Mais la forêt, elle met du temps à se remettre, comme tous les arbres sont reliés sous la terre… ce sont les racines, les champignons et toute la magie qui se brise…
ah, un autre arbre vient de tomber…
ils travaillent vraiment bien ces deux hommes.
Je ne sais pas qui les a engagés, assurément quelqu’un qui connait bien son travail.
20% de la forêt qui disparaît à côté de chez nous, ça fait quoi ?
Je ne le sais pas.
Mais je sais que quand on construit des maisons dans la forêt une collée sur l’autre, ce n’est plus une forêt, c’est un projet domiciliaire.
Ah, j’entends un autre arbre tomber.
Et puis les arbres et les champignons n’ont qu’à développer leur talent télépathique… c’est désuet des racines qui se relies les unes aux autres pour communiquer, se nourrir, se supporter.
Comme nous les humains, de moins en moins connectés les uns aux autres, bien divisés dans nos opinions, parce que l’on sait ce qui est juste et bon.
Alors les arbres, les animaux et les champignons n’ont qu’à s’adapter eux aussi, on n’arrête pas le progrès comme ils disent – c’est qui qui dit ça pour vrai ?
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CERCLE VICIEUX
8 décembre 2021

n’est qu’une diarrhée d’idées,
qui tournent en boucle compulsivement,
sans arrêt, tout le temps…
– Sadhguru
dans le vôtre aussi ? incroyable non ? tout ce stock de vieilles idées qui roulent en boucle, day in day out comme disent les anglos… et même la nuit…
un peu lassant à la longue… et faut surtout pas prende ça pour du cash car même pas nos propres idées…
mais comme ça a l’air que ça n’arrêtera pas de sitôt, ni de sitard 😉 on continue d’observer, de regarder, de prendre note… sans – trop – juger ni discriminer, sans nier ni refouler, sans repousser non plus car sinon ça se loge probablement ailleurs dans le corps… ou ailleurs…
incroyable la longue file d’idées, concepts, mots divers avec ou sans liens qui nous passent par le cerebelum non ?
une chance qu’on a appris à ne pas s’identifier à cette giblotte, bouette, slush, magma, name it comme vous voulez…
une chance qu’on sait que ces choses qui passent en nous ne sont pas nous, qu’une infinie projections de désirs, peurs, pensées divers… miscellaneous disent aussi les anglos…
alors quand plus rien n’y fait, c’est le temps de méditer… car a tous et toutes besoin de méditer et de se la fermer une fois de temps en temps…

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Lettre de JACK KEROUAC à son ex-femme… –
‘J’ai beaucoup de choses à t’apprendre maintenant,
au cas où nous nous rencontrerions,
concernant le message qui m’a été transmis
sous un pin en Caroline du Nord
par une froide nuit d’hiver au clair de lune.
Il est dit que Rien n’est jamais arrivé, alors ne vous inquiétez pas.
Tout est comme un rêve.
Tout est extase, à l’intérieur.
Nous ne le savons tout simplement pas à cause de nos pensées.
Mais dans notre véritable et bienheureuse essence de l’esprit est connue
que tout va bien pour toujours et pour toujours et pour toujours.
Ferme tes yeux,
laisse tomber tes mains et tes nerfs,
arrêter de respirer pendant 3 secondes,
écoute le silence à l’intérieur de l’illusion du monde,
et tu te souviendras de la leçon que tu as oubliée,
qui a été enseigné dans d’immenses voies lactées
d’innombrables mondes nuageux
il y a longtemps et même pas du tout.
Tout cela est une vaste chose éveillée.
Je l’appelle l’éternité dorée.
Il est parfait.
Nous ne sommes jamais vraiment nés,
nous ne mourrons jamais vraiment.
Cela n’a rien à voir avec l’idée imaginaire
d’un moi personnel,
d’autres moi,
beaucoup de soi partout,
ou un soi universel.
Le moi n’est qu’une idée, une idée mortelle.
Ce qui traverse tout est une chose.
C’est un rêve déjà terminé.
Il n’y a rien à regarder les montagnes pendant des mois.
Ils ne montrent jamais aucune expression,
ils sont comme un espace vide.
Pensez-vous que le vide de l’espace s’effondrera un jour.
Les montagnes s’effondreront, mais le vide de l’espace,
qui est la seule essence universelle de l’esprit,
le seul vaste éveil,
vide et éveillé,
ne s’effondrera jamais parce qu’il n’est jamais né.
Le monde que vous voyez n’est qu’un film dans votre esprit.
-Jack Kerouac.
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FRIENDS FOREVER
7 décembre 2021

ne fais jamais de distinction entre toi et la vie…
ne fais jamais de distinction entre toi et le monde…
ne fais jamais de distinction entre toi et l’existence…
ne fais jamais de distinction entre toi et l’univers entier…
nous sommes un… – Veeresh
je vous parlais l’autre jour de mes maîtres et mentors… Veeresh est tout ça et surtout, un ami pour l’éternité…
ci-bas, un montage photo lors de la célébration de ses 75 ans en 2013 décrivant mieux qui il est que mes mots ne sauraient le faire… alors qu’il était encore dans son corps… désormais, il est pour toujours dans mon coeur…
avec Veeresh, Geety et Dharmaraj, the boys…

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6/12/1989
6 décembre 2021

ce matin en cherchant un sujet pour faire tap tap, que la date qui se met dans le chemin entre mes doigts et les mots…
le cas pour tous les 6 décembre depuis 1989… il y a de ces dates…
à ce moment-là, j’étais à Montréal pour travailler pendant quelques mois pour faire des sous pendant quelques années passées à la Humaniversity en Hollande – chez Veeresh pour les intimes… pour y retourner…
je conduisais un autobus scolaire pour une petite garderie privée quelque part dans CDN, près de l’U de M… pas d’accompagnateurs/trices, des ptits bouts de 3-4 ans plein le navire, ça swignait dans le back du bus…
je me souviens comme si c’était aujourd’hui… car c’est encore aujourd’hui… éternelle jour de la marmotte…
pendant ma run de fin de journée ce jour-là de la fin de l’année 1989, il s’est tout à coup mis à apparaitre des millions d’autos de police, ambulances, camions de pompiers et autres sirènes plus stridentes les unes que les autres… CDN était devenu jaune orange et criant d’urgence, de souffrance, d’impatience… même si on ne savait pas encore l’ampleur du drame…
something’s happening me disais-je (je vivais à l’étranger depuis un bout et pensais en anglais…)
puis c’est seulement plus tard en soirée qu’on a appris… quel drame… bée la bouche, et gros le coeur…
et quoi dire ? surtout en tant qu’hommes, que gars… pas vraiment le droit de parler…
et toutes ces années plus tard, pas certain que ça ait beaucoup évolué… quand on regarde le nombre de féminicides, de tireurs au large…
comment fait-on pour vivre avec cette folie environnante ?
que fait-on pour changer les choses ?
tant de questions sans réponse pendant que des vies se perdent et se prennent, par la force, par la peur…
avoir l’humilité d’admettre que tout ce que l’on peut faire c’est du mieux qu’on peut autour de soi, à notre petite échelle…
et avoir une pensée pour ces filles qui ne seront jamais devenues femmes jusqu’au bout, ces jeunes qui se font tirer au hasard…
y a pas de hasard ? vraiment ?
moi je ne suis pass capable d’affirmer ça…
paix sur la terre, aux hommes de folle volonté, et sécurité pour toutes les femmes… et pour tout le monde… quand les hommes vivront d’amour…
respect… et paix aux familles et proches…
Geneviève Bergeron (née en 1968), étudiante en génie civil.
Hélène Colgan (née en 1966), étudiante en génie mécanique.
Nathalie Croteau (née en 1966), étudiante en génie mécanique.
Barbara Daigneault (née en 1967), étudiante en génie mécanique.
Anne-Marie Edward (née en 1968), étudiante en génie chimique.
Maud Haviernick (née en 1960), étudiante en génie des matériaux.
Barbara Klucznik-Widajewicz (née en 1958), étudiante infirmière.
Maryse Laganière (née en 1964), employée au département des finances.
Maryse Leclair (née en 1966), étudiante en génie des matériaux.
Anne-Marie Lemay (née en 1967), étudiante en génie mécanique.
Sonia Pelletier (née en 1961), étudiante en génie mécanique.
Michèle Richard (née en 1968), étudiante en génie des matériaux.
Annie St-Arneault (née en 1966), étudiante en génie mécanique.
Annie Turcotte (née en 1969), étudiante en génie des matériaux.
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MOTS D’ATI À VOUS AMI(E)S
5 décembre 2021

petit message administratif en ce blanc dimanche petit matin pré hivernal du début décembre dans le grand now…
presque 8 mois que cette nouvelle Tribu se déploie… ça a commencé par quelques méditations en ligne pour soutenir un ami qui vivait un traitement de chimio… et ça continue… jusqu’à maintenant, ça se développe chaleureusement, lentement et organiquement…
MERCI À VOUS TOUS/TES pour ce précieux soutien que le vôtre… et votre présence toujours délicate et appréciée…
cette Tribu est encore toute petite, qu’une trentaine d’âmes vives… important pour moi de ne pas ouvrir trop vite ou trop large, de ne pas vendre l’accès à ce groupe à trop grande échelle, que ce groupe ne soit pas sponsorisé comme nous l’offre si monétairement FB… important pour moi que ça grandisse de coeur à coeur, d’âme à âme, un coeur, une bouche et 2 oreilles à la fois… plus une famille qu’une foule nous sommes… et deviendrons…
dès le début, j’ai voulu garder le coût d’abonnement à la Tribu le plus abordable possible, pour cela qu’il y a une formule à 10 $ ou 20 $ (environ 8$ ou 16$ par mois quand on s’abonne à plus long terme) selon vos capacités de payer, et/ou vos limites d’être en ligne…
pas in pour les bidous avec cette nouvelle Tribu, plus pour le partage de la méditation et de nos talents respectifs, et pour soutenir la connexion de nos coeurs et nos âmes… séparément, et ensemble…
d’ailleurs quelques personnes sont membres gratuitement car plus limitée$ sur ce plan 😉 toujours un plaisir de donner un coup de main… et l’un des objectifs de la Tribu d’ailleurs, la collaboration et la coopération 😉
par contre, tout en voulant conserver les coûts au minimum, je me préoccupe de maintenir une certaine équité entre les gens des deux types d’abonnement, voulant tout de même en donner pour leurs bidous aux gens qui contribuent un peu plus…
c’est pourquoi les gens qui contribuent un peu plus en auront un peu plus… s’ils/elles en veulent un peu plus… déjà ils/elles peuvent faire partie des groupes d’hommes ou de femmes et peuvent avoir accès aux musiques et bouts de discours d’Osho…
alors en ce sens, à partir de janvier, plus de happenings seront offerts en priorité à la gang à 20… sorré, pas encore trouvé de meilleur nom…
pour décembre, toutes les activités continueront d’être offertes à tous peu importe votre type d’abonnement et on verra en janvier comment on fonctionnera…
aussi, si vous aimeriez offrir des événements aux gens de la Tribu (bénévolement), je vous invite à me contacter personnellement pour en discuter… prenez note qu’il faut toujours se prendre un peu d’avance car on planifie le mois suivant dès le début du mois actuel… oui déjà en train de planifier janvier…
en terminant, chères vieux/eilles ami(e)s ou nouvelles connaissances, je tiens de nouveau à vous remercier de faire ce voyage inconnu en ces temps incertains ensemble…
et à soutenir ce projet qui, je le sens deep deep down, sera de plus en plus nécessaire dans les temps prochains… car le voyage sera de plus en plus intérieur… et en solo, mais ensemble… malgré la distance car le coeur ne connait ni temps ni distance…
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DISCIPLE IN
3 décembre 2021

j’ai vu passer ça il y a quelques jours sur FB… autant dans un premier temps ça m’a fait rire un peu, autant par la suite s’est ajoutée une petite teinte de jaune à mon sourire…
ça a ben l’air qu’on en est rendu(e)s là mes ami(e)s…
un cours – sponsorisé sur FB et en ligne – pour réussir son discipulat… ben oui, discipulat est la traduction française de discipleship… une autre affaire d’apprise…
en allant voir un peu le site en question, j’ai vu que c’est une organisation chrétienne… rien contre Jésus, au contraire, mais en même temps, pas très surpris car parmi les plus prosélytistes et preachers au fil de l’humanité, les chrétiens n’ont jamais donné leur place… et pas toujours pour le mieux comme on s’en rend compte de plus en plus avec les pensionnats…
pas très surpris non plus de voir passer cette offre considérant la période actuelle… free for all et en même temps, no free lunch…
mais un peu surpris tout de même car le discipulat n’est pas très en vogue ces temps-ci en cette ère d’individualisme, de do it yourself et de be your own guru…
en fait on peut même les congédier nos gourous désormais…

alors les discipleship made easy et succeed your discipleship, vraiment pas certain pour ma part…
car personnellement, je suis moi-même pas mal disciple…
j’ai – ou lui qui m’a eu ? – un maître depuis presque 40 ans, Osho… qui a quitté son corps en 1990… mais j’ai eu la chance de m’assoir avec lui à quelques reprises avant qu’il quitte le navire… unique présence…
j’ai aussi étudié longtemps avec Veeresh, qui se désignait lui-même en tant que Man of Osho, un de ses disciples lui aussi, et mon mentor depuis 35 ans… friendship forever était son message, et ses techniques plutôt rock n roll et innovatrices…
mais friends forever nous sommes devenus for sure… et le sommes encore et toujours 6 ans après le passage de son corps… car tout ce que l’on vit avec des êtres si proches demeure avec nous à chaque moment, et pour l’éternité…
et comme si ce n’était pas suffisant, depuis une quinzaine d’années, mon coeur et mon âme suivent aussi la voie du Santo Daime et de Mestre Irineu… relation mystérieuse qui me flabbergaste sans cesse et de plus en plus…

alors pas moi qui va congédier ses gourous for sure… car si riches les leçons apprises et qui continuent d’être apprises même s’ils sont morts tous les 3… jamais bien loin quand l’amour et la foi sont dans le coeur…
depuis quelques temps, ils sont nombreux les maîtres, enseignants et gourous à avoir été tombés de leur chaise/piedestal… il en reste encore quelques-uns encore sur la job… Mooji, GuruDev, Eckart Tolle, et quelques autres… mais la forme change…
depuis quelques années, les histoires croustillantes fusent d’un peu partout au sujet des gourous et maîtres… surtout des hommes en passant, mais ça c’est une autre histoire… qui n’est pas si différente du reste j’imagine…
n’ayant pas suivi le cours ci-haut, je ne sais toujours pas ce que c’est de réussir son discipulat… et pas vraiment envie d’apprendre dans un cours…
pour moi, le discipulat est principalement une histoire d’amour, de coeur, et surtout un grand grand mystère… et comme on dit, pas le disciple qui choisit le/la maître, plutôt dans l’autre sens si relation il y a…
et en même temps n’importe qui et n’importe quelle situation peut nous enseigner de précieuses leçons… la vie est la plus grande maîtresse…
mais attention de ne pas têter le doigt qui pointe la lune… focus on the moon…
certains êtres qui sont passés sur ce chemin avant nous ont des trésors à partager… pas qu’on doive les suivre aveuglément, ou faire ce qu’ils disent… que des inspirations, des modèles, des trésors…
comme je suis en train de rédiger mes mémoires, car je me trouve si chanceux d’avoir rencontré des êtres d’une telle richesse de ces êtres trésors et jalons centraux dans ma vie, j’expliciterai probablement davantage sur ce thème éventuellement…
à suivre…
et tenez, en voici un autre précieux que je viens de découvrir…
https://www.youtube.com/watch?v=jzdYzu2236Q
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PARADICI
2 décembre 2021

ah ce cher paradis… clairement pas un endoit en effet 😉 par happinez…
avant on faisait tout en ce bas monde en espérant y atterrir de l’autre côté de cette vie-ci… on réprimait nos bas et hauts instincts, on se sacrifiait, on se limitait à ce que l’église nous disait quoi faire…
maintenant, plusieurs veulent le paradis à chaque moment… right here right now pis pas plus tow…
vivre le moment présent totalement, squeezer tout le jus pendant que l’orange est belle et ronde, pendant que le body est à son max, profiter de la vie pendant qu’elle nous passe dedans et autour…
plus tard ? bof ! on verra ben…
et entre les deux, se développe une zone de complète acceptation de ce qui est, ni avant ni après… ici et right now… une lucidité bienveillante, une acceptabilité de tout ce qui est tel que c’est… en soi comme autour… tout simplement, tout bonnement…
zennement…
car…
le paradis est juste ici, sous nos deux pieds, et dans notre tête et notre coeur…
Tu vas tout perdre.
Ton argent, ton pouvoir, ta renommée, ton succès, peut-être même ta mémoire. Ton look aussi.
Des êtres chers mourront.
Ton propre corps finira par s’affaisser.
Tout ce qui semble permanent est absolument impermanent et sera brisé.
L’expérience va progressivement, ou moins progressivement, te soutirer tout ce qu’elle peut te soutirer.
S’éveiller, c’est faire face à cette réalité les yeux ouverts et ne plus se détourner.
En ce moment, nous nous tenons sur une terre sacrée et sainte.
Car ce qui sera perdu n’a pas encore été perdu, et réaliser cela est la clé d’une joie indicible.
Qui que ce soit ou quoi que ce soit dans ta vie en ce moment ne t’a pas encore été enlevé.
Cela peut sembler évident, mais le fait de vraiment savoir que c’est la clé de tout, du pourquoi, du comment et du comment de l’existence.
L’impermanence a déjà rendu tout et tout le monde autour de toi si profondément saint et significatif et digne de ta déchirante gratitude.
La perte a déjà transfiguré ta vie en un autel.
– Jeff Foster
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CA$HALLÔ
1er décembre 2021

scandalisé, un ami m’a fait parvenir récemment le titre d’un article relatant que les profits des pharmaceutiques résultant des ventes de vaccins sont de l’ordre de 1000 $ par seconde… good for them que je me suis dit…
pour avoir étudié les substances psychoactives licites comme illicites et les diverses tentatives de contrôle et de mise en marché pendant de nombreuses années, je sais avec mous et durs détails 😉 que les big pharmas font des profits plus que considérables, outranciers même… tout en affichant parfois une éthique plus que douteuse…
tout comme tant de sportifs professionnels, de stars des divers écrans et autres grandes VIP publiques et impudiques… comme le monde des corpos en général… ca$h toute$ voile$ devant et pleines les poches…
mais comme on dit, certaines personnes sont si pauvres que tout ce qu’elles ont pour se mettre sous les dents de leur satisfaction dans la vie repose sur le cash… pauvres eux/elles autres…
personnellement, je trouve que tant qu’on a un toit au-dessus de notre tête, un peu de menoum menoum dans le frigo, quelques ami(e)s de coeur, de la nature autour de soi et un peu de créativité à exprimer, nous sommes plus que comblé(e)s…
le ca$h, même s’il en faut assez pour payer les bills of course, c’est de l’extra, du bonus… de la cerise sur le dimanche…
car ce que je remarque en général chez mes ami(e)s qui ont du bidou, c’est que plusieurs d’entre eux ont peur de le perdre, ou même d’en avoir moins… et pourtant, pas mal ça la vie, se délester…
et je remarque aussi que ceux qui courent après la sécurité courent de plus en plus vite… et ont de plus en plus peur…
et que ce dit bidou n’amène pas automatiquement la joie et la paix…
alors pas automatique du tout la relation bidou$ = $ati$faction…
car avec le ca$h, il semble que plus on en a plus on en veut… demandez aux Besos et Musk de ce monde… et à tous les PDG VIP qui n’ont que les profits au bout du nez, et la poche…
le désir est un muscle qui ne se ramollit pas si facilement… il croit avec certains usages… sans cesse, sans fin… plus on en a, plus on en veut…
car tant que l’insécurité se terre au fond du coeur des hommes – et des femmes mais en général ça semble un peu plus répandu dans la bourse des hommes – aucun montant ne saura remonter le moral…
car la sécurité ne s’achète pas, même si elle est louable… la sécurité n’est pas un statut social qui s’achète avec du bacon ni des tonnes de zéros après les autres nombres, la sécurité est un état intérieur…
et la richesse ? une façon d’être… qui n’a rien à voir avec la somme des $… plutôt un débordement de soi, un partage de qui l’on est, une acceptation de son bagage… tout $implement…
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CHERCHER COMME DANS ATTENDRE
30 novembre 2021

je me suis cherché moi-même et je n’ai trouvé que Dieu...
– proverbe Soufi
faites vos recherches entend-on depuis quelques années…
nous sommes plusieurs chercheurs/ses en ce monde… plusieurs à chercher… chercher quoi au juste ?
se chercher soi-même, chercher la vérité, chercher le bonheur, le sens de la vie… chercher LE secret…
ou chercher Dieu, la vie éternelle, la paix ultime, comme se chercher soi-même… mais peut-être que le problème est que l’on cherche en voulant trouver… en voulant trop trouver… ce qui tue le fun de chercher…
car le coeur de la quête consiste à chercher… à ne pas savoir, même pas savoir ce que l’on cherche… comme on dit parfois, en trop cherchant, on risque de se perdre…
mais en même temps, parfois on trouve sans avoir chercher… c’est la vie qui nous trouve, nous nous trouvons trouvé(e) par la vie… touché(e) par la grâce…
comme parfois les surprises arrivent sans qu’on s’en attende, sans qu’on les attende… attente patiente et pleine…
certain(e)s cherchent Dieu, d’autres l’attendent…
d’autres se cherchent soi-même, d’autres attendent…
certain(e)s cherchent Dieu en eux-mêmes, d’autres en dehors, d’autres se cherchent eux-mêmes, dans le monde, ou en eux…
mais au fond, probablement qu’on cherche à peu près tous et toutes la même affaire, même si nos objets de quête diffèrent…
quelque chose comme la paix de l’esprit et du coeur, le calme, la sécurité, l’enlignement intérieur, sa place dans le monde…
finalement que l’on cherche ou pas, l’idée consiste peut-être tout simplement à demeurer ouvert(e) à recevoir du mystère, tout en ne cherchant rien d’autre que ce qui est… fin équilibre…
cherchez et vous trouverez peut-être… ou pas…
ou attendez… sans attente…
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MÛRIR NATURELLEMENT
29 novembre 2021

le mûrissement naturel te fera découvrir une autre couche, une autre vérité, une autre douleur ou un nouveau plaisir, une autre sagesse, une autre ride et même un autre rêve ou possibilité…
on vieillit tous et toutes… peu importe l’âge qu’on a actuellement – ou est l’âge qui nous a ? – on est toujours plus vieux/vieille que d’autres et plus jeune en même temps… en fait notre corps vieillit car pas certain que l’âge ne soit concerné par le temps… en fait plus le corps mature et plus l’âme se révèle à nous…
je lisais récemment que selon une étude scientifique – oui m’sieurs dames s c i e n t i f i q q q u e – la décennie la plus créative serait celle de la soixantaine, suivi de la soixantedizaine, puis de la cinquantième…
parait qu’à ces âges, on possède assez d’expérience pour limiter les erreurs – ou serait-ce parce qu’on bouge moins vite ? alors que notre corps est tout de même encore assez en shape… de quoi ? autre question…
mais peu importe notre âge, si nous sommes ouvert(e) à apprendre, et à nous raffiner, la vie nous réserve toujours de nouvelles leçons, accompagnées de nouveaux devoirs… l’école de la vie quoi, avec ses leçons et ses devoirs… si nous conservons notre coeur d’étudiant(e)…
car même quand on avance en âge, on doit continuer d’avancer même si on sait de plus en plus qu’on ne s’en va pas nulle part avec les années… nulle part ailleurs qu’ici, de plus en ici, et maintenant… et souvent de plus en plus lentement, relax et plus paisible…
car vieillir comporte ses avantages… on s’en fait moins avec ce que les autres pensent de nous – car autrui existe-t-il/elle anyway ?
avec le fait de vieillir vient aussi une meilleure connaissance de soi, et la connaissance aussi qu’on ne changera probablement plus, du mois pas tant que ça… car il y a un noyau dur à qui l’on est, du moins à ce que l’on pense être… et en même temps qu’une plus grande certitude en qui nous sommes, un plus grand doute que l’on sache vraiment quoi que ce soit…
ainsi va la vie…
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ABRACADABRA
27 novembre 2021

ne parle pas négativement au sujet de toi-même, même en farce…
ton corps ne connait pas la différence…
les mots sont énergie, ils sont créateurs, ils permettent de créer…
modifie la façon dont tu parles de toi-même et tu peux changer le cours de ta vie…
car ce que tu ne changes pas, tu le choisis…
ces bons mots – bene dictions – de la part de ce héros de l’enfance de certains d’entre nous constituent de vraies perles de sagesse… art martial et littéraire… alors je n’en rajouterai pas plus…
vous les laissant à leur état brut… et possiblement que c’est votre corps physique qui les recevra directement davantage que votre tête…
allez, bon samedi…
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SACRÉ MONDE VA
26 novembre 2021

beau ça non ? ou d’une autre façon, comme le dirait Ram Dass: lorsque nous voyons l’être aimé(e) en chaque personne, c’est comme si nous marchions dans un jardin et que nous voyions des fleurs éclore partout autour de soi…

pas toujours facile à faire j’avoues, surtout avec les réseaux asociaux qui ne font pas toujours ressortir le meilleur des gens…
mais l’idée pour demeurer sain d’esprit et de coeur consiste à essayer de voir – et percevoir (comme dans voir avec un regard perçant) – le meilleur en chaque personne… peu importe le nom que l’on donne à cette partie en l’humain: sacré, beloved, bien-aimé(e), Dieu ou Déesse, Divin, le soi supérieur, name it as you wish…
car avec les zéros sociaux, on a souvent accès au pire des humains… et on dirait que notre regard est graduellement devenu méfiant, douteux, voilé de jugement, expectatif dans le sens moins noble du terme, dans le sens terne du terme…
mais un bel exercice pour se souvenir que chacun chacune que l’on croise, en personne, en images ou en mots, est la meilleure version de lui ou d’elle-même, consiste à se dire que chaque personne pourrait être notre fille, fils, père ou mère…
ça personnalise notre vision de l’autre, ça la rapproche de notre coeur, ça l’humanise… car nous sommes tous frères et soeurs pour de vrai anyway…
cette vision biaisée à la baisse du monde et des autres résulte de la virtualisation du monde qui s’est accélérée depuis quelques années: on voit le monde à-travers un filtre de protection qui discrimine, qui juge, qui nous prévient des coups bas, et des gros mots… on voit le monde à-travers nos écrans… et de tous leurs filtres…
depuis petite lurette, c’est comme si le monde était divisé en – au moins – deux: ceux et celles qui pensent comme nous, et les autres… le monde s’est polarisé et les gros mots r’volent de part et d’autre… de nos écrans…
plus difficile de percevoir le coeur des gens désormais… comme si le monde était devenu moins ouvert, plus méfiant… et plus polarisé…
même si ce n’est probablement pas si nouveau que ça car la guerre a fait tourner le monde en masse depuis des siècles…
mais désormais, c’est comme si l’inconscient collectif s’était trouvé un grand déversoir… un grand dépotoir de mots sales… qui ne traduisent que nos peurs et craintes…
alors peut-être est-il temps de retrouver nos yeux dorés, notre regard juste et bon, nos yeux compassionnés, notre coeur d’enfant…
car tout le monde il est surtout beau et gentil, même s’il a peur parfois… et qu’il se voit moins beau qu’il est…
faisons notre part pour que les choses se replacent, et voyons le bien et bon… aussi…
P.S. en commençant par soi-même of course
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COMPASSION & EMPATHIE
25 novembre 2021

constater l’injustice en ce bas monde
et ne pas lui permettre de faire pâlir notre lumière…
je suis souvent aux prises avec ce questionnement, quelque chose comme un léger malaise, qui constitue en quelque sorte une sorte de déséquilibre interne en fait : comment apprécier totalement la chance que nous avons, nous qui vivons ici en paix, dans le confort et en nature, alors que tant de gens sur la planète souffrent et vivent malaise et injustice ?
comment être 100 % reconnaissant et full gratitude alors que des millions de personnes n’ont même pas à manger ni à boire, encore moins un toit au-dessus de leur tête… quand tant d’enfants n’ont même pas un minimum en terme de besoins fondamentaux…
car si nous sommes choyé(e)s vous et moi, il est clair que ce n’est pas le cas pour tout le monde… alors comment jouir de notre vie alors que d’autres n’ont pas autant que nous ? même si, bien sûr, le bonheur ne dépend pas seulement des biens matériels…
tout de même, ça nous prend au moins la base… à manger, à boire, de la sécurité, de la chaleur minimale, autant corporelle qu’humaine… et la possibilité de se réaliser et de faire du bien… et de faire sens de cette vie…
alors, comment apprécier totalement, être reconnaissant(e) quand d’autres souffrent tant ?
grande question à laquelle je n’ai pas de réponse… pas de réponse autre que de contribuer, à petite échelle, du mieux que je peux, au bien-être général autour de moi…
car si en tant qu’humains nous ressentons de l’empathie, inévitablement qu’un certain malaise nous habitera devant l’injustice… mais on doit apprendre à vivre avec, et faire de notre mieux pour aider…
et ne pas oublier d’apprécier car ça ne sert à rien de ne pas le faire…
mais tout de même, spot mou en nous cet état de fait non ?
et pour terminer, une belle petite histoire extra ordinaire et tant humaine:
Je suis arrivé à l’adresse et j’ai klaxonné.
Après avoir attendu quelques minutes, je klaxonne à nouveau.
Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée, je pensais partir, mais finalement je me suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai toqué.
« Juste une minute », a répondu une voix de personne âgée.
Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.
Après une longue pause, la porte s’ouvrit.
Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi.
Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette, ressemblant à un personnage de film des années 1940.
À côté d’elle il y avait une petite valise en nylon.
L’appartement semblait comme si personne n’avait vécu dedans depuis des années.
Tout le mobilier était recouvert de draps.
Il n’y avait pas d’horloge sur les murs, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les comptoirs.
Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie.
« Pourriez-vous porter mon bagage jusqu’à la voiture? » dit-elle.
J’ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis suis retourné aider la femme.
Elle prit mon bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir.
Elle n’arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse.
« Ce n’est rien », je lui ai dit « J’essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée. »
« Oh, tu es un bon garçon », dit-elle.
Quand nous sommes arrivés dans la voiture, elle m’a donné une adresse, puis demanda: « Pouvez-vous passer par le centre-ville? »,
« Ce n’est pas le plus court chemin », répondis-je.
« Oh, cela ne me dérange pas », dit-elle. « Je ne suis pas pressé. Je me rends au centre de soins palliatifs. »
J’ai regardé dans le rétroviseur.
Ses yeux scintillaient.
« Je n’ai pas de famille » reprit-elle d’une voix douce.
« Le docteur dit que je n’en ai plus pour très longtemps. »
J’ai discrètement arrêté le compteur.
« Quelle route voudriez-vous que je prenne? » Demandai-je.
Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville.
Elle m’a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opérateur d’ascenseur.
Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés.
Elle m’a fait arrêter devant d’un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal où elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille.
Parfois, elle me demandait de ralentir en face d’un bâtiment particulier ou dans un coin et s’asseyait le regard perdu dans l’obscurité, sans rien dire.
Lorsque le soleil commença à rejoindre l’horizon, elle dit soudain:
« Je suis fatiguée j’aimerai que nous y allions maintenant ».
Nous avons roulé en silence à l’adresse qu’elle m’avait donnée.
C’était un petit édifice, comme une petite maison de convalescence, avec un portique pour rentrer dans une allée.
Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi.
Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame.
Visiblement ils attendaient son arrivée.
J’ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte.
La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.
« Combien vous dois-je? » M’a-t-elle demandé, en ouvrant son sac.
« Rien » lui dis-je.
« Vous devez gagner votre vie », répondit-elle.
« Il y aura d’autres passagers, » ai-je répondu.
Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade.
Elle me serra fort.
« Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame », dit-elle. «Je vous remercie.»
Je lui serrai la main, et me retournai.
Derrière moi, une porte a claqué, c’était le bruit d’une vie qui se termine.
Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course.
J’ai conduit sans but perdu dans mes pensées.
Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée.
Que se serait-il passé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère, ou à quelqu’un d’impatient et pressé ?
Et si j’avais refusé de prendre la course, ou avais klaxonné plusieurs fois, puis parti sans attendre ?
Après réflexion, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.
Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments.
Mais les grands moments sont souvent des jolis petits instants auxquels nous ne prêtons pas assez attention.»
– Kent Nerburn Chauffeur de taxi à New York …
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3-2-1 GO
24 novembre 2021

l’âme est plutôt intéressée par le voyage…
– Pattie Gonia
si vous êtes comme moi, une partie de vous est toujours un ptit peu en avant de vos souliers… moi, une grande partie du temps, souvent concerné par le un ptit ou beaucoup peu plus tard… même si on sait avec notre ptite tête de pinotte qu’il n’y a que du ici et maintenant dans la vie…
même quand on prépare le plus tard, que du ici et maintenant… car comment pourrait-il en être autrement ?
mais depuis quelque temps, le plus tard est plutôt incertain et le ici et maintenant moins confortable…
plus confus qu’avant it seems… avant on pouvait planifier, prévoir, préparer… on pouvait se projeter par en avant avec plus d’illusion…
maintenant, plus que jamais auparavant il semble, le plus tard est un immense point d’interrogation… autant du côté sanitaire, de l’économique que de celui de l’environnement… incertitude généralisée… éco-anxiété et autres petites angoisses nous affectent… alimentés par les médias qui se régalent des mauvaises nouvelles…
et si on utilisait cette grande incertitude pour plonger ans l’instant et le moment ?
car lorsqu’on ne sait pas, qu’on ne sait plus au sujet du un peu plus tard, alors qu’on n’a jamais su anyway, quel autre choix que de s’investir dans ce qu’on vit en ce moment…
prendre soin du pas présent qui mène au pas suivant… pas à pas… un pas à la fois, chaque pas dans la foi… and in life we trust…
en ce sens, l’affirmation de Pattie Gonia qui affirme que l’égo vise la ligne d’arrivée, alors que l’âme est plutôt intéressée par le voyage fait pas mal de sens…
ainsi, dès qu’on pense à plus tard, ce qui est tout de même inévitable parfois en ce bas monde humain, on peut reconnaître un indice à l’effet qu’on devance la vie, qu’on est rendu(e) un peu plus loin qu’ici… et maintenant…
car tout ce qui nous est donné à vivre fait partie du grand plan, de la perfection de ce qui nous est offert à vivre… maintenant… à nous de le prendre et d’y plonger totalement, ou pas…
et OK de voir un peu plus loin et de prévoir, mais quoi d’autre à vivre que ce moment-ci ? et l’autre… et l’autre…
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GRINGO
23 novembre 2021

cette photo date de 2015… FB me l’a fait popper au visage et à l’écran hier comme souvenir… nice one… pas que de la schnout sur ce réseau…
à l’époque, j’étais au Pérou car Jacques Mabit, ami, médecin et chamane, directeur du centre Takiwasi (lien ci-bas) qu’il a fondé avec Rosa, sa femme, en 1992, m’avait invité dans le cadre d’un colloque tenu avec un groupe de chamanes et de divers intervenants autochtones pour discuter des divers usages traditionnels de plantes psychoactives, des concepts de dépendance et des substances psychoactives en général…
quel voyage déstabilisant, étonnant, me sortant totalement de ma zone de confort… tout se déroulait en espagnol, langage avec lequel je patine pas mal sur la babine… et plusieurs des concepts explorés étaient ancrés dans des contextes in ou si peu connus de moi… mais mon coeur était là… et ma présence, du mieux que je pouvais…
pour l’une des rares fois de ma vie, j’ai connu ce que c’était d’être une minorité très visible… et audible… pendant 10 jours… ce qui me donnait parfois envie d’être invisible et de me cacher… empathie et compréhension pour toute personne qui vit ou a déjà vécu toute situation de minorité…
ce fut un voyage magique même si déroutant d’être aussi dépaysé pour le blanc bec qui je suis… Titi au Pérou…
lors de ce séjour, nous avons pris part un à mini voyage organisé dans un village quéchua en Haute Amazonie où a étudié jadis Jacques auprès d’un maestro curandero… à 3 h de bus de Tarapoto dans les montagnes dans des routes dont je vous évite la description… épeurant en titi… épeuré le titi… ainsi que la gang du bus…
2 blancs, Jacques et moi, accompagnant un groupe d’autochtones de partout sur la planète qui prenaient des photos de groupe à profusion avec leur cellulaires… surréel…
au retour de ce exténuant voyage de plus 15 heures, dans ma petite casita, monta tout à coup une mélodie et une voix me disait, à l’oreille et à l’âme, allez, écris ! et joues… on te donne ce chant unificateur…
mais je ne peux écrire des chants qui parlent de l’Amazonie moi le jeune blanc bec de Montréal-Nord, leur répondis-je… mais ça a insisté…
et c’est ainsi que s’est manifesté cet hymne
j’ai plusieurs histoires de ce genre dans mon baluchon… car j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs personnes extra ordinaires et tout autant extraordinaires…
la raison pour laquelle j’aimerais écrire le récit de ma ptite vie de gars extra ordinaire de Montréal-Nord… pas pour me raconter moi principalement… mais surtout les nombreuses personnes extra ordinaires que j’ai eu la chance et le privilège de rencontrer sur ma route…
car bien souvent, c’est au contact d’autrui qu’on apprend les leçons les plus précieuses de nos vies… grâce à leurs expériences de vie à eux et elles, on peut intégrer les connaissances ancrées dans l’expérience de précieux mentors… irremplaçable… inestimable…
à suivre…
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FRONTIÈRES SOFT & FERMES
22 novembre 2021

ces temps-ci, grandes leçons pour moi au niveau du discernement, de la protection de ce que je dévoile et révèle, tout en demeurant transparent et ouvert… tout un équilibre à maintenir… comme marcher sur un fil de fer, en alerte constante…
un peu sur la sellette ces temps-ci, une partie de moi voudrait fermer la shoppe, disparaître et rester tapis dans l’ombre… une autre, par sens de responsabilité, voudrait plutôt ouvrir, partager et informer…
mais dans quelle mesure dois-je ouvrir ou fermer ?
parfois pour trouver l’équilibre, on doit oser le déséquilibre… car comment sait-on où est la ligne ? en allant un peu trop loin, il suffit de faire un pas en arrière et de revenir au zénith juste… pour le moment donné…
car l’équilibre n’est pas fixe, ni dans l’espace ni dans le temps, jamais rien d’acquis avec permanence… l’équilibre n’est qu’un déséquilibre à ajuster constamment… en fait, l’équilibre se situe toujours entre deux déséquilibres, toujours en mouvement, à ajuster à chaque seconde…
parfois, quand on est mal cité, ou que nos propos sont décontextualisés, on a tendance à réagir et à sortir les dents… ou à regretter… mais peut-être que tout ce qu’on doit faire est de voir ce qu’il y a apprendre de la situation…
car on vit dans le monde, et peu importe ce que l’on dira, nos propos risquent toujours d’être mal interprétés… en fait, il est certain que nos propos ne peuvent qu’être interprétés, bien ou mal est une question de jugement, et tout ce que l’on peut faire est de s’exprimer avec le plus de précision et de clarté possible…
quant à l’interprétation qui en sera faite, in God we will trust…
ainsi, que ce soit autour de soi, ou face à ses propos, pas besoin d’installer une clôture électrique… qu’une intention de vouloir être traité avec justesse, dignité et respect… personnellement, même pas besoin de sacralité, qu’avec humanité suffira…
au fond, traiter les autres comme on voudrait être traité(e) soi-même… simplement comme on traite autrui finalement… ou qu’on devrait…
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AU-DELÀ DE CE QUI PENSE
21 novembre 2021

si vous êtes un(e) adepte de la méditation vous aussi, vous savez probablement ce que tentent de véhiculer ces quelques mots…
soit que les pensées come and go, passent et repassent, vicieusement en un cercle sans fin, redondant et répétitif… car les mots sont limités, leur nombre fini mais roulant dans l’infini, leur sens multiples, leur tourbillon étourdissant…
mais en persistant, éventuellement, on réussit – une fois de temps en temps – à percer les nuages des mots, des croyances et des concepts… et avec grâce, on peut apercevoir la lumière…
et peut-être que ce n’est pas nous qui faisons quoi que ce soit pour voir la lumière… peut-être qu’on ne fait qu’être patient, et présent… et la lumière apparait… avant que d’autres nuages ne passent…
car souvent, on la perd aussi la dite lumière… parfois les pensées envahissent le poste d’observation, sans parler des émotions, des bruits environnants, et de toutes ces choses que l’on doit faire…
après toutes ces années de pratique, car la méditation est une pratique continue, encore un éternel méditant débutant le ptit chroniqueur des grands chemins…
de par sa nature, il me semble que l’on ne peut maîtriser l’art de la méditation, qui n’est ni une technique, ni un savoir faire… la méditation n’est qu’une capacité d’être, le plus présent possible au moment…
moment, présent… un moment à la fois, présent dans la foi…
présent à tout tout tout… comme à rien…
à regarder passer les innombrables paquets de mots et d’images qui nous masquent la vue, une vue plus grande, plus vaste, plus haute…
mais d’où viennent toutes ces pensées ? telle est la question, en fait l’une des non questions…
qui ne trouvera peut-être jamais réponse mais comme on dit, la réponse est dans la question, et le but dans le chemin…
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En méditation, je peux tout lâcher.
Je ne suis pas Hugh Jackman.
Je ne suis pas un père.
Je ne suis pas un mari.
Je puise simplement dans cette source puissante qui crée tout.
Je prends un petit bain.
Ce n’est pas seulement trouver le calme ; c’est trouver le bonheur.
Et c’est naturel, c’est pour tout le monde.
Vous le voyez chez les bébés, vous n’avez pas à le leur enseigner.
Nous oublions en quelque sorte. Et ce que la méditation a fait pour moi, et pour Deb, et les enfants, c’est de nous ramener à cette chose que nous avons oubliée.
C’est-à-dire que c’est notre droit de naissance d’être heureux, d’être alerte, de se connecter réellement avec les gens d’une manière réelle.
J’ai médité avant d’animer les Oscars, je médite avant de monter sur scène, je médite le matin et l’heure du déjeuner.
Quand je suis sur un plateau de tournage, l’énergie est plus fine, et les décisions que vous prenez sont plus authentiques, et vous êtes plus capable d’écouter les autres. Cela m’a aidé de toutes les manières. Incommensurable.
La méditation est une question de poursuite du néant. C’est comme le repos ultime.
C’est mieux que le meilleur sommeil que vous ayez jamais eu.
C’est un apaisement de l’esprit. Il aiguise tout, en particulier votre appréciation de votre environnement. Cela garde la vie fraîche. »
~ Hugh Jackman
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AMOUR BRÛLANT
19 novembre 2021

depuis une semaine, je suis dans un passage étroit… j’ai été interviewé en lien avec un projet qui me tient à coeur, le projet de ma vie jusqu’à maintenant, et mes propos ont été hachurés et triturés pour leur faire dire quelque chose d’autre que ce je voulais dire… et rien de ce que je voulais dire… cela a suscité peur et colère en moi…
et depuis, je sens et j’observe ce flot d’émotions et d’énergies en moi… parfois, avec distance, d’autres fois avec la passion qui me brûle et alors je m’y perds et voyage deep deep down au centre de mon être…
méditant depuis de nombreuses lunes, je me dis que je devrais être capable de garder une certaine distance face aux vagues d’humanité qui montent en moi mais parfois, le flot me submerge… alors je ne peux que plonger et je ré-apprends à nager…
en acceptant tout ce qui monte, absolument tout… même si je n’aime pas, même si je ne suis pas à l’aise, même si ma tête n’est pas d’accord… car le corps ne ment pas… et ce qui doit être consumé doit brûler…
et alors, la job à faire ?
transformer la peur et la colère en amour… revenir à l’amour…
car au bout du compte, au bout du chemin, au bout de la vie, au centre et au bout de soi, il n’y a que l’amour… même si ces mots peuvent sonner angéliques, même si on les a déjà entendus…
car au bout de la route, il n’y a que l’amour… au coeur de notre coeur, il n’y a que l’amour… pas nécessairement l’amour des chansons, pas cet amour romantique pour une autre personne… aussi, mais pas seulement… non, l’amour pur, pour soi et les autres, pour la vie… l’amour de l’amour…
l’amour total, mais l’amour protecteur aussi… l’amour raisonné, l’amour rock n roll…

OK de s’indigner devant l’injustice, OK d’être outragé par un manque de sensibilité et d’indélicatesse envers soi ou autrui… mais ensuite vient le pardon car tout cela nous ramène ultimement à l’amour…
l’amour brûlant, l’amour qui passe au-travers tout ce qui n’est pas amour… mais peut-être bien que tout est amour ?
même la haine, qui est aussi amour, mais de l’amour qui a peur…
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ASSIS AU CENTRE DE SOI
18 novembre 2021

lorsque tu t’assois dans le silence, centré(e) dans le moment,
alors en ce moment même réside la perfection, la totalité…
et tout est bien…
– Robert Adams
j’apprécies vraiment nos méditations communes, nos moments intemporels passés ensemble, dans le silence, dans la musique… même si à distance… même si par écran… menus détails quand le coeur est ouvert…
j’apprécies le fait que l’on ne se parle pas, qu’on ne communique pas mais qu’on communie… qu’on se réfugie ensemble dans le même coeur humain, dans le même silence universel qui remplit le coeur de chacun de nos coeurs…
j’apprécies vous savoir ici, non loin de moi… chacun, chacune, seul et seule, et ensemble aussi… uni(e)s par le coeur…
pendant une dizaine d’années, je livrais mes chroniques au monde entier, avec quelques centaines de lecteurs un peu partout sur la boule… mais depuis quelque temps, j’écris pour un bassin d’une trentaine d’entre vous… max… par choix… ce qui me permet d’écrire plus intime, à plus petite échelle… je vous connais presque par coeur, par le coeur…
j’aime écrire… et j’aime encore plus écrire petit, écrire à petite échelle… car c’est comme écrire en famille… en famille d’âmes… des gens plus ou moins connus de moi et les un(e)s des autres, qui ont choisi de faire partie d’un petit groupe, une petit tribu encore à définir, pour méditer, pour se recueillir, pour aller en soi… et porter l’espoir…
un groupe de gens d’un certain âge, un âge certain, moins pressé(e)s d’arriver à quelque part, plus intéressé(e)s par le chemin, par simplement être ici… ensemble… assis dans le moment… ce moment éternel hors du temps… ce temps attentionné, ces moments pleins d’attention à ce qui est…

le temps n’est qu’innatention…
lorsque vous êtes complètement attentif, le temps n’existe pas…
– J. Krishnamurti
chers ami(e)s qui posez vos yeux sur ces mots, mes mots du moment, les mots de mon coeur et de mon âme, merci de votre présence et de prendre le temps, ce temps attentionné, pour que l’on soit, seul(e), complet(ète), et ensemble, interdépendant(e)…
en ces temps particuliers qui nous passent dans le corps comme rarement auparavant, combien bon est-il de se savoir accompagné(e)s sur la route, même si chacun(e) doit faire ses propres pas…
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TOUJOURS SOI, QUE SOI
17 novembre 2021

si vous pouviez seulement réaliser que le mental n’est qu’un,
que tout et tout le monde n’est que le fruit de vos propres projections – incluant vous-même,
vous comprendriez que ce n’est toujours qu’à vous-même que vous avez affaire…
– Byron Katie
lorsque questionné quant au comment on devrait se comporter face à autrui, Ramana Maharshi avait jadis répliqué: il n’y a personne d’autre que toi…
notre mental constitue notre principal filtre d’interprétation du monde, autant intérieur qu’extérieur… un filtre qui nous permet de construire le monde, comme soi-même… et qui nous permet aussi de faire sens de soi et du monde…
c’est cette machine super performante qui fonctionne 365/24/7 – même quand on dort – qui nous permet de faire du sens, quoi que le mental fait surtout non-sens la plupart du temps…
si le mental est utile, du moins est-il inévitable et prend beaucoup de place dans notre vision du monde, il interprète tout ce qui lui arrive afin de se donner raison, de faire sens selon sa propre petite compréhension… et c’est pourquoi il est toujours utile de tenter de l’observer le plus possible et de le prendre au second degré…
trop souvent on s’identifie à ce fichu mental… autant avec son contenu qu’avec sa capacité de tout penser… et de dépenser autant d’énergie la plupart du temps pour rien, quand ce n’est pas pour broyer du noir…
ce foutu mental mal foutu, on ne peut vivre sans, et il est souvent si difficile de vivre avec… mais on doit apprendre la leçon, sa leçon…
car le mental a aussi une fonction, une utilité… si bien utilisé, il peut canaliser notre intuition, générer de bonnes idées, être créatif…
mais cela requiert une bonne dose de conscience, le besoin de demeurer alerte et attentif…
l’entraînement face au mental constitue le travail d’une vie, et cela n’est jamais terminé… le mental est un trickster qui peut nous jouer des tours à tout moment, même quand on possède pas mal d’expérience avec la méditation – qui consiste à observer le mental – et une bonne dose de compréhension…
mais il est toujours possible d’apprendre à conduire son mental, autrement c’est lui qui aura les deux mains sur notre volant…
la vie est une grande et longue séance de projection… et nous sommes autant les spectateurs/trices, les actreurs/trices, que producteur/trice, réalisateur/trice de même que tous les autres emplois du domaine cinématographique… même nous qui vendons et beurrons le pop-corn et qui le mangeons…
grosse grosse boîte de cracker jack la vie, et on ne sait jamais quelle sera la surprise avant d’arriver au fond de la boîte…
bon appétit et have fun…
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BRUYANT MONDE
16 novembre 2021

avec l’avènement et la multiplication des réseaux, espace social amplifié et boosté par la situation sanitaire, on vit dans un monde imaginaire plein de bruit… un monde virtuel dans lequel résonne beaucoup de bruit, trop parfois…
de plus en plus de bruit de surface.. un chaos médiatique qui enterre le chuchotement de nos âmes… qui nous étourdit, qui nous extasie (sortir de soi) mais pas toujours positivement, souvent confusément… dans le tourbillon des idées…
pour cette raison qu’il est nécessaire, une fois de temps en temps, de se couper du grand flux ondulatoire des nouvelles virtuelles, de s’en extirper et de s’en éloigner, pour retourner à notre propre source, à notre sacré silence, à notre nature profonde…
ici, juste là, d’où l’on peut écouter battre son coeur, sentir pousser les arbres, regarder tomber la neige, et regarder et voir l’autre monde, l’invisible ou moins visible du moins, celui en background qui vit lentement… naturellement, paisiblement…
sortir de la tête pour plonger dans son coeur… floush… et refloush…

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LE SECRET EST DANS LE VENT
15 novembre 2021

hier soi j’ai demandé au grand Esprit de me révéler le secret du monde… tout gentiment on m’a chuchoté : calme-toi, le secret ne peut être dévoilé, il est drapé dans le silence…
ainsi avant déjà que ne le chante Bob Dylan dans les années 60, Rumi le disait… soit que le secret, la réponse ultime au grand mystère est soufflé dans le vent, ou drapé dans le silence, c’est selon…
ou une autre façon de le dire…

car ce que l’on cherche est probablement déjà en nous-même… j’ajoute le probablement car même si je me doute que la réponse se cache en moi, je continue trop souvent de chercher en dehors… car elle est y est aussi peut-être un peu cette réponse…
car quelle est la différence entre dedans et dehors anyway ? ni de dedans, ni de dehors… ou les deux sans séparation…
et comme le dit si bien Osho, aucun besoin de rentrer en soi car où d’autre peut-on vivre ? arrêtons simplement de sortir de soi…
on regarde en dehors, on écoute avec nos oreilles, on cherche constamment en dehors de soi… on scroll down à répétition sur FB ou les autres réseaux pour du nouveau stock, on lit les nouvelles qui sont pourtant pas mal toujours semblables… vive le recyclage…
et pourtant…
si on pouvait seulement écouter la petite voix intérieure qui chuchote, et fermer nos yeux pour voir, plonger en soi…
qu’entendrait-on ? que verrait-on ? qu’y trouverait-on ?

allons voir…
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FORCE ET VULNÉRABILITÉ
14 novembre 2021

traduction: les moments sombres de ma vie m’ont rendu fort(e)… ou peut-être l’étais-je déjà et ils n’ont fait que me le démontrer…
je vis ces temps-ci une situation particulièrement éprouvante… une situation à laquelle j’ai contribué mais qui relève aussi d’autrui… mes propos ont été déformés, mon intention redirigée…
cette situation me fait visiter les coins les plus sombres de mon être et je décide d’assumer et d’aller voir, sentir, explorer…
ouch, que ça fait mal jusque dans les racoins les plus profonds en moi, les spots les plus mous de mon coeur, les petites cavités longtemps évités…
fort, faible, vulnérable, etc… que des mots pour décrire un état d’intensité intérieure rare… tenter d’expliquer l’inexplicable…
Il faut se libérer des mots.
Aucun mot n’est juste.
C’est une fantaisie. Laissons cela aux académiciens.
Les mots ne doivent pas être justes : ils sont tous faux.
On les emploie toujours dans des sens différents, parce qu’ils ne parlent de rien et qu’il n’est rien de compréhensible.
Si le but était de faire comprendre quelque chose, on utiliserait les mots précis. Ici, on veut arriver à cette conviction que l’on ne peut rien comprendre.
Quand vous dites: « Oui, j’ai compris », vous avez agrippé une forme infantile. Laissez cette forme vous quitter. Il n’y a rien à comprendre.
L’émotion est une explosion dans un espace, un feu en ébullition : tout est vivant.
Pour que cette sensation se déploie, le mot doit mourir.
C’est à vous de pressentir ce dont on parle, il n’existe aucun mot pour l’assimiler.
C’est une sorte de pressentiment que l’on ne peut pas conceptualiser.
Il est très important de vous arrêter avant de comprendre. S’arrêter avant qu’il y ait compréhension est l’art de vivre au sens profond du yoga cachemirien.
Vous entendez quelque chose, vous observez en vous le mécanisme de vouloir expliquer et vous vous arrêtez avant.
C’est comme un chien qui voit un os et à qui on l’enlève quand il va s’en saisir : il y a un instant… comme suspendu ; c’est cet instant qui est essentiel.
Il n’y a pas encore l’absence de l’os, le chien n’a pas eu le temps de réaliser que quelque chose a été enlevé.Émotion, sensation…
Tout est juste, tout est faux.
On ne peut pas comprendre ce dont on parle.
Les poètes ont parfois la capacité d’exprimer ce qui n’est pas conceptualisable.
Quand je sens monter en moi la fantaisie de comprendre, j’observe mon fonctionnement.
Comme le chien qui veut l’os, je vis dans la peur, je veux attraper quelque chose, j’ai besoin de repères pour me sécuriser.
Chaque situation rencontrée n’a de valeur qu’au présent. Pas une ne peut être supérieure à l’autre.
Donc: regarder en nous ce mécanisme de vouloir savoir, com‐ prendre, s’approprier. C’est la même fantaisie que de vouloir être réalisé.
C’est la peur en action. Je connais ce fonctionnement en moi. Je le respecte. Je le laisse libre de prétention, de peur. Je suis disponible.
Je ne prétends pas que je devrais être libre de quoi que ce soit…
Cette vision est clarté.
Vouloir comprendre, c’est attendre quelque chose.
Constater combien, dans la vie, on est toujours en attente. Il n’y a rien à espérer.
Que peut‐il y avoir de plus fort, de plus beau, de plus étonnant, de plus merveilleux que ce qu’il y a dans l’instant, maintenant ?
Voir en nous la fantaisie : ce qu’il y a dans l’instant ne m’intéresse pas.
C’est toujours autre chose, ailleurs qui m’accapare, me stimule ; le présent est insignifiant.
Nous passons notre vie à nous projeter.
Observez le mécanisme.
On ne peut pas empêcher sa fantaisie de désirer changer.
On ne peut pas être différent.
On porte ses peurs, ses anxiétés, ses pathologies, ses violences, et c’est merveilleux comme cela.
Il n’y a rien à modifier.
Vouloir changer est un ajournement.
Ce que je sens est l’essentiel – c’est cela la démarche tantrique.
– Eric Baret De l’Abandon, Editions les Deux OcéansRéédition à paraître le 18 novembre 2021
rien comme les mots de mon beloved quand ça fesse ainsi dans l’dash…
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RAGE DE COEUR
12 novembre 2021

traduction: la nature aime le courage… vous prenez l’engagement et la nature répondra à votre engagement en éliminant les obstacles impossibles… rêvez au rêve impossible et le monde ne vous écrasera pas, il vous soutiendra… c’est ça le truc… ce que tous les maîtres et les philosophes qui ont réellement été importants ont réalisé, ceux qui ont touché l’or alchimique, ont compris… la danse chamanique de la chute… ainsi que la magie se manifeste… en plongeant dans l’abysse et en découvrant que vous tombez dans un lit de plumes... – Terence McKenna
ah ce cher courage… tant nécessaire en cette période nimbée de peur, d’incertitude et d’inconnu… en fait, nécessaire d’avoir autant de courage que la taille de la peur qui nous assaille… et un tout ptit peu plus probablement… juste pour faire sûr…
j’ai beaucoup tourné autour du thème du courage au fil de mes écrits des dernières années… et ce que je retiens est que courage partage sa racine éthymologique avec coeur… quelque comme comme la rage du coeur pour vivre totalement, intensément, sans compromis…
le courage, quel grand mystère…
ou, dit autrement par mon beloved, le courage est une histoire d’amour avec l’inconnu…

et si le courage est une histoire d’amour avec l’inconnu, le courage fait inévitablement équipe avec la foi et la confiance… car aimer l’inconnu requiert foi et confiance… et le courage c’est l’énergie qui nous fait bouger, qui avance…
alors chers amis on continue avec coeur et courage car le grand mystère continue de se déployer… en nous et avec nous dedans…
et petit cadeau transmis par Osho justement: quand la peur nous assaille, respirons dans notre coeur et laissons le feu du coeur brûler cette peur…
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JE ME SOUVIENS
11 novembre 2021

traduction: apprendre à garder notre coeur ouvert représente la responsabilité la plus urgente au fur et à mesure que l’on vieillit…
jour du souvenir aujourd’hui… le jour de la mémoire… comme du je me souviens de nos plaques… mais se souvenir de quoi au juste ? grande question car plusieurs histoires au sein de cette grande histoire… l’humaine du moins car bien d’autres histoires aussi, malgré qu’on les oublie…
se souvenir du travail et des efforts de nos prédécesseur(e)s qui ont fait en sorte que notre vie actuelle soit aussi facile et confortable…
se souvenir que nous ne sommes que des locataires temporaires sur cette planète, et ainsi d’en prendre grand soin pour les 7 prochaines générations…
se souvenir que l’amour est la seule solution face au chaos du monde…
se souvenir que nous ne sommes qu’une infime partie de cette existence et qu’un jour nous changerons de forme…
se souvenir, se souvenir… tant de choses à se souvenir de… tant de souvenirs.., tout en vivant dans l’instant, dans le moment, la tête libre de souvenirs car le passage du temps emporte aussi tout souvenir…
hier, un peu dépassé par les événements, j’ai oublié temporairement mon coeur… et ce matin, je me suis souvenu… et ces mots de mon beloved m’ont ramené direct dans le coeur…

traduction: quand vous argumentez, ne laissez pas la distance éloigner vos coeurs… ne dites pas de mots qui pourraient vous éloignez encore davantage, sinon un jour la distance sera si grande qu’elle empêchera vos chemins de se croiser de nouveau... – Osho
et je réalise que d’Osho, je n’ai pas besoin de me souvenir, car il vit en moi… comme tout ce qui nous importe le plus, ce qui fait de nous qui nous sommes…
alors je me souviens de toujours vivre à partir de mon coeur…
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CÉRÉMONIE LA VIE
10 novembre 2021

traduction: les cérémonies ne sont pas les seuls temps et lieux où vous devez vous comporter de façon sacrée… elles sont censées vous rappeler que vous êtes sacré(e)s et de vous comporter ainsi tout le temps…
pour prendre part à des cérémonies depuis de nombreuses lunes, je sais que ce sont des moments privilégiés pour reprendre contact avec le sacré dans nos vies… mais de plus en plus, au fil de temps, je me rends compte que ces cérémonies de fin de semaine ne sont pas une fin en soi, au contraire, elles sont le point de départ d’une vie sacrée… sacrée vie va…
tous les rituels, protocoles et chaque geste qu’on dit sacrés servent à nous rappeler de faire de notre vie une cérémonie, une scène remplie de gratitude et de reconnaissance pour la chance et le privilège qui nous sont accordés d’être en vie… la chance et le privilège d’avoir un toit, d’avoir à manger, d’avoir des êtres à aimer autour de soi…
car on oublie souvent mais nous sommes des privilégié(e)s parmi les privilégié(e)s… 1 % ou peu importe, nous sommes les gagnant(e)s du grand jackpot de la vie…
alors il me semble essentiel et important, primordial même, de partager, de s’entraider, d’aider moins nanti(e) que soi… ouvrir son coeur et son esprit, tendre la main, donner un coup de pouce… et parfois un ptit coup de pied au cul compassionné quand on constate que quelqu’un s’enlise dans le boue de son apitoiement…
la vie est une cérémonie, à chaque instant de chaque journée, et non seulement lorsque l’on prend part à un contexte cérémoniel particulier…
surtout quand la vie nous met au défi, quand ça brasse, quand nous sommes poussé(e)s dans nos derniers retranchements, quand le going gets tough…
nous sommes toutes et tous des êtres sacrés, des humains divins à 100 %… dans notre vie de tous les jours… et avant de vouloir prétendre être des dieux et des déesses, osons être tout simplement et totalement de sacré(e)s humains et humaines…
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ÊTRE ASSEZ
9 novembre 2021

traduction: nos cultures occidentales laissent entendre que nous sommes ici dans un but précis, pour travailler ou faire de l’argent… pour certaines cultures autochtones, nous sommes simplement vivants telle que l’est la nature: pour être ici, afficher notre beauté et notre étrangeté… nous n’avons pas à atteindre quoi que ce soit pour être valide dans notre humanité…
ces quelques mots reflètent bien ce qui se cache selon moi derrière notre désir de toujours vouloir être plus, en faire plus et surtout, toujours vouloir en avoir davantage…
si on pouvait seulement ré-apprendre à vivre comme les enfants… et seulement être pour le simple fait d’être ici, telle que l’est l’ensemble de la nature… et comme nous le démontrent les animaux, les végétaux, les minéraux…
seulement nous les humains pour en vouloir toujours plus… et ainsi mettre la planète à risque…
toujours cette manie de vouloir être plus, faire plus, avoir plus… plus que ce que qui est, plus que ce la vie nous offre déjà…
l’ambition, l’ailleurs, le plus tard, le désir, surtout celui d’autre chose que ce qui est, d’être plus que ce que l’on est…
mais heureusement, avec le temps qui passe, on apprend à ralentir, à revenir à l’essence de l’être, et de l’avoir… et à en faire de moins en moins…
un toit, un peu de bouffe, de la chaleur et des ami(e)s/amour(e)s… et un peu de temps pour ne rien faire d’autre qu’être… qu’être, tout simplement…
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LA DANSE DES ANGES
7 novembre 2021

traduction: quand tu es triste au sujet d’une autre personne, que tes mots ne peuvent la rejoindre et que ton amour ne peut la soulager, demande aux anges d’aller là ou toi tu n’as pas accès et de chuchoter à leur coeur ce que leurs oreilles ne peuvent entendre: nous ne te laisserons pas tomber, n’abandonne pas…- Sandra Kring
pas besoin de taper oui si vous êtes d’accord… ni non si pas… mais si vous n’êtes pas d’accord, cela veut aussi dire quelque chose… je vous laisse en déduire le sens pour vous… mais si on ne peut imaginer qu’on jouit d’aide up there, possiblement qu’on ne verra même pas cette aide si elle nous est offerte…
pourtant, très possible que cette aide nous tombe dessus à chaque instant mais il semble que c’est nous qui doive ouvrir la porte pour la recevoir… les anges sont très respectueux dit-on, ils/elles ne forcent rien sans notre consentement…
je ne sais pas pour vous, mais moi je crois de plus en plus à la présence des anges et à l’aide qu’ils/elles peuvent apporter… je pense qu’il est plus que possible qu’il existe des êtres qui nous protègent là-haut, et de là-haut… des présences protectrices, des couvertures de protection…
du plus consciemment possible, je choisis de croire, d’avoir et de développer la foi, de garder confiance en la bonté du monde, de voir la moitié pleine du verre d’eau de vie…
car je crois aussi que c’est en partie grâce à cette croyance – du moins à sa possibilité – d’une aide supérieure que la foi peut prendre racine en notre corps, au détriment de notre si logique mental ti-jos-connaissant et nous élever jusqu’au ciel… et envahir notre coeur pour soulever notre âme… et nous porter en ces temps tumultueux…
in life let’s trust… be it God ou quelconque autre nom…
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SIMPLICITÉ D’ESPRIT
6 novembre 2021

traduction : il est très simple d’être heureux/se, mais très difficile d’être simple… – Rabindranath Tagore
heureux les simples d’esprit car le royaume des cieux est à eux/elles…
il est très simple d’être heureux/se…
mais si facile de ne pas l’être en créant toutes sortes de petits problèmes… et en leur donnant énergie et vie…
mais il est très difficile d’être simple…
pourtant, inspirer, expirer, et ainsi de suite… que la tête qui crée des problèmes… que la tête…
et à chacun/e de trouver la voie, sa voie…
bonne vie cher/chères ami(e)s…
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GRANDEUR D’ÂME
5 novembre 2021

traduction : l’ego est impatient car le temps est limité… l’esprit/âme est patient(e) car il/elle se éternel(le)…
en ces quelques mots se trouve tout le secret de la vie…
en ces quelques mots se trouve le coeur de la dualité humaine…
en ces quelques mots se trouve notre chemin d’évolution…
séparé de ou uni(e) à tout ce qui vit…
car l’ego, concept fourre-tout et terme incompris et mal aimé s’il en est un, se révèle indispensable pour faire sa place dans le monde au début de la vie… requis pour tout simplement survivre dans nos premières années de vie… et non qu’un vulgaire et sale mot de 3 lettres…
car sans ego, sans individualité, sans séparation initiale, pas de survie possible, pas de maturation possible… sans ego, on ne saurait apprendre à se tenir sur nos deux pattes, ni à combler nos besoins fondamentaux… donc merci l’ego…
mais à un moment donné, lorsque rendu(e) un peu plus loin sur le chemin, on se rend compte que ce cher ego est dans le chemin justement, qu’il bloque la naturalité de la vie…
et à partir de ce moment, l’idée consiste à apprendre graduellement à s’en délester un peu, à vivre sans par moments… pour retrouver le flow de la vie qui veut passer en soi et par soi, pour relaxer profondément dans notre nature autant humaine que divine, pour redevenir un simple instrument de la vie…
car qu’on en soit conscient(e) ou pas, nous sommes tous équipé(e)s d’un ego…. c’est notre identité personnelle, notre personnalité, notre saveur personnelle, notre carte de visite… notre véhicule en ce voyage terrestre et terrien… inévitable… notre ptit char… et ego ne peut sortir de ce corps…

et si elle est essentielle en début de route, cette façade aux allures séparés du grand tout, elle devient de plus en plus secondaire au fur et à mesure que nous avançons en âge… car au fur et à mesure que le corps vieillit, l’esprit ou l’âme prend de plus en plus de place, de plus en plus sa juste place… la place qui lui revient… dans le coeur…
et parole de Leonard, apprendre à garder nos coeurs ouverts représente la responsabilité la plus urgente au fur et à mesure que l’on vieillit…

car là que réside notre âme… là que se loge notre esprit sain…
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FERMER LA BOUCHE ET OUVRE SON COEUR
2 novembre 2021

traduction: j’ai fait silence et t’ai parlé de mille et une façons silencieuses…
– Rumi
le silence est d’or… le babillage est dérangeant…
tant de paroles que l’on devrait garder pour soi…
tant de réactions automatiques qu’on laisse partir sans réfléchir…
tant de charabia contribuant au grand bruit tintamaresque environnant…
tant de mots mal compris, mal exprimés, mal digérés…
les mots sont censés nous permettre de relier mais dans les faits souvent, ils nous séparent… ils créent de la distance en nous, entre nous…
si on pouvait seulement apprendre à se la fermer un peu plus, à en dire un peu moins, à arrêter de toujours vouloir avoir le dernier mot… moi le premier…
car de toute façon, qu’a-t-on à prouver ? qu’on est quelqu’un ?

ou accepter que nous ne sommes pas grand chose ? qu’un processus continu d’apprentissage, apprenti(e)s sages en devenir, mais qui n’y arriveront peut-être jamais car l’important n’est pas nécessairement le fil d’arrivée mais chaque pas effectué sur cette route entre le berceau et l’urne…
souvent, les silences sont beaucoup plus riches que les si limités mots de perroquets que l’on répète advitam aeternam…
car comment faire entrer le grand mystère de l’existence dans ce jeu de scrabble existentiel de toute façon ?
alors sur ces belles paroles un peu brouillonnes, je ferme mon clapet, renverse mon sac à lettres et vais, comme Rumi, écouter la création son mystère chuchoter sa mélodie à mon coeur et à mon âme…
et quelques paroles de Christine Singer sur le seuil de la mort:
C’est du fond de mon lit que je vous parle, et si je ne suis pas en mesure de m’adresser à une grande assistance, c’est à chacun de vous que je parle au creux de l’oreille.
J’ai toujours partagé tout ce que je vivais.
Toute mon œuvre était un partage de mon expérience de vie.
J’ai voulu faire de la vie un haut lieu d’expérimentation.
Ma dernière aventure ? Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et traversée.
Avec surtout le mystère de la souffrance. J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang froid. Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence, calcinée jusqu’à la dernière cellule.
Il y a eu une nuit surtout où j’ai dérivé dans un espace inconnu.
Et ce qui est bouleversant, c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout.
Je vous le jure !
Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour.
Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, c’est l’immersion. L’Amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création.
Et c’est pour en témoigner finalement que j’en sors parce qu’il faut sortir pour en parler. Comme le nageur qui émerge de l’océan et ruisselle encore de cette eau. C’est un peu dans cet état d’amphibie que je m’adresse à vous.
On ne peut pas à la fois demeurer dans cet état, dans cette unité où toute séparation est abolie et retourner pour en témoigner parmi ses frères humains. Il faut choisir.
Je croyais jusqu’alors que l’Amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin! Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère.
C’est cela le plus grand vertige. Au fond, je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui c’est la bonne nouvelle que je vous apporte.Ma voix va maintenant lentement se taire à votre oreille ; vous me rencontrerez peut-être ces jours errant dans les couloirs car j’ai de la peine à me séparer de vous.La main sur le coeur, je m’incline devant chacun de vous.»
Dernier fragment d’un long voyage,
– Christiane Singer, La mort – L’amour.
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PARLER ÂME
1er novembre 2021

depuis tout petit, quand j’écoute les gens, je n’entend pas vraiment ce que leur bouche dit avec des mots, mais davantage le son de leur âme… qui ils et elles sont derrière ces dits mots, derrières les mots dits…
car on peut se cacher derrière nos mots… quand on parle, on peut utiliser l’écran des mots pour ne pas dire ce que l’on voudrait dire, ce qu’il nous faudrait dire…
moi, j’entends les gestuelles des gens, je feels leur vibes, je détecte les émotions qui les habitent dans leur posture, je dissèque leur ton et entend le non-dit… car beaucoup plus que les mots, le corps des gens parle et j’aime entendre soupirer l’âme des gens…
le moindrement que l’on est en contact avec sa propre âme, avec l’essence qui fait bouger notre corps apparemment séparé du grand tout, cette part de Dieu en soi, nous sommes immédiatement connectés avec la même partie chez autrui… ce qui unit…
on peut bien dire ce qu’on voudra, quelque chose de plus vrai et de plus transcendant que notre simple petite bouche transmet la quintessence de qui nous sommes… ou de ce nobody que nous ne sommes pas vraiment…

dans chaque forme vivante, qu’elle soit humaine, animale, végétale ou minérale, repose une parcelle de vie, un ptit morceau de Dieu, un ptit boutt du grand toutt…
on dit que sévit actuellement une grave crise de santé mentale… selon mon humble avis, c’est plutôt une crise spirituelle qui nous frappe nous les humain(e)s…
une déconnection avec notre véritable nature, du sens profond de notre existence… une perte de contact avec le coeur de l’existence globale de laquelle nous faisons partie et qui git et vit en nous, dans laquelle nous vivons et baignons…
et loin d’exister des milliards de vies, possible qu’il existe une seule et même vie, éclatée en des milliards de corps, répartie en chacun chacune de nous… comme dans tout ce qui vit… et qui nous relie…
alors écoutons pour voir… regardons pour entendre… et sentons pour savoir…
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TRANS FORMATION

nous sommes plusieurs à vouloir un monde meilleur…
mais on commence où ?
par soi, le plus simple et le plus évident… le plus près…
mais possible et inévitable même de ne pas s’arrêter là, de se contenter que de cela… car on peut travailler sur soi et aider le monde simultanément… en faisant ce que l’on aime, en travaillant sur soi puis en élargissant un peu, un peu plus et de plus en plus…
une personne qui fait ce qu’elle aime et ce qui la passionne a un effet d’entraînement, elle contamine les gens autour et les inspire à faire de même…
et par transformation, on parle de changer nos zones d’ombre en lumière, nos peurs en excitation, notre petitesse de pensée en grandeur d’esprit, jusqu’à l’âme…
on ne peut seulement vouloir sa propre transformation ni être heureux/se que pour soi-même, malgré que cela soit la première et indispensable étape… il me semble inévitable de souhaiter la même chose au monde entier, et d’y oeuvrer à chaque jour… à notre humble mesure…
car le monde c’est nous, et vice et versa… mais ça commence dans nos souliers…
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et ci-bas, la prière intitulée CLÉ DE L’HARMONIE
Je souhaite l’Harmonie, l’Amour, la Vérité et la Justice à tous mes frères et sœurs.
Avec les forces réunies des vibrations silencieuses de nos pensées, nous sommes forts, sains et heureux, constituant ainsi un lien de fraternité universelle.
Je suis satisfait et en paix avec l’Univers entier,
et je souhaite que tous les êtres réalisent leurs aspirations les plus intimes.
Je rends grâce au Père invisible d’avoir établi l’Harmonie, l’Amour, la Vérité et la Justice entre tous ses frères et sœurs.
Ainsi soit-il.
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MAIS FIONS-NOUS DES IDÉES

beaucoup de pitchage de tartes sur les divers réseaux zéros sociaux…
toutes ces idées, croyances, concepts plus ou moins abstraits, plus que moins du moins, qui circulent dans le carrefour giratoire de nos écrans médiatiques et tac…
tous ces résultats de recherche qui nous r’volent aux visages, rapportées par des apprentis chercheurs de mauvaises nouvelles… certains portent à droite, d’autres à gauche… pas tant me semble-t-il qui tentent de danser au centre, en prenant un peu de tout avec discernement…
et qui libre de penser ?
selon certains, la fin du monde est proche et leur plan machiavélique, celui d’eux autres, fonctionne à merveille et la machine est bien huilée, en route vers l’objectif ultime… le contrôle total et la réduction de la population suit son cours… total reset 8 9… réveillez-vous qu’ils nous disent…
pour d’autres, un autre plan, même si différent, fonctionnerait tout aussi bien et la 5ème dimension serait à nos portes… parait que la lumière aurait déjà gagné… réveillez-vous qu’ils nous disent aussi…
personnellement, depuis un bout, je préfère m’intéresser aux plants naturels qu’aux plans des hommes, aux arbres et à la nature en général qu’aux potentiels plans humains…
si tout change sur le plan des humain(e)s, et parfois plus vite qu’on ne peut en saisir l’évolution, de saison en saison, la nature roule en boucle selon un plan parfaitement établi…
au printemps, les bourgeons qui apparaissent, puis les feuilles qui prennent leur place et annoncent l’arrivée des bibittes, ce qui fait le bonheur des oiseaux qui piaffent de joie… pit pit pit… puis l’été qui se glisse en douce et le jaune et le vert luisent à plein bleu ciel…
puis tranquillement, les jaunes et les verts virent aux oranges et aux rouges, et comme à chaque octobre, les arbres font leur sexy strip tease forestier annuel…
à la veille de ce nouveau novembre à venir, période de flottement, standby naturel, où le gris et le sec occupent l’espace… en attente des quelques mois de blanc, de froid et de givre… saison pendant laquelle on hibernera…
et ceci constitue l’ultime plan à mes yeux… le cycle de ces saisons qui nous reflètent la vie qui change en diverses teintes… étapes différentes qui nous renvoient toutes à nous-même, toujours… encore et encore…
alors pour ce qui est des divers scénarios humains en cours actuellement, all good for me…
je laisserai les tiJos connaissants jongler à leur guise avec ceux qui leur sourient le plus….
quant à moi, trop complexe pour que je puisse en faire sens… trop de recherches à faire dans mon écran… je préfère l’écrin de la nature…
quant à ce qui est du carrousel du cycle des saisons, In God I will trust, et en ce que je contemple je me fierai… en moi et autour….
car la nature ne ment jamais, pas de fake facts là…
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ÊTRE QUELQU’UN – OU PAS

traduction: il n’existe que deux possibilités : soit vous sortez vers l’extérieur et tenter de prouver que vous êtes quelqu’un, ou vous allez en vous-même et vous réalisez que vous n’êtes personne… – Osho
ces mots de mon beloved me rejoignent particulièrement en ce petit matin encore sombre de la fin octobre… sortir ou rentrer… être quelqu’un ou accepter de n’être personne… enfin pas grand chose d’autre que ce ptit bout de conscience qui s’observe observer le monde… et qui devient de plus en plus à l’aise de ne pas être grand chose d’autre que ce poste d’observation…
car j’ai tant voulu devenir quelqu’un pendant si longtemps… comme la plupart d’entre nous j’imagine au cours de la première partie de notre vie… cette première partie de vie qui, socialement, incite à devenir quelqu’un, à se former une identité propre pour exister dans le monde… à faire sa place…
et avec la vie qui passe, et nous dedans, graduellement, au fil de nos réalisations, et de nos échecs grâce auxquels on apprend souvent plus que de nos réussites, on réalise que, peut-être, finalement nous ne sommes rien et n’avons pas besoin de l’être… en fait, nous réalisons que nous sommes de moins en moins quelque chose, ou quelqu’un, pour finalement accepter de ne rien être, accepter de seulement être…
car dès qu’on perçoit, dès que quelque chose perçoit, nous sommes… dès qu’une certaine forme de conscience se manifeste, quelque chose est… peu importe comment on le définit…
et ce que nous sommes n’est souvent rien de plus que ce que l’on perçoit… perception de soi comme du monde extérieur… et souvent, c’est pour le monde extérieur que l’on veut devenir quelqu’un… car pour soi, que veut-on devenir de plus ?
pour le monde extérieur et pour un peu plus tard car ici et maintenant, que peut-il bien nous manquer ?
et tiens, Ram Dass qui passe par ici et qui nous offre un bout de réponse :

la plupart d’entre nous sommes persuadé(e)s que nous sommes notre égo, qui est qui nous pensons être… l’égo fait partie de notre incarnation, et meurt avec le corps, qui est la raison qui nous fait tant craindre la mort…
la mort nous fout la trouille particulièrement si nous pensons être ce corps… l’ombre, en particulier celle de la mort, constitue le plus grand enseignement pouvant nous mener vers la lumière…
quand vous êtes présent(e), dans le moment, il n’existe aucune peur ni anticipation, aucune anxiété, parce que vous êtes simplement ici, maintenant et non pas dans l’avenir…
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OUVRIR SON COEUR

traduction: à mesure que les amitiés se développent, les conflits deviennent plus difficiles à éviter… et cela est sain et naturel… car plus nous ouvrons nos coeurs les un(e)s aux autres, les risques d’être déclenché(e)s augmentent d’autant… et on ne peut vraiment connaître quelqu’un(e) tant que le feu de nos coeurs respectifs n’a pas été allumé… et vous ne saurez pas si une relation est solide tant qu’elle n’a pas été confrontée à un conflit majeur… et lorsque cette situation se présente, une choix doit être fait… soit on quitte, déçu(e) et dépité(e), soit on y fait face et cela approfondit la connexion… le conflit n’est pas l’opposé de la connexion, c’est plutôt la peur de la confrontation qui l’est… – Jeff Brown
souvent dans la vie, les plus grandes et profondes relations d’amour et d’amitiés appellent des conflits tout aussi magistraux… notamment les relations passionnelles… quand tout roule, tout roule sur des roulettes divines…
mais quand les premiers grains de sable pénètrent les roues de l’engrenage, watch out !
dans ma vie, j’ai réussi à entretenir quelques relations à très long terme, soit des amitiés platoniques, soit des relations d’amour qui se sont transformées en amitiés sincères… notamment avec les mères de mes deux filles… d’autres d’amitiés… certaines relations qui durent depuis belle lurette, soit variant entre 20 ans et plus de 40 ans…
mais sont aussi présentes dans ma vie quelques relations qui ont abouti dans un cul-de-sac… dead end… des relations de grande proximité à un certain temps mais qui n’ont pas survécu le test du temps… mais surtout celui des passages plus étroits… pour diverses raisons…
mais autant que possible, je vise toujours à tenter de clarifier les choses dans le cadre de relations qui comptent vraiment pour moi…
je privilégie toujours la transparence et la sincérité, même quand je suis confronté à des zones d’ombre en moi… surtout en ces moments…
car en effet, comment voir ses zones d’ombre si par définition, ces zones demeurent ombragées car mal éclairées par la conscience et, nous humain(e)s, on voit bien mal dans l’ombre…
et c’est là que le feedback de nos ami(e)s les plus près nous permettent de saisir le bout du nez de nos angles morts… car en relation, tout ce qui dort deep deep down en soi sera un jour ou l’autre amené à la surface… inévitable si la relation est vraie et significative… impossible d’éviter le vrai stuff et d’aller jusqu’à la moëlle de nos structures relationnelles… quitte à pogner un os…
car lorsqu’on ouvre son coeur, tout y passe… les hautes sphères de l’amour, la grandeur de notre coeur et le dévoilement de soi dans toutes ses facettes, comme toutes nos défenses, tous nos mécanismes d’évitement, nos peurs et autres zones délicates et ordinairement cachées à autrui…
dans une relation intime, rien de ce que nous sommes et portons en soi ne peut éviter de se montrer le bout du nez, et du reste… surtout ce qui préférerait rester caché…
alors en conclusion, ouvrons nos coeurs et visons l’amitié sur le plus long terme possible mais surtout dans la plus grande sincérité qui soit, et si Dieu le veut, que l’amour puisse toujours en venir à bout des conflits…
et si ce n’est pas le cas, ainsi soit-il…
mais au moins, on aura tout essayer…
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IRRÉALITÉ DE LA PEUR

traduction: tu n’as pas peur du noir, tu as peur de ce qu’il peut contenir…
tu n’as pas peur des hauteurs, tu as peur de tomber…
tu n’as pas peur des gens autour de toi, tu as seulement peur du rejet…
tu n’as pas peur de l’amour, tu as seulement peur de ne pas être aimé(e)e autant en retour…
tu n’as pas peur de laisser aller le passé, tu as seulement peur d’accepter la réalité qu’il ne reviendra plus…
tu n’as pas peur d’essayer encore une fois, tu as seulement peur que ça fasse mal de la même façon…
quand on questionne et explore nos peurs un peu plus loin, un peu plus à fond, on se rend souvent compte qu’on n’a pas vraiment peur de ce que l’on pense avoir peur de… tel que l’indique le meme ci-haut, on a peur d’autre chose qui se cache derrière l’objet imaginé de la peur en question…
en fait souvent, je crois que souvent on a surtout peur d’avoir peur… alors on reste dans le connu, on vit dans l’habituel et le déjà exploré… on prend peu de chances, on joue safe avec et dans la vie, avec l’impression qu’on contrôle notre vie… pourtant…
répondons au meme par un autre meme et soyons suffisamment brave pour risquer d’être nul à quelque chose de nouveau…

un peu mon cas avec cette nouvelle Tribu mise en ligne depuis mai…
somewhere deep down en moi, je vois et ressens la possibilité de ce que ça peut devenir éventuellement, sans toutefois trop savoir avec précision encore pour le moment… alors un pas à la fois…
et pour le moment, nos méditations Silence et Musique sont un chaleureux succès et un espace plein de coeur, le Yoga Nidra du lundi soir roule en douceur, le groupe d’hommes est bien lancé et une autre rencontre est prévue en novembre, les chroniques roulent… et quelques autres idées devraient prendre forme et devenir plus concrètes d’ici le début de l’année…
à suivre…
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MÈCHE COURTE

traduction: si les autres te mettent facilement en colère, le problème ne se trouve pas en dehors de toi, le problème a plutôt à voir avec la «courteur» de ta mèche… – Buddhist Boot Camp
nombreuses sont les situations qui nous irritent, nous énervent ou nous tombent sur les nerfs… en particulier en ces temps de polarisation exposée à tous écrans…
toujours plus facile d’identifier en dehors de soi la source du titillage de notre gros nerf que de porter notre regard en soi…
mais tel que cité ci-haut, le problème n’est pas en dehors de soi, out there, le problème c’est notre gros nerf qui pogne le feu trop vite…
bien sûr que nous ne sommes pas obligé(e) de nous placer dans des situations où les autres – trop différent(e)s de nous et nos valeurs – nous énervent… mais parfois la vie nous place dans de telles situations sans que l’on puisse y échapper, ni nous échapper…
quelles belles occasions alors de se regarder, de voir ce qui nous dérange, ce qui nous pique dans le mou, ce qui nous sort de notre paix intérieure…
et en même temps, incontournable de créer un petit monde qui nous ressemble… et de fermer nos écrans davantage…
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KIKI QUI WATCH

traduction: si tu crois que tu es la voix dans ta tête, alors qui est celui/celle qui l’écoute ?
ceci pourrait être un bon koan…
car lorsqu’on s’arrête un peu pour ne rien faire, pour méditer et faire silence, silence ne se fait pas toujours automatiquement… oh que non… car en effet, ça roule en boucle les pensées dans le mental… chaque minute de chaque jour, des pensées surgissent dans notre tête de pinotte… à propos de tout, à propos de rien et de ce qui tout ce qui se passe en nous et autour… à propos des autres, de soi… à propos de ce que l’on a vu, cru, su, à propos de ce que l’on sent et ressent…
les pensées spinnent sans cesse en soi, comme le font les émotions et les sensations partout dans notre corps… les hamsters se font aller dans nos cages aux sports…
les pensées roulent sans cesse dans notre caboche (même quand on dort) et, en même temps, il y a la plupart du temps une certaine présence qui watch… la plupart du temps en fait car une fois de temps en temps, le témoin sensé être présent à son poste de surveillance se perd dans le tourbillon du monde de ses idées… jusqu’à ce qu’il/elle revienne pour poursuivre la veille hamsterienne…
au début de notre pratique méditative, quand on commence à observer en soi, on a tendance à s’identifier au contenu de nos pensées… souvent surpris du flot incessant… puis avec le temps, et la pratique, et la conscience qui se développe, on raffine et solidifie notre lien au watcher, à la présence guetteuse… à kiki qui watche…
au fur et à mesure de notre exploration au centre de notre petit et grand monde, plus on plonge en soi – sploush – et plus on regarde, mieux on sent, mieux observe et explore même si parfois on s’y perd… puis on revient à la surface, on respire et on replonge… incessante plongée sous-narine – car on respire par le nez évidemment 😉
peut-être que la fameuse dualité existentielle se trouve précisément ici, entre le contenu et le contenant, entre ce qui est vu et observé et ce qui watch… mais avec le temps, on apprend à se détacher du contenu – pensées, sensations, émotions – pour se réfugier dans le poste d’observation et accepter que le stock qui roule n’est pas nous, ni ne nous appartient…
si je ne suis pas le contenu qui va et vient en moi, tout ce qui passe et s’y passe, par défaut je suis donc la présence qui observe et regarde… et qui se perd et revient…
et ça continue mon kiki qui watch !
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NE PAS (TROP TROP) SAVOIR

traduction: laisser de la place pour le fait de ne pas savoir est ce qui importe le plus… – Pema Chödrön
que sais-je ? que savez-vous ? que savent-ils et elles ?
qu’est-ce que «savoir» anyway ?
pourtant, tellement de gens qui pensent savoir out there… avec toutes ces recherches qui se font aller par-ci par-là…
tant de ptits-johnnys et jeanettes connaissant(e)s qui pensent savoir ce qu’il faudrait faire pour régler les problèmes du monde…
qui pensent savoir comment le gouvernement devrait agir…
qui pensent savoir comment le monde devrait tourner…
qui pensent savoir ce que les autres ont besoin ou devraient faire…
qui pensent qui pensent… qui pensent le monde mais qui au fond savent si peu…
car quoi savoir ? et comment savoir que ce que l’on sait est du vrai su ? du su fondamental ?
car notre savoir et notre compréhension sont tellement limités, et biaisés…
car si grand et si complexe le monde… les mondes…
et si je puis me permettre de rajouter un petit quelque chose à cette citation, j’ajouterais SE laisser de la place pour le fait de ne pas savoir est ce qui importe le plus…
SE laisser à soi-même de la place pour du doute, de l’incertitude, de la confusion, cette confusion si créative qui nous permet de penser en dehors du swing de la boîte de Cracker Jack…
car c’est peut-être le fait d’accepter de ne pas savoir qui nous permet de savoir quelque chose de plus important, de plus fondamental… fond le mental… si profond que c’est par le coeur que l’on doit savoir…
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DROITS ET OBLIGATIONS

traduction: La seule et plus grande des choses que j’ai apprise vient d’un ainé, un autochtone de descendance Cherokee nommé Stan Rushworth. Il m’a rappelé la différence entre les colonisateurs de l’ouest et leur état d’esprit «J’ai des droits» et l’état d’esprit autochtone «J’ai des obligations». Au lieu de penser que je suis né(e) avec des droits, je choisis de penser que je suis né(e) avec des obligations de servir les générations passées, présentes et futures ainsi que la planète. – via Jocelyne Maréchal
on vit dans une société de droit… du moins c’est ce que l’on aime dire…
une société dans laquelle tout le monde dit avoir des droits… mais il me semble qu’on a oublié les obligations, les devoirs, les responsabilités qui viennent avec les droits…
droits comme dans droiture…
droits et responsabilités…
responsabilités, comme dans response ability, soit dans le sens anglo de able to respond plutôt que réaction, comme dans réaction infantile…
je trouve qu’ils et elles sont nombreux ce temps-ci à clamer la protection de nos droits et de nos libertés… comme si la vie était un droit absolu… plutôt qu’un privilège, une chance, une occasion de faire de ce monde un monde meilleur…
on vit en groupe et à mon humble avis, nous avons chacun chacune l’obligation de faire en sorte que ce monde devienne meilleur, plus juste, plus propre, plus équitable… se préoccuper du bien du plus grand nombre…
c’est ce que les peuples ancestraux semblaient avoir mieux compris que nous, des prétendues sociétés modernes… et c’est d’après moi aussi une des plus grandes leçons qu’ils peuvent nous apprendre… car ils redeviennent de plus en plus présents, pour le mieux-être du plus grand nombre… notre passé nous rebondit au visage…
avec la nature qui montre des signes d’impatience de plus en plus évidents, on a beau clamé nos droits et nos libertés, mais les droits et libertés ultimes sont ceux de la terre, là où l’on vit, notre demeure… car au final, les seuls droits et libertés dont nous jouissons sont ceux que la nature nous accorde, et nous accordera…
et éventuellement, le corps et la terre finissent toujours par retrouver leurs droits… là que réside la plus grande justice, la plus grande justesse… celle de la nature… terrienne et humaine…
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La Paix… vient dans l’âme des hommes quand ils réalisent leur relation, leur unité, avec l’univers et tous ses pouvoirs, et quand ils réalisent qu’au centre de l’Univers habite Wakan-Tanka, et que ce centre est vraiment partout.
– Elan noir (Hehaka Sapa) OGLALA SIOUX
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LAISSER LA VIE VIVRE EN SOI

traduction: essaie ne pas résister aux changements de la vie… laisse plutôt la vie se vivre en toi… et ne t’inquiètes pas si ta vie se retrouve sans dessus dessous… comment sais-tu que ta vie actuelle est meilleure que celle qui est en train de prendre place ? – Rumi
laisse la vie se vivre en toi… on l’aime celle-là non ?
car quoi d’autre à faire que de laisser la vie se vivre… en soi… avec soi dedans… ne pas résister… beau en principe mais pas toujours évident à faire… à laisser faire…
en fait, si, au contraire, la résistance est encore présente en soi, ce qui est souvent le cas quand on est (plus) jeune, résistons complètement et totalement… jusqu’à ce que résistance disparaisse et tombe au combat… jusqu’à ce que résistance s’épuise… jusqu’à ce qu’on abdique devant la force de la vie… car elle la plus grande enseignante… la vie, la vie…
car souvent on se bat contre la vie, on résiste… devant ce qui arrive, devant ce qui veut se produire, ce qui veut se produire tout naturellement… plutôt que de dire oui, plutôt que de couler avec le vent ou courant, on dit non…
et cela aussi est tout à fait OK car c’est ainsi qu’on apprend à couler, en résistant… oui, souvent, c’est en résistant qu’on apprend à laisser couler la vie…
préférable de résister avec sincérité que de s’imaginer couler avec la vie… car si la résistance est en nous, résistons… et à la longue, en résistant, on se force, on se fatigue et on finit par baisser les bras… et ensuite, la vie peut se vivre…
la vie de plusieurs personnes change rapidement ces temps-ci… comme c’est toujours le cas même si on dirait que tout va un peu plus vite ces temps-ci… certain(e) coulent, certain(e)s résistent… chacun son choix…
et on dit que tout change toujours pour le mieux… voyons voir…
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La croyance de fond, c’est :
en étant une bonne personne, la vie va m’envoyer de bonnes expériences; c’est du judéo-chrétien revisité !
Être gentil pour que la vie soit gentille avec nous, c’est puéril !
Et quand les «mauvaises» expériences arrivent, ça vient du mal ?
Me battre contre ce qui arrive dans ma vie, c’est me battre contre ce que je suis.
La proposition est de mettre mon conscient au diapason, en abdiquant, en me rendant compte que je n’ai pas à tordre la réalité : j’ai ce que je veux.
C’est ainsi que je ne suis plus à contre-courant de moi-même.
Je réunis ma totalité vibratoire en prenant ma vie telle qu’elle est.
Sur ce plan de l’humain, nous n’avons qu’un seul choix : dire oui à ce qui est; dire non à ce qui est.
Et cela instant après instant, que cela soit agréable ou désagréable.
Je me dis oui.
La vie c’est moi venant à la rencontre de moi.
– L O P V E T
FATIGUE QUANTIQUE

traduction: fatigué(e)… je suis fatigué(e) non pas d’une fatigue qui requiert un lit, mais plutôt de l’espoir… – ullie-kaye
je rencontre à l’occasion des personnes qui disent se sentir profondément fatigué(e)s… mais telle que le dit la citation ci-haut, pas une fatigue de lit mais davantage une fatigue existentielle, une fatigue qui requiert de l’espoir… quelque chose comme une grande comme une grande lassitude… une fatigue qui résulte du fait que l’on court toujours après quelque chose…
car oui, parfois la vie peut être fatigante… en fait plus que fatigante, fatiquante… et même non pas seulement fatigante, mais fatiquante avec un k, fatikante… fatigue quantique…
car parfois les circonstances du quotidien sont exigeantes, et au fur à mesure que l’on avance, on finit par accumuler fatigue, stress, tension et insatisfaction… je pense notamment aux parents de jeunes enfants qui travaillent, ceux et celles qui conjuguent responsabilités familiales et emplois prenants… notamment les gens du système de santé ces temps-ci…
parfois la vie en met plus qu’on demande dans notre assiette… et soit on mange, soit on surmange, soit on en laisse, même si parfois difficile d’en laisser de côté… car au final, dans la vie, on doit tout digérer…
en ce sens, le fait de prendre un temps pour soi quand on peut le faire est primordial… du temps pour être, du temps pour ne rien faire, comme du temps pour faire ce que l’on aime faire aussi…
notamment du temps en nature, pour reprendre contact avec les éléments, avec le silence, souvent la principale carence à la base de notre petite et grande fatigue… connexion pour compenser la déconnexion naturelle… comme une perte de contact, une perte de sens à la longue… car nous sommes la terre…
personnellement, moi j’aime bien shaker quelques fois par semaine, car ça me permet de me débarrasser du surpoids qui s’accumule sur mon âme au fil du temps et des événements… aussi besoin de silence, de plus en plus… le silence de la nature… le contact avec notre mère…
et j’aime beaucoup écrire mes ptites chroniques aussi… et laisser les mots jouer avec moi et mon emmental… qui suisse ? 😉
et j’aime prendre du temps aussi pour jouer et écouter de la musique, car nourriture pour l’âme par excellence s’il en est une, nourriture riche en non-égo-éléments…
et si les relations sont toujours importantes dans ma vie, j’en ai moins besoin qu’avant, et nos méditations Silence et Musique en ligne me comblent parfaitement en ce moment… car dans le silence, pas de distance… que le poupoum poupoum du même et unique coeur qui bat en soi et en nous tous et toutes à-travers notre silence commun… ces rencontres virtuelles, ainsi que nos cérémonies en chair qui nous offrent l’occasion de méditer et de chanter ensemble quelques fois par mois comblent mon coeur…
je médite et chemine avec Osho depuis presque 40 ans, apprend dans le courant Daime depuis une douzaine, et en toute humilité, je ne pense pas avoir rien acquis de nouveau ni de transcendant si ce n’est que de prendre le temps de ne rien faire une fois de temps en temps, et de faire des choses que j’aime, seul et en bonne compagnie, qu’elle soit incarné ou virtuelle…
quant à l’espoir, le seul que je conserve est de faire de chaque moment un havre de paix, d’acceptation et de compassion envers moi-même et tous mes frères et soeurs… et de continuer à garder la foi et à faire confiance que tout est parfait… tout en tenant de faire du mieux que je peux, et de contribuer au bien-être du plus grand nombre, en commençant autour de moi…
alors si de votre côté, vous êtes fatigué(e)s, fatiqué(e)s ou fatiké(e)s, je vous invite à regarder l’horaire des activités de cette nouvelle Tribu dans lequel j’ai mis quelques-uns des ingrédients de mes nourritures préférées… nourritures qui étanchent la fatigue quantique et chronique qui peut nous tomber dessus parfois quand on oublie, quand on s’oublie…
car parfois, qu’une petite heure ici et là est nécessaire pour faire reset…
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FACE À FACE IN YOUR FACE

traduction: le plus important dans toute pratique spirituelle ne consiste pas à tenter d’échapper à votre vie, mais d’y faire face, avec exactitude et en totalité… – Daimin Katagiri
depuis la quarantaine d’années que je médite, je n’ai jamais rien acquis ni gagné… au contraire, je n’ai perdu qu’illusions et rêves irréels d’une vie bonifiée d’artifices divers… oh bien sûr, au début j’avais quelques attentes… mais j’ai vite été déçu… pour le mieux… car rien à gagner… que du vieux stock à délester… pour retrouver son visage original… in your face…
ces jours-ci, ma pratique spirituelle consiste à shaker quelques matins par semaine et à mettre en ligne deux méditations hebdomadaires au cours desquelles je fais jouer un peu de musique pour apprécier le silence… aussi simple que ça… prendre un temps à ne rien faire, avec mes ami(e)s… qui sont loin d’ici en corps… mais toujours ensemble, encore…
être seul(e) avec soi, ensemble… dans le coeur…
en organisant les méditations en ligne dans le cadre de la nouvelle Tribu, je me discipline à prendre du temps pour faire les plus importantes recherches en ce bas monde… celles qui nous font faire silence et plonger en soi, celles qui nous offrent de fermer nos yeux pour se retrouver un peu soi-même, coupé(e) du monde extérieur pour quelques moments…
car si on vit en ce monde, on vit surtout en notre propre monde… et avant de penser changer le grand monde, primordial de faire le ménage dans son petit monde… car celui-ci que l’on projette sur le grand monde…
et chaque événement de la vie fait partie de cette pratique spirituelle, souvent et en particulier les événements les plus marquants, les passages les plus étroits…
et pour moi, ces temps-ci, j’aime inviter les gens à prendre du temps pour eux et elles-mêmes en offrant de partager cet espace virtuel pour se retrouver chacun chacune…. ensemble… de chez-soi, ensemble…
plongez en soi non pas pour s’évader du monde extérieur, mais pour s’y intégrer encore davantage… car nous sommes le monde, chacun chacune… et avant de penser changer le grand monde, faisons le ménage dans nos petits mondes…
et quand on dit pratique, ça signifie exactement ce que ça dit… une pratique de vie… sans but, sans destination autre que ce moment, et celui-ci, et celui-là…
bonne pratique…
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MERCI POUR TOUT
action de grâce… actions de grâces… singulier ou pluriel… plutôt pluriel tant qu’à y être car tant de raisons d’être reconnaissant(e)…
la plupart d’entre nous avons un toit, de l’eau, un frigo plus ou moins plein, de la chaleur électrique, au bois ou humaine… assez pour joindre les deux bouts… celui qui relie la naissance à celui de la mort… tout est bout…
alors ce matin que des mots de gratitude, de reconnaissance, de remerciements… pour la vie, pour le luxe de simplement pouvoir être empli de gratitude…
gratitude pour les yeux qui lisent ces mots, pour les coeurs qui les reçoivent… gratitude pour la machine à pitons qui me permet de les taper et de me relier au monde, à mon petit monde…
gratitude d’avoir la chance d’avoir et d’être assez pour remercier… et pour le luxe de pouvoir être prêt à laisser aller tout ça…
gratitude pour ce moment qui, déjà, est disparu…
alors que ne demeure la gratitude…
et que cette gratitude se traduise en actions envers autrui, pour rendre grâce à la vie… graças à la vida…
SHAKE & BAKE

traduction: les traumatismes antérieurs ne se guérissent pas en racontant l’histoire vécue, mais plutôt en permettant de remonter à la surface de façon sécuritaire les tremblements, les larmes, les émotions, les peurs, l’agression brute, les postures et les images du passé afin de dénouer l’énergie liée initialement à nos réponses de protection… ce qui permet une relation actualisée à notre propre corps ainsi qu’une capacité nouvelle de réguler nos peurs, nos soucis et nos insécurités du moment…
– jakewhitehealing.com
ces temps-ci, suite à quelques demandes d’aide en ce sens, ma belle et moi on se documente au sujet du syndrome de stress post-traumatique… et oui, comme plusieurs out there, on fait nos recherches…
et ce matin je tombe sur cette citation que je trouve très éclairante…
car si on cherche souvent à se libérer des expériences traumatisantes du passé en les nommant et en les racontant, ce qui peut être utile aussi dans un premier temps pour au moins les identifier, je crois qu’il faille aller plus loin que cela…
pour avoir été formé en thérapie psycho-corporelle et en travail d’expression émotionnelle par Veeresh au cours des années 1980, il me semble indispensable d’ancrer dans le corps et d’actualiser avec conscience toutes les sensations et mémoires corporelles que l’on traîne avec soi, en soi… enfouies en nous, mobilisant une partie de notre énergie…
car toutes les expériences de notre passé sont encore logées dans notre corps… emmagasinées, enregistrées, logées et stockées profondément en nous, ces mémoires et ancrages corporels sont parfois réveillés par des déclencheurs actuels, ce qui nous ramène dans un passé enfoui dans le corps, qui relève souvent de notre inconscient…
et lorsque ce bagage passé plus ou moins récent mais inévitablement inconscient se trouve déclenché, on doit plonger en notre corps, et dans notre corps de souffrance, que l’on a jadis enfoui pour nous permettre de survivre alors mais jamais relâché complètement…
et on doit actualiser cette énergie qui fut bloquée sur le coup, pour la libérer et lui permettre de couler librement de nouveau… en relâchant le choc, la crainte et la contraction jadis liés aux événements stressants…
ce qui peut être épeurant, mais néanmoins indispensable… pour permettre au corps de retrouver sa fluidité, de redonner aux émotions leur fraîcheur du moment et au coeur sa capacité de vivre dans le moment présent, libre du choc du passé…
grosse job, mais possible…
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ESPOIR ET PARDON

ce matin, suite à ces mots de MLK, j’ai envie de partager avec vous le décret du pardon que nous lisons parfois dans nos cérémonies et qui fait beaucoup de bien à l’âme…
car dans la vie soit on broie du noir, soit on voit blanc, soit on voit clair…
Dès maintenant, je laisse aller tous les ressentiments liés aux expériences passées.
Je laisse aller et je pardonne à toute personne qui a pu me blesser.
Je laisse aller et je pardonne à toute institution, entreprise ou gouvernement qui a pu porter atteinte à ma vie.
Je choisis de pardonner tout en me sentant en sécurité et protégé(e).
Je pardonne et j’impose mes limites à chaque fois que cela est nécessaire.
Je pardonne la vie, Dieu ainsi que l’Univers, pour tout type de situation actuelle ou passée dont je me sens ou me suis senti(e) victime.
En ce moment même, je choisis de dissoudre, tout sentiment d’injustice, de deuil, de colère et de tristesse.
Je me pardonne pour toute erreur que j’ai pu commettre ou pour toute opportunité que je n’ai pas su saisir.
Je me libère de la culpabilité et je boucle toute action ou pensée qui ne soutient pas la vie.
Je laisse et laisserai le pardon nettoyer chaque cellule de mon corps.
Mon Esprit prospère pardonne à tout et à tous et toutes de façon inconditionnelle car tous et toutes méritent de ressentir la paix intérieure et le bonheur.
Cette paix est ma propre essence et je lui permets de s’exprimer.
Je laisse et laisserai le pardon désintoxiquer et purifier chacune des cellules de mon corps.
Toutes les personnes et les expériences de ma vie m’ont apporté de grandes expériences d’apprentissage. C’est pourquoi je remercie tout ce que j’ai vécu et à tous ceux et celles qui ont contribué à ma propre croissance.
Je pardonne aussi ma famille, mes parents et mes ancêtres pour toute forme de souffrance qu’ils ont pu m’imposer ou me transmettre.
Ma paix intérieure est supérieure à tout attachement, émotions et rancune antérieurs ou actuels.
C’est grâce à la libération de ces sentiments et de ces ressentiments que je peux me libérer totalement de toute victimisation et me dégager de mon histoire personnelle antérieure.
À partir de maintenant, j’assume l’entière responsabilité de ma vie afin qu’elle m’apporte bonheur et plénitude.
Mon Esprit est complètement engagé dans le moment présent et la présence afin de créer la vie, la prospérité et l’abondance que je souhaite et mérite et que je souhaite à tous et toutes.
Graduellement, et de plus en plus, je laisse grandir et s’étendre la gratitude en mon for intérieur, rendant chaque cellule de mon corps plus vibrante, apportant guérison, purification et sobre, mon esprit supérieur et mon corps.
Je laisse cette gratitude s’étendre au-delà de mon corps physique pour aider à guérir les gens et l’environnement autour de moi.
Ainsi soit-il
André Lima
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UN MONDE PLUS FIN

plus fin dans le sens de justesse… de justice…
nous sommes obsédé(e)s par la mort… on s’attend toujours – OK OK souvent – au pire…
ces jours-ci, si les prophètes de malheurs nous affirment que ça sent la fin, même la panne de FB ferait partie d’un complot de LEUR part pour nous empêcher de communiquer entre nous – moi je persiste et je n’y vois qu’un nouveau début… le seuil de quelque chose de plus humain…
une grande clarification est en cours, un grand retour à l’essentiel, un grand reset, l’avènement des nouveaux humains… oh bien sûr, toute transformation demande de changer nos vieilles habitudes, de faire du ménage dans ce qui fonctionne moins bien, de ré-évaluer nos valeurs… ajuster ce qui demande un peu de fine tuning, ou beaucoup…
la nature nous crie qu’il nous faut changer le rapport qu’on entretient avec elle… on ne peut l’abuser ainsi jusqu’à ce que mort s’en suive… pas la sienne car la planète en a vu pas mal que nous… notre mort, celle de la vie humaine sur terre…
quand les plus que riches essaient toujours d’en avoir plus pendant que des millions manquent des choses de base, quelque chose ne tourne pas rond… le greed est sans limite…
quand la glace fond, que l’eau monte, que la terre se déssèche, que les forêts brûlent, que la température monte, que l’espace vital commence à manquer et que les gens se retrouvent sur le routes et les mers en migration, quelque chose de fondamental doit changer… et on doit écouter et entendre… et surtout voir en soi…
car en ce sens, même les tricheurs de bidous vivent sous le même ciel… et sur la même terre… et le cash ne se mangent pas… même aux paradis…
on se doit d’apprendre les fondements de l’humanité 101… de ré-apprendre la base… l’entraide, la compassion, l’empathie…
avant de chercher à devenir Dieux et Déesses, pourquoi ne pas simplement viser à développer notre full humanité ?
en nous sentant lié(e)s à ceux et celles qui ont le plus besoin, à considérer les besoins de toutes et tous, le bien du plus grand nombre et non seulement le bien-être de notre propre nombril ?
allez, bonne journée, encore le temps d’améliorer la planète… en commençant juste autour de soi…
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SILENCE

traduction: le silence est essentiel… on a besoin de silence comme on a besoin d’air, comme les plantes ont besoin de lumière.. si notre mental est trop plein de mots et de pensées, il n’y a plus d’espace pour soi…
– Thich Nhat Hanh
à quelques reprises à chaque semaine, dans le cadre des activités de la nouvelle Tribu, on met en place des espaces temps pour être ensemble dans le silence… à distance oui… faut ce qui faut… sinon on ne le ferait juste pas…
que ça soit par des méditations incluant du silence, de la musique et quelques mots de sagesse, ou encore dans le cadre du Shaking, une méditation active pour se brasser le body, on fige dans le temps du temps justement…
parce qu’on se connait right ? tout seul(e), on trouve toujours de bonnes excuses pour ne pas faire silence… car FB est si rarement en panne et les nouvelles sont tellement croustillantes ces temps-ci…
donc quelques fois par semaine, d’un peu partout sur la boule, on prend du temps pour faire silence ensemble… pas de communication, de la pure communion, dans le silence qui ne connait aucune distance…
ce silence qui nous ramène, une fois que le mental a ralenti un peu, chacun(e) dans son coeur, notre coeur, le seul et même unique coeur qui existe et qui bat à l’unisson…
depuis quelque temps, on bouge moins… et avec la distance, on a dû apprendre à être ensemble autrement… et pour moi, la façon la plus organique de communiquer via les ondes consiste à méditer ensemble… pour sentir le coeur commun, pour arrêter, apercevoir la face de nos ami(e) en début de rencontre, se saluer brièvement, pour ensuite se rencontrer en plein coeur du silence, au coeur de notre silence…
si j’ai moins besoin d’être entouré qu’avant, j’aime encore tout autant communier avec mes ami(e)s… même si à distance, même si en silence… leur voir la binette, sans nécessairement jaser de choses et d’autres ni faire la conversation…
car les mots sont si limités alors que le silence est d’or…
si les contacts de coeur amicaux vous manquent, ceci est une invitation… on vous offre la première afin de voir si vous entendez ce type de silence…
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BONTÉ HUMAINE BONTÉ DIVINE

traduction: lorsque nous ne savons plus quoi faire, nous sommes arrivés à notre vraie tâche, et lorsque nous ne savons plus dans quelle direction aller, nous avons entrepris notre réel voyage… – Wendell Berry
certaines personnes n’en peuvent plus de la dictature ambiante et cherchent à déménager là où il fera meilleur vivre… d’autres veulent s’évader vers un ailleurs meilleur…
personnellement, je choisis de vivre ici et de contribuer… car on peut continuer à rendre ce monde meilleur, ce monde-ci… juste ici, autour de soi…
car dehors ? que du dedans manifesté… et ce monde, à nous de le rendre meilleur… plutôt que de chiâler, voir comment on peut contribuer à améliorer… plutôt que critiquer et de chercher des poux, voir comment on peut aider…
à petite échelle, en soi et autour, là où tout commence…

traduction: en ces temps particuliers où l’on tente de trouver du sens en ce monde, je vais ouvrir les portes aux étrangers, je vais laisser les gens me dépasser dans la circulation, je vais souhaiter une bonne journée, je vais faire rire les enfants à l’épicerie, je vais m’arrêter pour parler aux gens esseulés, je vais donner de bons pourboires, je vais saluer les policiers, partager mes repas, lever mon pouce aux enfants, être patient(e) avec les caissiers(ères), sourire aux passants, et payer un café à un étranger…
Pourquoi ? parce que je ne vais pas accepter de vivre dans un monde où l’amour est invisible…
joins-toi à moi dans en démontrant de la bonté, de la compréhension et en acceptant sans juger… sois bon(ne) envers un étranger(ère), sois soutenant(e) envers les ami(e)s qui passent des moments difficiles, pardonne-toi…
si tu ne peux trouver la bonté, deviens la bonté…
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Shut, écoutons…

poupoum, poupoum…
ah this !
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en corbeau

ce matin, petite chronique légère… chronique juste pour vous chèrs quelques douzaines de membres de la Tribu… j’aime l’idée d’écrire à petite échelle, écrire tout bas… entre ami(e)s… juste pour nous…
chronique juste pour rire un peu juste parce que c’est pas nécessairement drôle tout ça… oui, tout ça, vous savez quoi vous aussi… les tensions sociales, notre passé trouble qui nous revient en pleine face, tous ces migrants refoulés aux frontières, la pauvreté, la hausse des loyers, les zones de guerre encore, et encore…
nous on a le luxe de rire, alors profitons-en, et apprécions nos privilèges de blancs becs… croa croa… sans perdre notre empathie et notre compassion, tout en considérant ce que l’on peut faire pour aider… à petite ou plus grande échelle…
alors qu’on s’apprête à rentrer en dedans pour un ptit bout de temps, alors que le temps grisonnera et blanchira, ouvrons nos yeux, nos narines et nos oreilles car si beau dehors… laissons notre peau respirer et emmagasiner la vie avant notre semi enfermement annuel… quoi que l’hiver soit si beau ici…

car encore beau en octobre croassez-le… ou pas…

rions en dépit de quelques inconhérences sociétales 😉


rions parce que parfois, le sens est difficile à saisir…

et on en a plein la face… ou le sac dans la face…
bonoctobrrrre tribu… ___________________________________________________________________
méditer

ce matin je vais laisser parler mon maître… en témoignage du plus grand présent qu’il nous a laissé… présent éternel et perpétuel… une respiration à la fois… droit vers le coeur…
j’offre ces quelques mots à tous mes compagnes et compagnons de méditation, vous qui partagez avec moi ces précieux moments en ligne, que ce soit en shakant ou en étant simplement présent(e)s avec le silence, la musique et ces quelques mots de sagesse qui nous lient dans le coeur, et par l’âme…
merci d’être présent(e)s, gros cadeau, en ligne ligne, dans le silence ou via le mouvement… car dans le silence, aucune distance… seul et unique grand coeur qui bat…
Continues à méditer…
Fais-en une chose régulière.
Même si tu ne peux rien faire, assis-toi simplement en silence.
Il suffit de donner un temps spécifique, délibérément, à la méditation…
juste l’idée même que pendant une heure tu seras assis pour méditer, puis tu t’assois.
Même si tu ne fais rien, assis-toi simplement sous un arbre ou dans ta chambre (ou en ligne avec tes ami(e)s de la nouvelle Tribu – note du traducteur ;-),
lentement lentement cette seule heure devient le temps le plus précieux.
Tu commences à l’attendre. Tu l’attends avec impatience.
Lentement, quelque chose commence à s’installer en toi ;
cette heure devient sacrée.
Et tu peux voir la différence entre les 23 autres heures et cette heure-là.
C’est comme un diamant dans un tas de cailloux :
il brille, il a une grandeur qui lui est propre.
Et cette heure devient finalement le seul temps économisé.
Tout le reste est tombé à l’eau.
Et un jour on comprend que ce sont les seuls moments que l’on a vécus…
- Osho
citation originale
Continue to meditate…
Make it a regular thing.
Even if you cannot do anything, just sit silently.
Just to give specific time, deliberately, to meditation is enough…
just the very idea that for one hour you will be sitting for meditation, and then you sit.
Even if you don’t do anything,
you simply sit under a tree or in your room,
slowly slowly that one hour becomes the most precious time.
You start waiting for it. You look forward to it.
Slowly slowly something starts settling in you;
that one hour becomes sacred.
And you can see the difference between your other twenty-three hours and that one hour.
It is like a diamond in a heap of pebbles:
it shines, it has a grandeur of its own.
And that one hour finally becomes the only time saved.
All else has gone down the drain.
One day one understands that those were the only moments that one lived…
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le monde sans dessus dessous

on ne sait plus où en est le monde… le monde tel qu’on le connaissait est sans dessus dessous…
on doit ouvrir notre esprit pour saisir l’entièreté et la complexité des événements qui surviennent un peu partout en ce bas monde… et on ne parlera même pas des hautes sphères dont on en sait encore moins…
plus de retour à la normal possible dit-on, alors que d’autres en rêvent, comme si ce qui se passait auparavant avait été déjà normal…
le monde est complexe… et polarisé… et de plus en plus multi et varié…
on défend la liberté individuelle d’un côté, et la santé publique de l’autre, avec des considérations opposées dans les deux camps… et les partisans de deux camps vivent pourtant dans le même monde… ou vit-on chacun(e) dans notre propre monde ?
on s’accroche à ce qui fait sens pour soi tant bien que mal pour tenter de faire du sens de cette vie…
mais si le sens de la vie ne consistait qu’à être vivant(e) ? qu’à vivre…
et cela étant si ordinaire et évident, si simple… pourtant, tout le monde s’active en tous sens, en panique, comme s’il était nécessaire d’arriver à quelque part…

à moins que…

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nous sommes la terre

traduction: nous ne vivons pas sur la terre, nous sommes la terre…
une des choses les plus importantes que les premières nations nous ont apprises – mais que nous n’avons pas retenu comme bien d’autres – est que la terre ne nous appartient pas, c’est nous qui lui appartenons…
en fait, tel que l’énonce l’illustration ci-haut, nous sommes la terre même…
et si nous sommes la terre, il est inévitable que nous souffrons tous et toutes en ce moment car la terre souffre et se lamente…
on l’a exploitée, expurgée de ses ressources, ne nous souciant peu d’en laisser suffisamment pour autrui, pour les 7 générations à venir…
si nous étions le moindrement sensibles à notre mère, nous la sentirions… car elle vit en nous, nous sommes notre terre mère…
ce matin, je laisserai parler Joanna Macy qui nous présente la prophétie des guerriers Shambala qui traite d’une écologie des profondeurs…
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shaker comme les arbres, et les colibris

ce matin, aux aurores, on commence une séquence de 15 matins de shaking… en ligne… ding ding ding…
première fois que je tente l’expérience… je médite depuis des années et j’ai fait pas mal de shaking dans ma vie, mais seulement quelques fois en ligne… et dans un sens, ça fait peu de différence en ligne ou en présence… car au fond, c’est chacun pour soi…
il est 6 h 30, j’ai lancé l’invitation at large, et deux réponses jusqu’à maintenant… mais peu importe le nombre, moi j’y serai et je shakerai corps et âme…
j’aime, ainsi, tenir l’espace… même si seul au monde… car j’aime shaker, j’aime fermer mes yeux et m’abandonner au mouvement qui jaillit de nulle part en moi-même… me laisser aller au swing de la vie… à ce qui est, sera et voudra bien être… que shakera shakera…
comme les arbres qui se départissent de leurs feuilles pour l’hiver…
comme la terre qui vibre sous le poids de toute vie…
comme des humain(s) qui se dévêtissent de leur soucis, leurs tracas, leur rigidité et qui se détachent volontairement et activement de leurs mots de tête…
comme les colibris qui ne sont que pures vibrations, que hautes fréquences en vol…
pas de but autre que celui de se sentir bien, vivant, vibrant… que de simplement laisser la vie couler de source, nous parcourir, et suivre son cours… avec nous dedans… et en nous…
ça se passera à 7 h tous les lundis mercredi et vendredis jusqu’à la fin octobre…
allez-vous pogner le shake vous aussi ?
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squattons notre coeur


traduction: ceci est en fait une photo en noir et blanc, sur laquelle un(e) artiste a superposé une grille quadrillée colorée… votre cerveau remplit entre les lignes avec la couleur de la grille…
on voit ce que l’on veut dans la vie… ou ce que l’on peut… par nos croyances et nos certitudes… on connait quelques grandes lignes d’un sujet quelconque et on pense savoir toute la palette des couleurs du sujet en question…
et littéralement, désormais, on peut même truquer les photos… comme celle ci-haut, ou de façon encore plus poussée en collant des têtes sur des corps et en les faisant bouger…
alors quoi croire désormais ? même l’expression faut le voir pour le croire est devenue caduque…
tout est devenu une illusion d’optique… même quand on le voit de ses yeux vus… comme celle-ci que j’ai postée plus bas l’autre jour… tout dépend du point de vue, de la perspective…

alors la vérité ?
on ne peut sûrement pas se fier seulement à ses yeux pour tenter de la définir… et encore moins à son mental… car on dit qu’il ne faut surtout pas croire tout ce à quoi l’on pense…
finalement, peut-être que c’est seulement grâce à son coeur qu’on peut tenter de détecter la vérité car on dit que le coeur ne ment jamais… et peut-être que la vérité n’est peut-être rien d’autre que de l’amour, et c’est par le coeur que cette énergie circule…
mais pour cela, il faut reprendre contact avec son coeur, avec sa capacité à sentir et ressentir, avec notre humanité… notre capacité de ressentir ce qui se vit en soi, mais aussi ce qu’autrui sent et ressent, vit, expérimente… car soi ou les autres, pas si différent au fond… tous et toutes le même coeur universel…
pour ce qui est de la tête et des yeux, méfions-nous…
et squattons notre coeur…

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DEHORS – QUE DEDANS

traduction: les gens aimants vivent dans un monde aimant, les gens hostiles, dans un monde hostile... – Wayne Dyer
ou dit autrement, le monde n’est qu’un reflet de ce que nous sommes, ou de ce que nous pouvons voir, percevoir et croire…

car au fond, on ne peut voir que ce que l’on peut voir, percevoir, ou croire… quoi que je préfère le terme percevoir car il implique un regard perçant, qui voit à-travers le voile de l’illusion…
et contrairement à l’illustration ci-haut, il n’y a peut-être pas de vérité en tant que telle, mais plutôt seulement que des manifestations extérieures, la vie, ce que l’on peut aussi nommer des faits, et des perceptions de ces manifestations ou faits… notre regard sur ces faits…
ainsi, d’une certaine façon, on ne peut changer, que ce soit soi-même ou le monde, on ne peut que modifier notre perception, de soi comme du monde…
car le monde extérieur n’est peut-être finalement qu’une expression que ce que l’on voit, croit et perçoit, ou ce que l’on peut voir, croire ou percevoir… et la vie – intérieure comme extérieure – qu’un écran de notre cinéma intérieur… finalement, nous ne sommes possiblement tous et toutes que le gars et la fille de nos propres petites vues…
alors plutôt que de vouloir changer le monde, pas si bête de commencer à changer notre perception de soi, comme du monde…
car monde aimant ou monde hostile out there ?
les deux sont là, ici, in here !
show time… et n’oubliez pas le pop-corn…
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ON NE CHANGE PAS, ON INCARNE
L’idée de changer est tellement inscrite en nous qu’on ne parvient pas à comprendre qu’on ne se débarrasse pas d’un personnage, de sa vieille peau.
Lorsqu’on est en train de travailler sur soi, on est en train d’installer le problème.
Car dès qu’on veut se débarrasser de quelque chose, on est en train de le planter.
On croit qu’en changeant de personnage, le réel extérieur va changer.
Alors que ce n’est pas La réalité qu’on regarde mais Sa réalité.
En effet, la relation que j’ai avec la vie est une danse entre elle et moi : J’observe non pas la vie mais mes filtres.
En gros, je suis toujours en train de m’observer moi.
Ce que je crois regarder de manière objective est une posture totalement subjective : Je regarde ma façon de regarder la vie.
Au fond, je regarde mon intérieur.
Quand je crois regarder la vie, je suis simplement en train de regarder mes enregistrements, mes croyances, mon hérédité, mes traumas.
Je ne parviens pas à l’intégrer puisque les expériences semblent arriver de l’extérieur.
Je continue d’observer un monde qui m’arrive de l’extérieur et de croire que c’est Le monde alors que c’est mon monde.
Ma façon donc de regarder le réel et ce que je vis se nourrissent l’un l’autre.
Les expériences que je rencontre dans la vie sont l’expression de mes filtres mis en matière.
Je suis entrain d’observer des versions de moi-même que je ne connais pas encore et qui ont besoin de devenir connues pour moi.
De fait, ce qui est connu de moi est dedans et ce que je suis et que je ne connais pas encore est à l’extérieur.
Quand c’est reconnu comme étant moi, ça ne prend plus de formes à l’extérieur.
La vie est ainsi un outil de connaissance de moi, de rencontre avec le soi, pas un truc qui me rentre dedans et que je dois vaincre.
C’est pourquoi, utiliser la spiritualité pour vaincre la vie, pour la réussir est un non-sens.
La vie est simplement remplie de catalyseurs me renvoyant l’énergie que j’ai émise.
- L O P V E T
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NÉO TRIBALISME

je suis tombé là-dessus hier, suite à quelques jokes de tribu qu’on se faisait Srajano et moi… lui m’avait envoyé la version anglaise Wiki et quand j’ai fait mes recherches, j’ai trouvé cette version française qui met exactement en mots mon feeling initial à la base de la formation de cette tribu…
car si j’apprécie les réseaux sociaux (dans mon cas, uniquement FB et déjà en masse) pour garder contact avec mes ami(e)s de par le monde, je trouve qu’ils sont devenus too much… trop a-sociaux, polarisés, divisés, trop argumentatifs et obstineux… trop vendeux… pas envie de couper les mots en quatre et les idées à l’infini… et encore moins de les défendre… ni de voir passer tout ce trollisme…
juste envie de connecter, dans le sens social du terme… échanger de belles paroles, de belles images, de belles musiques… partager de la beauté…
tout est ci-bas…

surtout le bout: par opposition à une société de masse et formeront naturellement des réseaux sociaux… et non pas un centre d’achat virtuel qui algorythmise – et sait mieux que soi – ce que l’on veut voir pour conforter nos biais et ultimement acheter des cossins inutiles… j’en peux pus des annonces commanditées ou sponsorisées qui prennent de plus en plus de place dans nos écrans… mais je veux encore surfer mes ami(e)s…
mais en même temps, les réseaux alternatifs sont encore si – trop – peu fréquentés…
en fondant cette nouvelle tribu, j’aimerais créer une gang de coeurs, un espace protégé d’humain(e)s, inspiré(e)s et mû(e)s par les mêmes valeurs de partage, de curiosité, de solidarité et de générosité… des espaces de méditations, virtuels et par moments en chair et en os… des espaces de partage de mots parfois, mais aussi et beaucoup de silence… sagesse in progress…
les néo-tribus ne sont pas exclusives, surtout pas celle-ci… qu’une parmi d’autres… néo-tribu en devenir… et un chevauchement de tribus est possible, hi ha cow boys and girls !
pas envie non plus de publiciser cette tribu, même si j’aimerais bien que plus de gens qui recherchent ces valeurs dans les mers de data nous trouvent… offrir sans pousser, sans imposer… mais pour cela, faut se faire voir un peu… se faire trouver… délicat équilibre… s’exposer et protéger, inclure mais discerner…
pas envie non plus de faire des profits avec la gestion de cette tribu… donc garder la participation aux activités de cette tribu la moins dispendieuse possible, même si on offre des espaces de grande qualité à mon humble avis… et en même temps, si possible un moment donné, rémunérer les nombreuses heures que je consacre à ce projet… ainsi que l’expertise des gens qui offrent des services car bien de valeur…
je vois cette tribu davantage comme une coop que comme une business… un collectif… une communauté offrante et généreuse… notamment avec des projets de charité tel celui qu’offre Srajano dimanche prochain... donnons aux suivant(e)s car nous sommes des choyé(e)s parmi les choyé(e)s…
https://www.facebook.com/events/856244721927631?ref=newsfeed
voilà chers néo-tributiens… si vous connaissez des gens qui recherchent des contacts chaleureux, des activités de méditation, des gens de coeur, je vous invite à les inviter à essayer au moins une fois une de nos méditations… car ce sont vraiment de beaux espaces de coeur, de silence et de mots du coeur… ou qu’ils me contactent… dans cette nouvelle tribu in progress…
Aho, Amen et Aleluia !
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SALUT TRIBU

j’allais titrer ces quelques mots chroniques salut ma chère Tribu… dans le sens de salut mes chers ami(e)s et connaissances…
mais ce que je veux dire en réalité est plutôt salut notre Tribu… car on sait tous et toutes que ceci n’est pas MA Tribu… qu’un regroupement d’âme incarnées vivant en ce ces temps plein de questions…
oh, bien sûr c’est moi qui a eu l’idée de partir ce groupe le printemps dernier… mû par un besoin de connexion, de communion, pas nécessairement toujours en présence, ni non plus pas nécessairement toujours communication… l’amour et l’amitié au temps du Corona…
mais les mots cités ci-haut sont l’essence même de cette Tribu… l’amour, ou l’amitié pour les plus réservé(e)s… la présence d’êtres chers dans nos vies respectives… les un(e)s dans les autres… accompagné(e)s, même à distance… pour pouvoir se taire et être présent(e), ensemble… et pour réaliser qu’au delà notre connexion, nous baignons dans l’amour… floush floush…
en ligne, personnellement, je préfère la communion – méditation – à la communication – car parfois beaucoup de mots et de micros muets 😉 cacofunny…
et en même temps, comme le feeling que si on ne parle pas du tout, il manquera quelque chose pour que ce groupe d’âmes prenne forme…
cet été, parallèlement aux rencontres virtuelles, nous nous sommes réunis ici à quelques reprises pour de la musique, du silence et de l’immersion en forêt… ceci je voudrais répéter car ben beau le virtuel, mais pas suffisant non plus…
alors on partira un cercle de parole en octobre, en entrée duquel notre ami Louis Yusuf qui vit en Thaïlande, sera notre invité d’honneur… on en aura un(e) à chaque cercle de ces invité(e)s… quelques mots pour se connaître… quelques mots à mettre sur nos faces de Zoom…
on part aussi un groupe d’hommes cette semaine, WOW MAN est le nom… avec une rencontre prévue ici en octobre… voyons voir comment Acabradabra se déploiera… voir la chronique d’hier ici-bas…
même si j’ai enseigné en ligne pendant 15 ans, je ne pensais jamais mettre en place une communauté virtuelle… en fait, parce que j’étais tanné de communiquer seulement en ligne que j’ai pris ma retraite… drôle de retour des choses…
ah ah, amitié au temps du Corona… mais aussi le fait de vivre à la campagne, loin des ami(e)s… et moins de désir de nous déplacer entre autre avec le temps qui passe… et d’ailleurs, méditer en ligne ou dans la même salle, on ferme nos yeux non ?
avant j’écrivais pour quelques centaines de personnes, maintenant, pour une trentaine… vous… toi… en espérant que graduellement, ce qui nous lie nous rapprochera si certain(e)s le veulent et en ont besoin…
dans quelques minutes, je prendrai part à une formation – en ligne of course – sur l’art d’animer une communauté virtuelle… question d’apprendre à garder l’espace vivant, inspiré et allumé… même à distance… voyons voir…
comme je disais hier également, je ne sais pas trop où cette Tribu se dirige et comment elle évoluera… mais le feeling pointe vers quelque chose d’ouvrant, de nourrissant… alors je ferai ce qui est en mon petit pouvoir de pas grand chose pour garder l’espace ouvert, créatif et inspirant…
et qui vivra verra…
salut chère tribu..
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ABRACADÀ BRAS RACCOURÇIS

s’il existe de multiples explications quant à la signification du terme abracadabra, formule liée à la magie, on dit que l’une des plus plausibles se trouverait du côté de la formule araméenne qu’aurait prononcé Dieu en personne: Evra kedebra, c’est à dire je crées selon mes paroles, ou je crées pas à pas, je crées le chemin en marchant…
un peu le cas avec cette nouvelle Tribu…
en mai dernier, suite à quelques pratiques de musique en ligne avec mon petit groupe et quelques méditations via Zoom pour soutenir un copain en traitements de chimio, l’idée de partir un rassemblement de méditateurs/trices via les ondes a germé…
5-6 mois plus tard, après un été moins propice aux rencontres en ligne, à coup d’essais et d’expériences plus et moins concluantes, voici le plan pour octobre…
parfois les gens me demandent ce qu’est cette nouvelle tribu… sincèrement, je ne sais trop quoi répondre… principalement la graine d’une idée encore un peu floue… à développer, à mette au monde pour voir comment elle va éclore au contact d’autres personnes… de vous…
une communauté en ligne et en forêt ? mais encore… un groupe de soutien virtuel ? une toile d’araignée invisible mais perceptible pour lier des gens ? un espace même si invisible ? name it…
c’est tout ça et rien de tout ça en même temps la nouvelle Tribu… car on ne peut créer quelque chose de nouveau à partir de choses que l’on connait déjà… on ne peut que tenter de matérialiser certaines intuitions nouvelles, de mettre en forme l’invisible, de proposer et de voir la réponse qui reviendra vers soi…
mon but avec cette tribu n’est pas de vendre quoi que ce soit, de devenir big ni de rassembler des centaines et des centaines de personnes, même si cela s’avérait, ça confirmerait mon intuition…
cette intuition que je sens et ressens que comme pour moi, nous sommes plusieurs à avoir besoin de nous rassembler à l’occasion, sans toutefois toujours devoir se déplacer en corps ni se rencontrer en personne… l’intuition que les gens ont besoin de trouver des moments pour arrêter, s’introspecter en silence et en musique, seul(e) mais ensemble… avec des gens de bonne volonté… car les réseaux publics sont devenus un peu trop sauvages…
utiliser des temps de rencontres pré planifiés pour faire retraite en soi, pour arrêter de courir, pour prendre du temps pour soi, pour communier plus que communiquer, même si les mots sont parfois réconfortants…
un espace virtuel pour partager de belles et bonnes choses, pour se nourrir sur divers plans, spirituels, humains, créatifs… pour se sentir lié(e)s… les un(e)s les autres, les un(e)s avec les autres… même si qu’à distance… car dans le silence du coeur, la distance n’existe pas…
bref, contrairement à ce que l’on pourrait penser, abracadabra n’est pas une formule magique… même si je crois que la magie existe et se crée par des actions concrètes, à coups de risque et d’audace, sans peur et sans trop d’hésitation… à suivre l’élan de ses intuitions…
oser aller cogner à certaines portes et voir lesquelles vont ouvrir… et respecter celle qui demeureront fermé(e)s… do not disturb et no trespassing…
proposer et voir ce qui reviendra… mettre la table, inviter et voir qui viendra souper…
alors voilà chers ami(e)s… abracadabra…
DOUZE RÉSULTATS ÉVOLUTIONNAIRES (de source inconnue, de moi du moins, et traduite du portugais par moi).
1 – L’autre n’existe pas pour vous plaire ou pour vous déplaire. L’autre existe pour vous enseigner.
2 – Personne n’est à blâmer pour ce que vous ressentez. C’est vous qui choisissez les sentiments que vous ressentez en ce moment.
3 – L’art de la vie consiste à vivre sans attentes, avec un certain recul, deux clés pour ne pas être frustré(e).
4 – Guérissez en vous l’addiction du besoin d’approbation de la part de l’autre. Ce n’est qu’ainsi que vous pourrez profiter de l’audace et de la confiance naturelle de votre esprit, de votre essence.
5 – Vous n’avez aucun contrôle sur quoi que ce soit, même si vous croyez que c’est le cas. N’oubliez pas que la Terre récupérera bientôt votre corps et que vous quitterez cette planète pour entrer dans une nouvelle phase d’existence. Abandonnez le contrôle, alors seulement vous aurez le contrôle sur vous-même et votre vie. Le contrôle est le reflet de la peur, tandis que la maîtrise est le reflet de l’état d’absence absolue de tension interne et de votre rencontre avec la paix.
6 – Ne vous dénaturez pas pour essayer de « rentrer » dans l’espace restreint de pensée que l’autre a par rapport à vous. Ça ne va pas marcher. Lorsque vous vous effaces pour faire plaisir à quelqu’un, votre lumière s’éteint et il n’y a que vous qui restez dans le noir en vous sentant perdu(e).
7 – Ne croyez pas ce que les autres vous disent, aussi romantique et poétique soit-il. Ce qui compte, ce sont les attitudes et non les mots.
8 – Abandonnez l’orgueil et le délire de croire que tout sera comme vous voulez ou avez besoin.
9 – Tout est temporaire. De près la vie est une tragédie, de loin une comédie. Dans un moment, vous rirez de tous les drames que vous avez créés. Parce que tout passe. Tout.
10 – Vous êtes responsable de tout ce qui se passe dans votre vie. Vos pensées et sentiments prédominants façonneront votre réalité, que cela vous plaise ou non. Donc, si vous voulez changer votre réalité, changez vos pensées et vos sentiments.
11 – Le besoin émotionnel n’est pas le besoin de recevoir, mais de donner. Vous seul pouvez répondre à vos besoins émotionnels. Les projeter sur quelqu’un revient à demander à quelqu’un de se nourrir pour satisfaire votre faim.
12 – Vivre simplement et avec plus de réalité. Alors seulement, qui vous êtes vraiment, émergera vraiment. Riez plus et ne prenez pas tout trop au sérieux. Après tout, l’essence de la vie est de découvrir et de profiter de cette merveilleuse aventure…
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(S’) ILLUMINÉ(E)

traduction: si tu tiens une lampe pour éclairer autrui, cela t’éclairera toi aussi… – Bouddha
entraider nos proches, ou des plus éloigné(e)s, finit toujours pour nous faire du bien à soi… en fait quand on entraide, on s’entraide, on s’aide soi-même… si on peut dire cela ainsi…
depuis quelques années, j’aime donner un coup de main quand je le peux… quand je constate que je peux… et dans la mesure où je le peux… bien sûr, on a tous et toutes nos limites… mais quand je peux contribuer, je le fais avec un grand plaisir… surtout en temps et en soutien car les sous sont limités…
j’aime aider non pas pour obtenir quelque chose en retour, pas pour qu’on m’admire ou qu’on me trouve généreux… encore moins pour gagner mon ciel comme dans le bon vieux temps…
et quand j’aide, j’aime le faire discrètement, derrière le paravent… loin des regards…
j’aime aider pour le simple plaisir d’aider… sentir que je contribue… j’aime aider car j’ai été beaucoup aidé moi-même dans ma propre vie… je connais le menoum menoum dans l’âme et le coeur de l’aidé(e)… et le sentiment de soutien… réciproque… donnant donnant recevant recevant… à l’infini…
en fait, avec ce projet de Tribu, c’est ce que j’aimerais bâtir… un peu, et un peu plus peut-être, à ma et à notre mesure…
tout d’abord, en créant un réseau d’introspection, une communauté virtuelle, et parfois en personne, mais aussi un noyau d’entraide et de soutien… des projets d’entraide et de soutien commun… car tous et toutes ensemble dans cette tempête, même si nos bateaux sont différents…
car le monde a bien besoin de nous ces temps-ci il me semble… plus que jamais… car dans l’état dans lequel on a foutu la planète, on doit tous et toutes mettre nos pattes à la pâte…
plus suffisant de s’assoir et de regarder le monde bouillir ainsi… en ne faisant que donner nos opinions, d’un bord comme de l’autre…
environnement, système de santé, tissu social qui s’effrite comme jamais auparavant, tensions de partout et gros mots qui flyent à gauche comme à droite, le feu est pogné… besoin de ramener un peu de temporisation dans l’arène sociale, un peu d’introspection dans les trop nombreuses réactions…
et comme le dit Bouddha, quand on tient la lampe, aussi soi-même qui jouissons de la lumière…
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PRÉSENT PLUS QUE PARFAIT ?

traduction: la raison pour laquelle on vit toujours un peu «par en avant» résulte du fait que notre présent est insignifiant… – Alan Watts
on dit toujours qu’on doit vivre le moment présent… c’est ce qu’on dit…
or, depuis 18 mois, la vie fait plus que nous inviter à le faire, elle nous force presque… les plans sont impossibles alors que tant de situations impensables jusqu’à maintenant nous ont grandement surpris…
on dit aussi souvent que la vie – et ses diverses manifestations – est toujours parfaite… même si imparfaitement imparfaite par moment…
alors le présent est-il plus que parfait ?
la question se pose… et nous on apprend à nous reposer dans le présent… dans ses imperfections, dans ses tournants plus serrés, dans les passages plus étroits…
chaque fois que l’on vit dans l’avenir, c’est souvent parce qu’on ne vit pas totalement le présent… même si rien de répréhensible en soi de vivre un peu par en avant, car planifier peut aussi se faire en vivant le présent du moment…
cependant, nous sommes tous et toutes habitué(e)s, de par notre culture speedy, et hyperactive et hyperproductive, de vivre un peu en avant de nos souliers… tellement que c’est devenu une façon de vivre quasi permanente…
l’idée, et c’est le poids des années qui m’apprend cela personnellement, consiste à ralentir un peu…
ralentir pour respirer, par le nez de préférence, et lentement, en portant attention…
ralentir pour regarder en soi et autour de soi… regarder pour voir, et sentir, et noter, ce qui est, tout simplement… observant, sans jugement, sans préférence…
ralentir pour imploser, pour découvrir tout ce qui vit en soi, plutôt que d’exploser en réaction à tout ce qui se passe à l’extérieur de soi…
ralentir pour vivre, tout simplement, plus simplement, sans but, ici, maintenant, ce qui est plus facile qu’à faire admettons-le…
alors chers ami(e)s, plus que parfait le présent ? tout un cadeau emballant à déballer en tous cas… en prenant le temps, tout son temps, tout notre temps… qui n’existe pas anyway…
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SOI FACE À SOI

homme dans le sens de personne humaine…
ah les autres… eux autres…
beaucoup de clivage, de séparation, de scission, de projection hors de soi ces temps-ci… en gros, deux grandes cliques notre gang sociale en ce moment…
Ramana Maharshi, lorsque questionné sur la façon dont on devrait agir face aux autres, répondit ceci :

alors donc, pas d’autres ? really ?
pas toujours évident à réaliser en soi-même ça hein les ami(e)s ?
alors si c’est le cas, j’imagine que c’est donc toujours soi face à soi… un grand miroir nous reflétant la vie sociale… un écran géant nous reflétant les multiples visages de soi-même… ça en fait du stock à voir…
comme si, auparavant, on ne daignait pas trop s’intéresser à ce qui se passait sur la scène sociale, out there, trop préoccupé(e)s à prendre soin de notre nombril, ou de ceux de nos proches, à travailler sur soi, à réaliser nos projets, personnels, à parcourir le monde…
la situation actuelle nous rend plus conscient(e) que jamais que même si ultimement, nous sommes seul(e) au monde et qu’il n’y a pas d’autres tel que l’affirme Ramana, nous ne vivons pas non plus en vase clos et nous sommes des êtres sociaux, confronté(e)s à nos différences plus que jamais… malgré qu’au-delà de toutes ces différences individuelles, nous faisons tous et toutes partie de la même grande création…
we are all one… mais certain(e)s nous déclenchent en ta…
alors en premier lieu, incontournable tout d’abord d’observer ce qui monte en soi, surtout quand certain(e)s nous font fortement réagir… remercions-les même, eux et elles qui font monter en nous toutes ces réaction et ces jugements, cette colère, cette rage même, tout ce matériau qui n’est au fond que message, messages de soi à soi…. plutôt que de tirer les messagers… car ils et elles sont trop nombreux… on va s’épuiser…
et plutôt que de dire du mal des autres, si on en disait du bien ?
alors, allons en paix mes soeurs et mes frères…
Évites le cynisme, l’arrogance et le jugement envers les autres et la vie,
car cela, plus que tout, t’empêche de saisir la gloire et les miracles de Dieu.
Dieu se révèle souvent en ceux et celles qui te font le plus réagir, et tu te retrouves à t’incliner à leurs pieds.
~ Mooji
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ÉCRIRE SUR LA CORDE EN LIGNE

depuis quelques mois, j’ai choisi d’écrire à plus petite échelle…
si j’écris quasi quotidiennement depuis une dizaine d’années, ayant pondu quelques milliers de chroniques sur mon blogue personnel https://atidion.com/ (que j’ai mis sur pause), depuis quelques mois je n’écris que pour vous… quelques douzaines de paires d’yeux… et la moitié moins de coeurs… mais quels coeurs mes yeux dames…
j’écris en privé, ici, qu’ici, sur ce blogue, pour les quelques personnes qui prennent la joie de me lire chaque jour… vous les quelques personnes qui ont choisi de soutenir ce projet de nouvelle Tribu en ligne et en forêt… même si surtout en ligne…
en fait j’aime écrire à toute petite échelle comme si je chuchotais… écrire tout bas, low profile… par choix, par envie, par gêne aussi… car envie d’écrire humblement… et non à tout vent… ptit gars des mots écrits tout bas…
d’ailleurs l’image ci-haut décrit bien le fait d’écrire en ligne… sur la corde raide… écrire sur la corde en ligne… tout moi quoi… ptit gars des mots sur la corde red… à rougir mes ptits mots… écrire intime…
si j’écris pour les quelques vous, j’écris aussi pour tous ceux et celles qui ne me liront jamais… car j’aime surtout écrire, plus qu’être lu en fait… et j’aime écrire pour ne rien dire… j’aime écrire dans le vide, et décrire le vide… et j’aime l’idée d’écrire et ne jamais être lu… plus facile de dire n’importe quoi…
et j’aime l’idée d’écrire à petite échelle… de savoir que je serai peu lu… de banane… terrain glissant que de faire des ptites jokes nounounes par écrit… certain(e)s les pognent, d’autres pas… repeat after me : peu lu… de banane… lol comme disent certain(e)s onliners…
du moins, lu par un tout petit nombre d’entre vous… contexte plus intime, plus discret… moins vu et moins su… écrire en circuit fermé…
je n’ai plus envie d’écrire public… plus envie que les yeux de n’importe qui tombent sur mes petits mots anodins… envie d’écrire en famille, que mes ptits mots jazzés ne tombent plus dans les yeux des sourds, ou des simples curieux… sur la grande toile des réseaux asociaux… envie d’écrire en cercle fermé…
envie que mes mots restent dans le cercle, dans ce cercle… cette petite tribu de presque rien du tout mais en même temps cette tribu du grand tout de rien du tout… même si encore grandement toute petite…
les amérindiens, quand vient le temps de parler, suggèrent de laisser parler son coeur… moi en écrivant ainsi à petite échelle, je peux plus facilement écrire avec mon ptit coeur de taureau…
envie d’écrire pour des gens qui ont répondu à une invitation, mon invitation… invitation humble et discrète de méditer ensemble, de maintenir un contact virtuel, et parfois en personne, en petit groupe… envie d’écrire pour des gens qui ont répondu à une invitation…
l’une des belles découvertes de ces temps spéciaux que l’on vit d’ailleurs… la découverte de la beauté et de la préciosité des petits groupes… avec ces mesures sanitaires, toutes nos rencontres ont rétréci depuis 18 mois, elles sont devenues plus petites, et du coup plus vraies, plus intimes, plus choisies… et plus précieuses… on choisit davantage notre entourage…
plus petits nos meetings… autant les rencontres de notre petite église qui chante dans la forêt, comme celles de la Tribu qui impliquent toujours au maximum entre 12 et 15 personnes… moins de présences donc plus de présence… plus d’absence et plus de sens… moins nous sommes et plus on doit occuper notre place davantage…
alors chers ami(e)s dont les yeux tombent sur ces mots écrits ce matin mais peut-être lus en pm ou en soirée, quelques-un(e)s parmi des milliards, sachez que j’écris principalement pour moi of course, mais que j’écris aussi beaucoup pour vous… juste comme ça, par amour des mots, par amitié pour vous, pour nous… j’écris pour nous sentir lié(e)s, re lié(e)s… les un(e)s les autres…
j’écris pour rien, mais pour moi, ce rien est tout au monde… ce rien est ce qui nous relie… ce qui relie ce grand vide plein de nous entre nous…
alors sioux ami(e)s, ici, en ligne ou en forêt…
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COMPLEXE CITÉ

complexe la vie ces temps-ci hein ? plus que jamais auparavant on dirait… on se perd dans les infos quand on fait nos recherches…
et quand on se perd dans les tentatives d’explication, souvent on a tendance à acheter n’importe laquelle pour se rassurer… mais souvent aussi, ça ne fait pas la job… pas la job fondamentale du moins… ça sécurise un peu la tête mais ça n’apporte pas la paix au coeur, ni à l’âme…
le jeu politique est un exemple parfait de la simplification trop simpliste des enjeux complexes de notre société… on annonce à coups de slogans de quelques mots punchés des enjeux qu’à peu près personne ne peut expliquer donc que le bon peuple peut encore moins comprendre…
quand on donne notre opinion, on se prononce à partir d’une toute petite fenêtre regardant l’immense et quasi infinie complexité du monde entier… si partiale, si partielle…
les enjeux sociétaux actuels n’ont jamais été aussi complexes et compliqués… nous devons fouiller comme jamais auparavant pour tenter de comprendre un tant soit peu… notamment dans les domaines de l’infectiologie, de la biologie, de l’environnement, de l’économie, tous des domaines qui requièrent des zilliards d’heures d’étude pour commencer à en saisir la multi complexité…
donc OK de faire ses recherches, mais gardons en tête qu’aucune source n’est tout à fait neutre, que notre compréhension est toujours si partielle, et que les choses évoluent sans cesse…
peut-être qu’au fond la réponse ultime se trouve en notre coeur ? mais pour cela, il faut arrêter, s’arrêter, et se déposer en soi car lorsque la paix se fait en nous, la tête peut comprendre plus grand…
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BÉNÉ ET MALÉ DICTIONS

pas mal de médisance ces temps-ci sur les ondes n’est-ce pas ? division, dissension, polarisation et échanges de gros mots…
des tas de haine exprimée de droite à gauche et vice versa… pro ceci anti cela et tralala… tant de colère mise en mots, de frustrations exprimées en maux dits…
mais si on réalisait seulement que tout ce qui sort de soi n’est que reflet de ce qui est en soi…
mauvaises paroles = malé dictions / bonnes paroles = bene dictions
on ne parle toujours que de soi…
souvent la colère exprimée n’est qu’une manifestation de peur… peur de perdre sa liberté, perdre de perdre la santé, ultimement la vie…
et pourtant…
nous sommes parmi les plus choyé(e)s des privilégié(e)s du monde… on se plaint le ventre plus que plein… mais parfois plus que plein est comme pas assez…
si on réalisait seulement que plus on exprime de paroles négatives à-propos d’autrui, plus on en génère en soi et pour soi… et si on réalisait cela pour de vrai, on arrêterait instantanément… car les mauvais mots sont contagieux en soi derrière nos masques de médisance…
si on réalisait que toujours, toujours, quand on parle, on ne parle toujours que de soi… et que le monde n’est qu’un miroir qui nous reflète tous nos visage, toutes nos facettes, tout ce que l’on ne veut ou ne peut souvent pas voir en soi…
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ANXIÉTÉ AUTOMNE HIVER

traduction: peu importe l’anxiété ressentie, cela ne fera aucune différence sur ce qui arrivera… – Alan Watts
inquiétant l’avenir ces temps-ci hein ?
quand on regarde le moindrement par en avant, on a au moins quelques bonnes raisons de s’inquiéter, même d’être anxieux, sinon angoissé(e)…
et pourtant… so far encore so good... et ce qui est anyway…
la santé publique, les libertés individuelles, la division sociale, la peur et la colère, l’environnement… name it… toutes les raisons de s’inquiéter sont belles et bien présentes… en fait, pas belles mais bien présentes…
mais encore… qu’on s’en fasse ou pas, que sera sera non ?
alors peut-être que l’idée consiste tout simplement à observer tout d’abord ses propres comportements, à respirer par le nez, et à changer ce que l’on peut dans son environnement immédiat… pour ensuite se mobiliser et agir collectivement… en espérant que l’éveil collectif prendra place avant qu’il ne soit trop tard car que seulement en gang que le changement peut se produire, à petite mais surtout à grande échelle… même s’il débute inévitablement en chacun(e) de nous…
on peut être concerné(e)e, mobilisé(e) et agir en conséquence, sans nécessairement souffrir d’anxiété, ni d’angoisse… car useless dirait Mr Watts…
tout part de la peur… cette peur qui génère de la nervosité, nervosité qui se transforme en anxiété qui peut, à son tour culminer en angoisse, et même atteindre l’obsession maladive…
mais à quoi bon s’inquiéter outre mesure ?
un peu à l’image de la madame dans le jeu de Tarot d’Osho qui se meurt d’inquiétude tout au long du trajet d’autobus alors qu’elle débarque au terminus 😉
très possible que l’humanité soit en train de courir à sa perte, et sur le point d’atteindre le point de bascule… les avertissements d’experts en climatologie sont nombreux en ce sens… et sérieux…
et pourtant, nos comportements globaux changent lentement, si lentement, trop lentement peut-être… il y a de quoi s’inquiéter…
mais comme le suggère mister Watts, peut-être bien que no amount of anxiety makes any difference to anything that is going to happen…
alors même s’il est futile de perdre de l’énergie à trop s’en faire car cela ne sert à rien face à ce qui sera sera de toute façon, tout de même crucial de prendre conscience de la gravité de l’heure H, et d’agir tout d’abord à notre échelle… et plus…
car indispensable de voir comment on peut mobiliser les gouvernements et les gros bonnets VIP – very indispensable players en ce jeu- car eux qui tirent plusieurs des ficelles de cette grande pièce de marionettes humaine… et beaucoup de pinocchios en ce monde…
mais au final, faire ce que doit, et garder espoir…
car que sera sera…
qu’on aime ou pas… qu’on angoisse ou pas…
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PRIÈRE DE PRIER

traduction: je trouve cela vraiment touchant lorsque quelqu’un prie pour autrui sans que la personne ne le sache… je considère que c’est la plus pure et profonde manifestation de l’amour...
depuis quelques années, je redécouvre le pouvoir de la prière… pas la prière qui implique de placer ses commandes de toutes sortes de cossins au grand bonhomme d’en haut à la barbe blanche – et qui parle français en plus – et qui espère implicitement tout recevoir les items de ma liste de commande… au pire être prêt à les recevoir avec un délai car même le concept de back-order peut se retrouver aussi au pays des merveilles et autres domaines des licornes…
même pas une prière qui utilise les mots comme tels, plus une prière silencieuse…
la prière que je découvre est davantage un souhait général, une bienveillance à l’égard de l’humanité toute entière…
autant pour les habitants de l’Afghanistan, en particulier les femmes…
pour les gens qui vivent en zones de guerre…
pour les familles et les enfants prisonniers des camps de réfugié(e)s…
pour les migrant(e)s sur les routes de partout…
pour les gens des pays riches qui en arrachent à joindre les deux bouts…
pour les riches qui malgré tous leurs bidous, ressentent un vide profond en eux et elles et qui n’ont pas encore l’élan de faire profiter le plus grand nombre de ces bidous…
et finalement, pour clore cette liste incomplète, envers tous les gens qui ont des opinions et positions différentes des miennes… que l’on puisse trouver cet espace de lien qui réside dans nos coeurs respectifs…
car si on fait vraiment confiance à la vie, on doit apprendre à accepter que tout ce qui se passe est ce qui doit être… même si pas toujours évident…
Amen !
CLÉ DE L’HARMONIE
Je souhaite l’Harmonie, l’Amour, la Vérité et la Justice
à tous mes frères et sœurs.
Avec les forces réunies des vibrations silencieuses de
nos pensées, nous sommes forts, sains et heureux,
constituant ainsi un lien de fraternité universelle.
Je suis satisfait et en paix avec l’Univers entier,
et je souhaite que tous les êtres réalisent leurs aspirations les plus intimes.
Je rends grâce au Père invisible d’avoir établi l’Harmonie, l’Amour, la
Vérité et la Justice entre tous ses frères et sœurs.
Ainsi soit-il.
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SURETÉ ET SÉCURITÉ ? AH AH AH !

traduction : la principale chose consiste à savoir qu’il n’existe aucune sureté ni sécurité…
beaucoup de peur ces temps-ci autour de nous non ?
personnellement, je crois que c’est une bonne affaire… car si fragile la vie, et nous dedans… fragile et source d’inquiétude si on ne veut pas changer, ni perdre tout ce que l’on croit posséder en ce moment…
car rien de ce qui existe actuellement ne demeurera… tout ce que l’on a, tout ce que l’on est, tout ce qui vit aujourd’hui se transformera et changera de forme, tout transmutera… nous compris…
la terre nous indique qu’elle en a assez… elle en a assez subi, assez toléré et elle nous dit ce que nous ne voulons pas entendre depuis trop longtemps… alors elle doit lever le ton…
depuis le 11/9, la peur a atterri en nos coeurs… et avec la Covid, un autre pas a été franchi… comme si auparavant, nous nous pensions invincibles, immortel(le)s, indestructibles… et tout à coup, on se rend compte de notre temporalité relative… good morning – et bonjour Hi – America… nous sommes en train de nous réveiller de notre rêve humain…
profitons donc de la vie pendant qu’elle passe, pendant qu’on passe sur le chemin de cette vie… vroum vroum vroum… et ne perdons pas trop de temps à voir ce que l’on a perdu car par de renverse dans la grande voiture de la vie..

et un message éclairant d’un elder autochtone en ce sens…
Lâcher la proie pour l’ombre.
Ou plutôt faire confiance à quelque chose qui n’a rien de logique, de normal, d’assuré, à quelque chose que l’on sent comme un parfum à peine perçu, en passant, et qui s’avère, dans sa fragilité même, plus convaincant, plus évident que les meilleures raisons du monde…
N’as-tu jamais fait ces sortes d’incompréhensibles folies ?
Ce sont souvent ces choses-là qui changent le cours d’une existence, une rencontre imprévisible, une occasion, un coup de chance, parfois un accident fâcheux qui te force à changer de route et qui apparaît, après coup, porteur de fruits inattendus…
Je m’avance là dans une contrée aux chemins imprécis, mais il me semble que l’essentiel de nos vies se joue ailleurs que sur les territoires de la raison, en un lieu où les lois ordinaires du monde, ces rails que l’on doit suivre, se révèlent pour ce qu’elles sont : des arrangements fonctionnels.
– G O U G A U D
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À TOI QUI (PENSE QUI) A RAISON

certain(e)s semblent convaincu(e)s d’avoir raison…
d’autres, au contraire, sont convaincu(e)s que les autres ont tort…
et il y a vous et moi… nous qui ne savons pas… pas grand chose du moins….
nous, ceux et celles qui

vous et moi, ignorant(e)s, crédules, douteux… nous qui entendons mais qui ne comprenons pas… pas tout, pas tout de suite, pas complètement…
oh parfois on pense savoir un peu nous aussi, mais dès qu’on devient trop certain(e), la vie se charge de nous ramener dans la certitude de nos doutes…
alors moi j’aime douter… douter de moi, douter de ma certitude, douter de mes doutes surtout… ce qui me permet de ne pas me reposer sur mes feuilles de laurier dans cette grosse sauce à spaghetti de la vie…
alors si tout cela est trop clair pour vous aussi, lisez ce raisonnement douteux de Mr Devos… vous ne comprendrez plus rien vous non plus…

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APPRENDRE PAR COEUR

pas de fin à ça hein ?
de notre naissance jusqu’à notre mort, on a appris, on apprend et on apprendra… on apprend sans fin de nouvelles choses mais on apprend aussi à désapprendre ce que l’on a cru ou croyait savoir… parce que parfois on apprend de drôles d’affaires vous et moi…
car on apprend souvent tout d’abord ce que l’on nous a appris, data transmise de génération en génération… et chaque génération doit désapprendre et ré-apprendre diverses leçons du passé…. des choses erronées qu’on a appris à intégrer et à faire siennes… jusqu’à preuve du contraire… pour ensuite faire de nouvelles expériences et apprendre de nouveau, à partir de leçons apprises facilement ou à la dure…
si on ne sait rien avec certitude, on peut toujours se dire qu’il est toujours possible d’apprendre… toujours… en gardant un coeur et un esprit ouvert… en accueillant…
et en conservant toujours un doute car ce que l’on sait avec certitude un jour peut s’avérer erroné le lendemain 😉 en particulier nos certitudes 😉
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JOB DE COEUR

traduction: guérir implique aussi considérer le rôle que l’on joue dans notre propre souffrance… – Don Jose Ruiz
une belle celle-ci non ? car arrêter de souffrir ne signifie pas nécessairement guérir toutes ses blessures… car ça pourrait être long…
guérir peut être aussi simple que d’arrêter de se faire souffrir, de se casser la tête avec des riens, petits ou gros… car nous sommes souvent le/la principal instigateur/trice de notre propre souffrance… nous sommes si créatifs en ce domaine…
on dit que la guérison consiste principalement à apporter de la reconnaissance, de l’acceptation, de l’amour et de la lumière sur ce qui a été blessé en soi… makes sense…
d’une certaine façon, la guérison est un never ending story… car on a peut-être des vies et des vies de matière à guérir… et même si notre propre guérison s’avérerait complète un jour, ce qui n’est qu’une hypothèse, tant de souffrance dans le monde entier… des siècles et des siècles de souffrance de par le monde et dans l’histoire…
guérir peut aussi se faire en apprenant à remplir notre vie avec des choses qu’on aime, avec de la beauté, avec du plaisir, avec des bene dictions, de bons mots en soi et envers les autres…
guérir n’est pas une job de bras… plutôt une job de coeur…
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SANS ET 1000 POSSIBILITÉS

que sait-on vraiment ? pas grand chose really hein ?
sinon que la seule chose qu’on sait est que l’on ne sait rien, du moins pas grand chose si on n’aime vraiment pas l’idée de ne rien savoir…
car même lorsqu’on est certain, on est certain de quoi au juste ? moi que de mes doutes dont je sois certain… car

alors ce matin je laisserais parler certains de ceux qui ne savent pas, ce qui me semble d’une grande intelligence…

et peut-être qu’être incertain au sujet de soi-même et des choses est la plus précieuse des connaissances… car l’ignorance me semble très près de la prière… prière qui n’est au fond peut-être qu’un grand sens d’émerveillement malgré les doutes…
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UNE BELLE HISTOIRE DE FEU

ce matin j’ai envie de vous raconter une petite histoire…
il était une fois une tribu, quelque part au-delà de l’arc-en-ciel… ou tout n’allait pas nécessairement toujours bien… mais la vie étant ce qu’elle est, tout est parfaitement imparfait…
un jour, l’un des membres de la tribu en question décida de quitter le groupe et alla vivre dans une petite hutte pas trop loin du village…
quelque temps après, un peu plus tard, le chef de clan décida d’aller visiter la personne qui avait quitté la tribu… il cogna à la porte de la personne qui répondit… sans dire un mot, le chef le salua puis alla s’assoir près du foyer, et l’hôte alla le rejoindre…
il restèrent ainsi, en silence, à contempler le feu, pendant un bon bout de temps, côte à côte… puis le chef pris un morceau de braise et le mis un peu à l’écart du feu… tout doucement, la bout de braise s’éteignit… puis le chef remis le bout de braise dans le feu et la braise repris tout de suite de la vigueur…
voyant cela, la personne qui avait quitter la tribu dit au chef de clan: d’accord, j’ai compris votre message, je vais revenir…
je vous laisse tirer la conclusion que vous voulez de cette histoire…
personnellement, moi il me fait grand bien de sentir que je fais partie d’une tribu… ultimement la tribu des humain(e)s… mais aussi de clans plus près de moi que d’autres…
il me fait grand bien de sentir que j’ai des allié(e)s, des compagnons sur ce grand chemin… qu’une fois ou deux par semaine, on s’assoit ensemble, pour partager le silence, écouter quelques belles pièces de musique et des mots sages… sans se parler, sans communiquer, mais full communion…
c’est aussi simple que ça la nouvelle Tribu… de l’espace, du silence qui élimine la distance… car touts et toutes dans le même coeur… le même choeur…
et comme disait notre chum Paula, keep the flame alive !
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REPAUSONS-NOUS

traduction: pesez sur pause… avant de juger, avant de tenir quoi ou qui que ce soit pour acquis, avant d’accuser… pesez sur pause avant chaque situation face à laquelle vous pourriez réagir brutalement et ainsi vous éviterez de faire ou dire des choses que vous pourriez regretter plus tard…
une autre expression, qui relève du domaine automobile, et que j’aime me dire à moi-même quand mon mental spinne à toute vapeur est : pèse sur la clutch… elle parle aux amateurs de bolides celle-là… le moteur continue de tourner, car tel un moteur de char, c’est sa job au mental de tourner, mais quand on pèse sur la clutch, on n’est plus enclenché(e) activement dans sa redondante activité… pèse sur pause, ou sur la clutch…
car dans la vie, soit on répond, soit on réagit…
et ces temps de polarisation extrême, les sources de réaction sont multiples… et à peu près chacun(e) d’entre nous se fait prendre une fois de temps – ou plus souvent – dans le jeu de la réaction… pro ci versus anti ça… ou vice et versa… vicieux en effet… et renversant…
quand au fond on veut tous et toutes la même chose, soit le respect de sa personne et que tous ses besoins fondamentaux soient satisfaits… c’est souvent sur la forme qu’on diverge…
alors avant de parler, tournons notre langue quelques fois dans notre bouche afin qu’elle ne nous entraîne pas dans le vinaigre de l’argumentation stérile… car la plupart des gens préfèrent camper sur leur position de toute façon… et qui veut-on convaincre anyway ? à part soi-même…
allez, vroum vroum vers vous… temps de se pauser… et de se repauser…
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GRRRRR…. ATITUDE
31 août 2021
si en français, l’attitude désigne la manière de se tenir, un comportement qui correspond à une disposition psychologique intérieure, en anglais, ce terme est plutôt péjoratif… he’s got an attitude…. ce qui signifie une disposition méfiante, teintée de doute et de crainte… avec une brin d’arrogance et de supériorité…
un peu celle qu’ont adopté certain(e)s d’entre nous depuis quelques temps… car tant de sources contradictoires, tant de recherches qui pointent vers des conclusions différentes… et tant de peur… de perdre sa liberté, ou de tomber malade…
tant de méfiance, de critique et de cynisme alors que la plupart d’entre nous sommes des gras durs, des choyé(e)s parmi les choyé(e)s… qui en savons si peu…
alors moins d’attitude et plus de gratitude ? fuck oui… foi d’ati… ou grati…
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BIG MODEUR
30 août 2021

comme ça, ça a l’air qu’il y a un plan…
certains disent que ce sont les big pharmas et les pouvoirs médicaux qui tirent les ficelles de ce grand jeu humain…
d’autres que ce sont plutôt les marchands d’armes, les GAFA, les médias mainstream, quelques familles royales, les producteurs de pétrole, les grands pouvoirs financiers… ou quoi encore…
personnellement, je pense que c’est plutôt la nature qui est la big boss… la big modeur… elle qui va modérer nos transports… et qu’elle a d’ailleurs déjà commencé à le faire… wô wô les moteurs cher(e)s humain(e)s…
la nature, l’environnement, Gaïa, Pacha Mama, la terre mère, appelons-là comme on veut, ou comme on peut…
en fait ce que l’on nomme la terre est beaucoup plus grand que la simple terre des hommes… et des femmes, et des enfants, et des animaux, et des minéraux et végétaux et de tout ce qui y vit… ce sont toutes les planètes du système solaire, et tous les autres systèmes solaires… toutes les étoiles, toutes les autres galaxies, trous noirs compris… tout ce qui est tellement immense que seuls quelques érudits peuvent en mesurer l’infinitude…
alors pour ce qui est des plans de quelques humains, peut-être suis-je un grand petit naïf, mais je ne m’en fais pas trop trop… car on peut bien avoir tous les plans de toutes sortes d’affaires qu’on veut, quinquénaux ou à plus long terme même, pas que nous dans l’équation… car nous ne sommes que de petits pions dans le grand échiquier de l’existence…
quant à savoir s’il existe un plan divin, certain de rien non plus de côté-là… mais plus que possible…
le seul plan qui existe pour le moment pour vous et moi est justement le moment présent… et encore… car même le moment présent est toujours déjà un peu retard, toujours un peu dépassé… le temps de le dire et zoup ! nous sommes déjà dans le moment suivant, qui lui-même nous file entre les doigts plus vite que sable en sablier… ou dans l’engrenage de notre mental…
alors bon plan quand même… divin, humain, ou quel qu’il soit…
Regardez. Ressentez. Regardez combien vous vous enfuyez de la réalité quotidienne. Pas de recette, d’exercice, d’attitude à observer. Être lucide. Sentez la peine, la tristesse, la peur. C’est Dieu en activité. C’est votre chance. Quand vous ne prétendez plus que les choses devraient être autrement, mais que vous vous donnez à ce qui est dans l’instant, tout est possible.
– Eric Baret

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JUSTICE HEIN ?
25 août 2021

traduction: ceci chers ami(e)s, est le plus grand défi de la vie: observer les injustices de ce monde et ne pas les laisser éteindre votre lumière…
nous sommes parmi les privilégié(e)s des privilégié(e)s du monde… nourri(e)s, logé(e)s, soigné(e)s, éduqué(e)s, aimé(e)s pour la plupart d’entre nous… vivant dans un environnement sain…
mais quand on observe l’état du monde, ailleurs, difficile de ne pas ressentir une petite (ou grosse) gêne et un petit (ou gros) malaise devant tant d’inégalités… pauvreté, migration climatique, guerres et autres catastrophes naturelles ou humaines rapportées à tour de unes… parfois, on doit même fermer la shoppe… ce que certains n’ont pas le privilège de faire car ils vivent dans ce cauchemar…
mais à notre niveau, que peut-on faire ?
que peut-on faire d’autre que de prendre soin de soi tout d’abord et de faire du mieux qu’on peut pour améliorer le monde autour de soi ?
certain(e)s disent qu’on a le devoir d’être informé(e)s… OK mais jusqu’à quel point ? car les sources de nouvelles sont de plus en plus multiples… et variées… et selon les sources qu’on consulte, le monde peut prendre des couleurs vraiment différentes les unes des autres…
en effet, le monde est un immense arc-en-ciel et selon notre perspective, on en voit inévitablement de toutes les couleurs… on voit ce que l’on peut ou ce que l’on veut…
et l’injustice est un concept immensément variable… notre sentiment d’injustice à soi peut être la plus grande des libertés pour autrui…
alors peut-être que la première chose que l’on peut faire est d’apprécier qui l’on est, ce que l’on a reçu et ce que l’on a… avec la conscience que tout peut basculer à tout moment car jamais rien d’acquis dans la vie…
et ensuite considérer ce qui peut être fait autour de soi pour améliorer un tant soit peu le monde…
car plus que ça, I really don’t know my dear…
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PETIT BONHEUR
24 août 2021

traduction: viser le bonheur en accumulant des possessions équivaut à se coller des sandwiches partout sur le corps… – Georges Carlin
accumuler des possessions ou entretenir des croyances de toutes sortes… ou nier la réalité… ou vouloir autre chose que ce qui est… ou encore essayer d’accroître son pouvoir et de contrôler le monde – le petit ou le grand… ou vouloir avoir raison… ou vouloir rehausser son estime personnelle en abaissant autrui… ou vouloir épater la galerie grâce à sa réputation… ou quel que soit notre ptit kick personnel…
le bonheur est volatile… il va et vient… il fluctue…
mais le véritable bonheur n’est peut-être rien d’autre qu’un état d’esprit, une disposition intérieure, une acceptation de ce qui est, surtout le moins facile à digérer… par là que passe le bonheur, là qu’il se tient…
le bonheur c’est un concept… un concept abstrait qu’on veut, qu’on désire, qu’on vise et pourtant… le bonheur est juste ici… sous notre nez… dans notre coeur… et le bonheur ne consiste en rien d’autre que d’accepter ce qui est… et immédiatement, le bonheur est…

traduction: accepte, et agit… peu importe ce que t’offre le moment présent, accepte-le comme si tu l’avais choisi… fais avec, et non contre… ceci transformera miraculeusement ta vie entière… – Eckart Tolle
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POUR LE BIEN DU PLUS GRAND NOMBRE
23 août 2021

le concept de liberté individuelle, qui circule beaucoup ces temps-ci, me semble constituer une grand illusion…
comme si chacun chacune d’entre nous étions séparé(e) du reste du vivant, du grand tout…
comme si chaque maillon voulait vivre indépendamment de la chaîne de la vie…
pourtant, tout est lié, chaque petit morceau de vie forme un tout… le seul tout qui existe…
uni vers… composé de multi vers…
bien sûr qu’il est essentiel de prendre soin de soi en premier lieu… mais qu’un premier pas… car à quoi bon être satisfait en circuit fermé dans un monde qui se meurt… le cas actuel de l’environnement qui semble en péril le nous le rappelle que trop bien… pendant qu’on obsesse sur la Covid (qui découle probablement d’un débalancement naturel anyway), la terre se rappelle à nous avec intensité…
alors OK pour notre petit moi, mais dans le grand nous…
en terminant, quelques autres mots de Mr Albert:
Notre séparation les uns des autres est une illusion d’optique...
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FERMONS LA
22 août 2021

traduction: qui vous enseignera à vous assoir en silence ? ceci est la tâche la plus difficile au monde… vous pouvez faire plusieurs choses assez facilement, mais la chose la plus simple – s’assoir en silence – semble être la plus difficile… – Osho
ou dit en d’autre mots et dans une autre langue:

en cette ère de déblatération sociale collective, ou chacun chacune exprime son opinion à coup de clavier, un peu de silence serait de mise il me semble…

comme l’affirme Sartre, si chaque mot est porteur de conséquences, le silence aussi… il nous permet de nous sentir soi-même, de nous voir réagir à l’extérieur plutôt que d’y répondre… le silence permet au mental de se calmer, éventuellement… car au début, il spinne en masse dans notre caboche, il nous étourdit…
alors apprenons à nous assoir et à simplement être avec soi… pour observer ses pensées, ses émotions – en particulier ses peurs, soit de perdre sa liberté ou sa santé, ou sa frustration ou sa colère contre ceux et celles qui ne partagent pas notre point de vue…
on ne nous enseigne pas à se la fermer… on ne nous enseigne pas non plus à penser at large… on pense pour soi, on pense savoir penser… mais souvent on pense en rond, en circuit fermé…
ainsi, si on prenait le temps de se la fermer un peu, on s’entendrait peut-être davantage… soi-même comme entre nous…
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S’ENCRIER
20 août 2021

traduction: arrête d’attendre et commence à écrire… si tu écris, tu es un(e) écrivain(e)… écris comme un(e) condamné(e) dans le couloir de la mort, alors que le gouverneur est en vacances et qu’il n’y aucune chance que tu sois gracié(e)… écris comme si tu te tenais au bord d’une falaise, les jointures blanches, sur le point de pousser ton dernier soupir, et qu’il ne te reste qu’une seule chose à dire… pour l’amour du bon Dieu, dis-nous quelque chose qui nous sauvera de nous-mêmes… – Alan Watts
relaxez, je n’écrirai pas quelque chose qui vous sauvera de vous-même…
j’arrive tout juste à trouver le calme, le sens et la paix dans ma propre vie…
mais j’aime écrire… depuis une dizaine d’années, je tape ici et là… quelques réflexions éparses, quelques pensées diverses… du bla bla inspiré, du grand rien de grands et petits chemins… inspiré de nulle part… ailleurs que le grand vide en moi…
j’écris par amour… oh, pas que j’aie de grandes chose à dire… mais j’aime écrire mes petites choses de rien du tout… ces mots qui poppent hors de ma tête, qui se bousculent au clavier et rejoignent certain(e)s d’entre vous… tap tap tap…
jusqu’à récemment, j’écrivais dans mon blogue personnel… j’y ai posté quelques 2 600 chroniques éparses… puis j’ai recommencé à zéro ici il y a quelques mois… pour repartir de rien, à rien, vers rien… rien de plus que ces quelques mots qui sortent au petit matin… et qui ne riment à rien d’autre que ceci… ou cela… c’est selon…
contrairement aux propos de Mr Watts, je ne crois pas que personne ne puisse sauver quiconque de lui ou d’elle-même… chacun chacune notre propre petit destin de rien, chacun chacune nos petites leçons de vie à apprendre… sur ce long parcours de notre somme toute si courte vie…
chacun chacune avec son petit soi bien à soi… on ne pourra pas dire que l’on a rien à soi… notre soi est moi… et à nous d’en faire sens, ou pas… en écrivant… ou en lisant la soie d’autrui…
alors pour terminer, les mots d’un(e) autre sage inconnu(e) – inconnu(e) de moi du moins…
Le sens de la vie
Le premier jour, Dieu créa le chien et dit : « Assis-toi toute la journée près de la porte de ta maison et aboies quand quiconque entre ou passe. Pour cela, je te donnerai une durée de vie de vingt ans.
Le chien a dit : « C’est long pour aboyer. Que diriez-vous de seulement dix ans et je vous rendrai les dix autres ?
Et Dieu vit que c’était bon.
Le deuxième jour, Dieu créa le singe et dit : « Divertis les gens, fais des tours et fais-les rire. Pour cela, je vais te donner une durée de vie de vingt ans.
Le singe a dit : « Des tours de singe pendant vingt ans ? C’est assez long à jouer. Et si je vous en rendais dix comme le chien l’a fait ?
Et Dieu, encore une fois vu que c’était bon.
Le troisième jour, Dieu créa la vache et dit : « Tu dois aller aux champs avec le fermier toute la journée et souffrir sous le soleil, avoir des veaux et donner du lait pour subvenir aux besoins de la famille du fermier. Pour cela, je te donnerai un durée de vie de soixante ans. »
La vache dit : « C’est une vie difficile que vous voulez que je vive pendant soixante ans. Que diriez-vous de vingt et je rendrai les quarante autres ?
Et Dieu a convenu que c’était bon.
Le quatrième jour, Dieu créa les humains et dit : « Mangez, dormez, jouez, mariez-vous et profitez de votre vie. Pour cela, je vous donnerai vingt ans.
Mais l’humain dit : » Seulement vingt ans ? Pourriez-vous me donner mes vingt ans, les quarante que la vache a rendus, les dix que le singe a rendus,
et les dix que le chien rendit ; ça fait quatre-vingts, d’accord? »
« D’accord, » dit Dieu, « Vous l’avez demandé. »
C’est pourquoi pendant nos vingt premières années, nous mangeons, dormons, jouons et nous amusons.
Pendant les quarante années qui ont suivi, nous avons travaillé au soleil pour subvenir aux besoins de notre famille.
Les dix années suivantes, nous faisons des tours de singe pour divertir les petits-enfants.
Et lors des dix dernières, nous nous asseyons sous le porche et aboyons après tout le monde.
Voilà, la vie vous a maintenant été expliquée.
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Ce n’est pas toi qui cherches la perfection, c’est la perfection qui te cherche. Tu ne fais pas les choses, les choses se font en toi…
~ Alejandro Jodorowsky via Richard
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TOUT E(S)T RIEN
19 août 2021

alors on fait quoi ?
quand il n’y a rien à dire et que tout est dit, on dit quoi ?
et quand il n’y a plus rien rien à penser car on a déjà tout penser, re penser et dé penser, on en pense quoi ?
et quand il n’y a rien d’autre à être que ce que l’on est car impossible d’être autre chose de toute façon – et que sommes-nous anyway ? – car on a déjà tout été ce que l’on pouvait être, on est qui ?
quand il n’y a plus rien à écrire car on a – l’impression d’avoir déjà tout – écrit ce que l’on avait à écrire, on écrit quoi ?
quand il n’y a plus rien à crier car l’on a déjà tout crié ce que notre coeur avait à crier, on écrit quoi ?
et ainsi de suite…
rien à vivre d’autre que ce la vie nous donne à vie… maintenant, en ce moment, aujourd’hui, right now, donne-moi ce que j’ai besoin de vivre chère vie, je fais confiance que tu me présenteras ce qui est juste et bon pour moi… que cela, tout cela…
tout en gardant au coeur compassion et empathie pour ceux et celles qui souffrent, qui craignent, qui n’ont rien, ou moins que moi… les gens d’Haïti, d’Afghanistant, de la Syrie, les Ouighours, les régugiés climatiques, les nomades en quête d’une terre home, les enfants sans parents aimants, les gens qui ont perdu des êtres chers…
on ne fait rien d’autre que d’être humain, humaine au coeur… de l’existence…
et on en fait un ptit peu plus car ne rien faire n’est plus une option… on doit faire avec… ce qui est, et qui est juste et bon… pour soi comme pour autrui…
Tu n’as pas besoin de café ; tu as besoin de dormir.
Tu n’as pas besoin de nicotine ; tu as besoin de marcher.
Tu n’as pas besoin de te saouler ; tu as besoin de rire à craquer.
Tu n’as pas besoin de sexe débridé ; tu as besoin de connexion.
Tu n’as pas besoin de crier ; tu as besoin de t’exprimer.
Tu n’as pas besoin de manger ; tu as besoin d’écouter.
Tu n’as pas besoin de drogue synthétique ; tu as besoin d’art.
Pas besoin de stimulants ; besoin d’un câlin.
Tu n’as pas besoin de TV ; tu as besoin de poésie.
Tu n’as pas besoin d’acheter ; tu as besoin de Nature.
Tu n’as pas besoin de juger, tu as besoin d’être d’empathique.
Tu n’as pas besoin des religions ; tu as besoin de poser des questions.
Tu n’as pas besoin d’un partenaire ; tu as besoin d’amour propre.
Tu as besoin de toi.
J’ai besoin de moi
Par-dessus tout, tu as besoin de paix intérieure, ce qui nécessite l’harmonie entre l’intérieur et l’extérieur.
Fais ce en quoi tu crois et crois en ce que tu fais…
- source non identifiée via Myrianne Parent
Un pauvre homme, un mendiant, se réveille un matin sous le mur du palais royal où il avait osé dormir.
Les gardes sont là, qui l’entourent, qui le remuent à coups de pieds.
– Debout brigand !
– Brigand ? Oh non, je suis de plus haute nature.
– Que veux-tu dire ? Parle clairement.
Serais-tu par hasard un noble en visite chez les pouilleux ?
– Un peu plus haut.
– Je vois dit un sergent, c’est Sa Majesté en personne !
– Un peu plus haut murmure l’autre.
– Sacrilège ! Au-dessus de Sa Majesté, il n’y a que Dieu.
– Je suis un peu plus haut que Dieu.
– Mais plus haut que Dieu, il n’y a rien !
Le mendiant, tranquille, répond : en vérité, je suis ce rien.
aho !
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PRIÈRE D’ÉCOUTER

traduction: vous parlez à Dieu ? vous priez… Dieu vous parle ? vous êtes psychotique…
Dieu, ou la vie, ou l’existence, ou la petite voix en soi… ou son intuition…
traditionnellement, on parlait à Dieu… on lui demandait toutes sortes de choses, on passait nos commandes… et on espérait qu’il – ou pourquoi pas elle ? – nous entende et réponde à nos désirs… pas trop forte notre confiance en la vie hein ? car si tout est parfait tel quel, pourquoi vouloir changer les plans qu’il/elle a pour nous en backstore ?
maintenant, avec la méditation et la contemplation, on écoute davantage, on se laisse parler… ou on se fait parler dans le casque d’écoute divin parfois…
et quand on écoute, parfois, ou souvent, on entend… du bruit, des choses, des voix… surtout celles de notre mental dans un premier temps… incessantes, jacassantes, redondantes, bruyantes… plusieurs trouvent cette écoute trop difficile et retournent rapidement à la parole… à l’expression plutôt qu’à l’impression…
mais si on persiste, et qu’on observe, sous – ou au-delà ? – de ces multiples voix qui font tant de bruit dans notre petite tête de pinotte, tant de remous dans nos vagues à l’âme, un silence commence à émerger graduellement en soi… un profond sans bruit de fond… un calme de plus en plus plat… au-delà – ou en-deça – des montagnes russes du mental… de plus en plus de trous dans l’emmental de notre ptite tête fromagée…
si certain(e)s entendent surtout, d’autres sont plus visuels et voient plus qu’ils/elles entendent… d’autres sentent, ou ressentent, ou pressentent – pré sentent… d’autre goûtent…
traditionnellement, les gens qui entendaient des voix étaient considérés comme étranges, un peu fous… mais depuis les années 1980, on retrouve un peu partout des associations de gens qui entendent des voix… (1) des gens qui ont fait leur coming out… malgré les jugements et les étiquettes négatives… folie divine…
mais ces jours-ci, dans notre société tant portée sur la parole, sur l’expression de nos opinions, on dirait qu’on n’écoute plus… et même quand on écoute, on n’écoute pas vraiment… on écoute souvent pour rebondir sur les propos de l’autre… et quand on parle, c’est souvent parce qu’on veut avoir raison…
un endroit idéal pour écouter – et éventuellement entendre – réside dans la nature, dans son silence, dans son calme… loin du bruit des écrans dans nos yeux et nos oreilles, loin de la peur collective qui nous frappe en ce moment…
comme disait jadis notre radio du Canada, écoutez pour voir…
écouter pour voir, pour sentir, pour entendre… écouter pour s’entendre, écouter pour que diminue graduellement le bruit dans notre petit mental agité de toutes parts…
et au fil du temps, dans le présent du moment, descend – ou monte – la paix de l’esprit, la sainte paix…
(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_des_entendeurs_de_voix
ci-bas, écoutez Osho au sujet de la prière…
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RIGHT NOW LE BONHEUR, OR NEVER

et vlan…
il est où le bonheur demandait le chanteur ? eh bien il a enfin eu sa réponse…
il est ici maintenant le bonheur, ou il ne sera pas, ni jamais…
il ne peut qu’être ici et maintenant le bonheur car chaque moment est une fin en soi, un fil de soie avec comme perle chaque moment qui nous passe dedans…
chaque moment n’est qu’une répétition infinie à vivre chaque moment en lui-même, pour lui-même… toute la vie concentrée dans chaque moment…
alors vivre chaque moment comme s’il était en soi la fin du monde, pour ce qu’il est et non ce qu’il était ou ce qu’il sera, ou pourrait être…
le bonheur ne peut qu’être right here right now…
le bonheur, comme le moment dans lequel il loge, est passager, il file… le bonheur file le parfait bonheur, toujours à la bonne heure, intemporel… alors que le bonheur à venir file toujours un mauvais cotton…
en fait, le bonheur est LE moment présent et il ne peut qu’être dans chaque moment… qui passe et passe… le bonheur coule et glisse sur chaque moment, dans chaque moment… le bonheur se cache dans chaque moment… il faut savoir déballer le présent…
le bonheur s’inspire, et le bonheur s’expire… en fait le bonheur respire le bonheur…
moment moment, ton fil passe un bon moment…
et le terme bonheur implique que peu importe la situation, c’est notre capacité à ressentir et à vivre ce qui nous est donné… à dire oui à ce qui est… pas qu’à la joie, qu’au sucré, qu’au rosé… mais dire oui tout autant à la tristesse, au salé et au noirci… le bonheur est notre capacité à dire oui à tout, à la totale totalité de la vie dans ses multiples facettes…
Daime Daime Daime la vie… donne-moi ce que j’ai besoin de vivre, de voir, de sentir et ressentir, de comprendre, et je le prendrai avec tout mon coeur, toute mon âme, en disant oui, en y plongeant… même quand c’est difficile, même quand ça fait mal et que ça passe de travers, dans la gorge ou dans le coeur… et pas seulement quand la vie va comme je la veux…
le bonheur ne dure que le temps de ce moment qui passe, ce moment toujours et déjà passé et dépassé dès qu’on le constate…
le bonheur passe par le souffle, le bonheur se respire par ce qui est toujours de nouveau né…
le bonheur est passager, mais si on plonge totalement dans peu importe ce que la vie nous offre ou nous force à vivre, alors comme l’amour, le bonheur devient de plus en plus permanent, un état d’être qui s’installe en soi et autour, peu importe les circonstances…
le bonheur est une décision… qui consiste à accepter la vie dans toute sa grandeur et sa petitesse, dans ses ho ! comme dans ses bah ! dans tous nos menoum menoum comme dans nos yark et beurk les plus dégueux !
alors bonheur, let’s meet right here, right now… wow wow, t’es now le bonheur ! ou tu n’es jamais…
à la bonne heure bonheur…
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COURAGE MAN

pas si facile de se détendre et facile de tendre vers le découragement ces temps-ci… du moins naturel de ressentir une petite – ou plus ou moins – grande confusion… d’un côté, comme de l’autre… car c’est bien de ça qu’il s’agit, la vie de tous bords tous côtés… la vie est polarisée… et qui ne vaut pas une risée ne vaut rien dit-on…
la vie est multi tout ces temps-ci et on en voit de toutes les couleuvres… quoi que certains ont l’impression que les autres tentent de leur en faire avaler une…
certains ont peur de perdre leur liberté, encore qu’il faudrait définir ce qu’est cette liberté…
d’autres sont davantage concernés par la santé, publique ou plus personnelle… ou mentale… car nos ptites têtes sont mises à rudes preuves ces jours-ci… elles ne savent plus à quel chien de garde s’avouer…
tout ce qui est avancé comme chiffres ou faits est confirmé et démenti, contesté et infirmé… la science est infirme… et marche sur une seule jambe… et toujours renversée sur le socle des rumeurs… en tous cas, si la rue se meurt, les réseaux débordent… d’opinions et de faits… divers…
mais face à cette incertitude qui atteint pour certain(e) par moment le stade du grand découragement, on ne peut que rester solidaires et encourageants…
kind to unkind people comme disait Robin hier plus bas ici… car eux qui en ont le plus besoin…
peut-être ça la grande leçon du moment… décrocher de la tête pour retrouver son coeur… car au niveau du coeur, plus de distinction ni séparation… qu’un seul et même coeur… humain, animal et végétal…
le coeur de la terre… souhaitons-nous du coeur tout le tour de la terre…
alors, si par moments, on éprouve un grand découragement, ce qui est tout à fait normal soit dit en passant car le monde est plutôt dense et peu danse ces temps-ci, une des choses que l’on puisse faire est d’encourager les autres… et donner à autrui ce que nous-même aurions besoin de…
dire les choses qu’on a besoin et envie d’entendre… donner ce que l’on aurait besoin de recevoir… donner le soin qu’on voudrait… et automatiquement, la solution se manifeste…
aider, soutenir, encourager juste pour changer son propre mood, et se sortir la tête du low et ainsi retrouver un certain high d’aller… car on dit que tout ce qui est en nous et devant nous n’est que cinéma… alors redevenons les gars et les filles des vues… pour des ptites et grandes vues autrement…
car toujours possible de considérer les faits de la vie de différentes façons… et quand on le fait, cette vie devient tout autre…
abracabra…
et le courage ne ment pas…
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GENTILESSE TOUTE KIND
10 août 2021

traduction: soyez aimables envers les gens qui ne le sont pas, eux qui en ont le plus besoin… – Robin Williams
pas mal de monde stressé et irrité – et apeuré ou fâché noir – ces temps-ci… en particulier dans nos écrans car ici autour les arbres chillent, les oiseaux chantent et Minn se plait à chasser libellules, grenouilles et souris…
le monde est stressé au sujet de la Covid, au sujet des vaccins, ou des anti, inquiet au sujet des passeports et de la liberté… perso, moi c’est le climat qui m’inquiète le plus…
notamment avec le rapport du GIEC diffusé hier qui n’annonce au fond que ce que l’on sait déjà depuis un bout de temps… mais qu’on s’acharne à ne pas vouloir voir… et que l’on voit pourtant se manifester plus concrètement il me semble cet été…
quand les gens sont stressés ou ont peur, ils deviennent souvent grumpy… et moins gentils…
certains se concentrent davantage sur la défense des libertés individuelles, outrés des intentions gouvernementales, d’autres sont plus inquiets de la santé de la planète…
bien sûr que les deux sont importants… mais éventuellement, nos libertés individuelles relèvent de la santé de la terre… et celle-ci se perçoit moins facilement… quoi que les experts nous avertissent depuis belle lurette…
est-il déjà trop tard ? certains l’affirment, d’autres que non… on ne sait trop… mais ce que l’on sait c’est que la nature nous concerne tous et toutes… déjà des milliers de gens manquent d’eau, d’autres sont inondés, des milliers d’hectares de forêts brûlent… des milliers de gens sont en déplacement, d’autres se noient en tentant de trouver une terre d’asile…
alors que nous, ici, bien au chaud en hiver et climatisés en été, la bédaine pleine et un toit au-dessus de notre tête, sommes parmi les choyés des choyés de la terre… apprécions-le, et voyons ce que nous pouvons changer dans nos habitudes de privilégiés car ça presse…
alors soyons kind envers les gens de toutes les sortes… et

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PASSE PASSE LA VIE
9 août 2021

traduction: les gens souffrent à cause de leur tendance à vouloir posséder et conserver à tout jamais des choses qui sont par nature éphémères… cette frustration causée par ce désir de posséder constitue l’élément primordial à la base de la souffrance… – Alan Watts
la vie passe, et comme nous sommes la vie même, nous passons aussi… this too shall pass… la vie, avec nous dedans…
tout a passé… tout passe… et tout passera…
tout le monde passe son chemin… et la vie continue…
comme du sable dans un sablier, la vie nous file entre les doigts… et c’est ce mouvement, si nous lui résistons, qui nous hante… cette résistance est le sable dans l’engrenage…
alors ?
ouvrir les mains, ouvrir son coeur et son âme, profiter du moment, et laisser aller…
car tout a passé, tout passe, et tout passera… nous aussi, nous dedans…
passé simple ou composé, parfait parfait ou imparfait, la vie est un grand tour de passe passe…
this too shall pass, et nous de même… enjoy the ride…
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BLA BLA BLA
8 août 2021
traduction: la méditation ? car on pourrait tous et toutes s’assoir sur notre popotin et se la fermer un peu…
on en dit-tu des affaires ? toutes sortes d’affaires… comme si on savait quoi que ce soit avec certitude…
mais on aura beau dire, on en revient toujours à un face à face avec soi-même éventuellement… et on aura beau se faire aller le clapet, au-delà de ça que les vraies affaires se passent… et nous dépassent…
méditer pour moins médire…
méditer pour écouter un peu plus…
méditer en tant que prière silencieuse…
méditer en faisant afin de manifester en actions ses propres mots… car ultimement, nous sommes davantage nos actions que nos mots… car on aura beau dire…
méditer pour arrêter de faire du bruit, en masse de bruit ambiant déjà out there…
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Éloignez-vous de la pensée, et il n’y a nulle part où vous ne pouvez pas aller – Seng-ts’an
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tenez, un tsi-peu de Rûmî à méditer 😉
Qu’est-ce que le poison?
Tout ce dont nous avons besoin est du poison. Cela peut être le pouvoir, la paresse, la nourriture, l’ego, l’ambition, la peur, la colère ou autre…
Qu’est-ce que la peur?
La non-acceptation de l’incertitude. Si nous acceptons l’incertitude, cela devient une aventure…
Qu’est-ce que l’envie?
La non-acceptation de la félicité dans l’autre. Si nous l’acceptons, cela devient une inspiration...
Qu’est-ce que la colère?
La non-acceptation de ce qui est hors de notre contrôle. Si nous acceptons, cela devient tolérance...
Qu’est-ce que la haine?
La non-acceptation des personnes telles qu’elles sont. Si nous acceptons inconditionnellement, alors cela devient Amour...
Qu’est-ce que la maturité spirituelle?
C’est lorsque nous cessons d’essayer de changer les autres et que nous nous concentrons sur le changement de nous-mêmes. C’est lorsque nous acceptons les gens tels qu’ils sont. C’est lorsque nous comprenons que chacun a raison selon son propre point de vue. C’est quand on apprend à «lâcher prise», c’est quand on est capable de n’avoir aucune « attente » dans une relation, et qu’on donne de soi-même pour le plaisir de donner. C’est lorsque nous comprenons que ce que nous faisons, nous le faisons pour notre propre paix. C’est lorsque vous arrêtez de montrer au monde à quel point vous êtes intelligent. C’est lorsque nous cessons de demander l’approbation des autres. C’est quand vous êtes en paix avec vous-même.
La maturité spirituelle, c’est quand nous sommes capables de faire la distinction entre « besoin et envie » et que nous sommes capables de lâcher prise.Et enfin et surtout:La maturité spirituelle est acquise lorsque nous cessons d’attacher le « bonheur » aux choses matérielles… –
Mawlana Djalâl Ud-Dîn Rûmî
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ÂME BIEN VEILLANTE
2 août 2021
récemment, j’ai pris une décision… une idée de projet a monté en moi avec vigueur… un projet de voyage à l’étranger en ces temps un peu incertains… au nom d’un groupe… pour le bien du plus grand nombre…
et sur le moment, ça faisait tellement de sens…
puis, samedi, au cours d’une cérémonie, est monté en moi quelque chose comme un début de doute… une petite fissure dans mon être… comme un léger tremblement en mon âme…
et au cours de la cérémonie, lentement, doucement, presque par la porte d’en arrière, la fissure de ce doute a pris de l’ampleur… et un léger tremblement s’est mis à m’agiter…
puis hier matin, après une nuit mouvementée, je portais encore ce doute dans mon corps, ou était-ce en mon coeur ou en mon âme… mais il était devenu plus pesant, plus concret… et moi plus contraint dans mon corps… qui parlait un peu plus fort…
sur l’heure du midi, j’étais avec ma belle voisine d’amoure, sur le bord du feu, habité par le doute qui a émergé subtilement le jour précédent et qui m’habitait toujours, encore et un peu plus, quand tout à coup, subitement, ma bouche nous a annoncé que je n’entreprendrais pas le dit projet… dit projet qui faisait pourtant tellement sens il n’y a pas si longtemps…
et voilà, mon âme venait de décider pour moi… car mon âme savait déjà… ce que ma tête ne savait pas encore, mon âme le chuchotait tout subtilement en moi… pendant que mon corps le portait déjà…
l’âme est une drôle de bibitte… certains disent que nous sommes une âme incarnée dans un corps, d’autres au contraire prétendent que c’est plutôt notre âme qui porte notre corps… intéressant point de vue, différente perspective…
j’avais senti cette possibilité de l’âme qui le corps lorsque notre amie Amala est décédée il y a quelques années et qu’on avait été invités quelques-uns d’entre nous à nous rassembler dans la chambre où elle est morte peu de temps après son décès…
en entrant dans la chambre, j’ai eu l’impression de pénétrer dans son âme, dans l’antre de l’âme de mon amie… maintenant que son corps l’avait quittée, ou vice et versa, il ne restait que son âme… son corps ne faisait plus interférence… âme pure, pure âme…
et hier c’est cette little soul of mine qui m’a informé de la voie à suivre… mais il m’aura fallu écouter avec attention pour percevoir le message, et le décoder… message que mon corps portait avec plus de difficulté au cours des dernières heures…
et finalement, au fond, peut-être bien que c’est dans le coeur qui réside notre âme pour le temps de ce court voyage ?

La sagesse, c’est de comprendre que tout ce que tu vois, tout ce que tu ressens, est aussi éphémère qu’un rêve, une illusion, une goutte de rosée, un éclair dans la nuit, une bulle à la surface du torrent.
La méthode c’est d’être empli de compassion pour tous les êtres ; en gros, c’est d’avoir bon cœur.
Sans sagesse, tu perçois tout de travers, et sans compassion, ta sagesse ne vaut pas grand-chose. – Matthieu Ricard
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SE LA FERMER POUR S’OUVRIR
31 juillet 2021

traduction: l’inspiration que tu cherches se trouve déjà en toi, sois silencieux et écoute… – Rumi
ces temps-ci, je me pratique à écouter… pas seulement entendre, écouter aussi… en fait écouter avec tout mon être, et pas seulement mes oreilles…
car pour entendre, un peu d’attention est requise, mais cela n’est pas essentiel… le bruit ou le son, s’il est suffisamment fort, arrive jusqu’à nous et on l’entend…
mais l’écoute exige une autre qualité, une plus grande disponibilité, une ouverture plus active, une attention non sélective, prête à tout… entendre, sans choisir, sans faire de choix…
d’ailleurs, en anglais silent et listen sont constituées des mêmes lettres… pas pour rien… car pour écouter faut se la fermer, la bouche, et ouvrir toutes grandes, les oreilles…
mais pas seulement les oreilles… notre esprit aussi… et oublier tout ce que l’on croit, tout ce que l’on croit savoir… penser mais en background…
ouvrir notre âme aussi, à plus grand que soi…
car les messages de l’univers nous parviennent bien souvent via l’ouïe… alors que nous sommes si concentré(e)s sur la vue, à regarder… car comme on dit souvent, faut le voir pour le croire…
la vue, ce sens si spectaculaire, plus évident, plus flagrant…
tandis que l’écoute, qui passe par l’ouïe mais sans s’y limiter, requiert une plus grande présence, une totalité de l’être… il faut écouter avec tout son corps, et encore plus… sortit ses antennes…
écouter pour voir finalement…
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POUVEZ-VOUS RÉPÉTER LA…
30 juillet 2021

quand on pense qu’on sait, la vie nous joue des tours…
alors il semble bien qu’on doive apprendre à savoir qu’on ne sait jamais vraiment rien… et qu’on ne sait jamais rien vraiment…
qui suis-je ? où vais-je ? de quossé ?
sont quelques-unes des grandes questions existentielles qu’on peut se poser si on aime vraiment se poser des questions…
mais on dirait bien qu’on ne doive pas trop viser à trouver les réponses car tout change et vite à part de ça… surtout les questions…
depuis quelque temps, les règles du jeu sont différentes…
depuis quelque temps, on sait plus qu’avant qu’on ne sait rien…
avant on pensait qu’on savait, du moins un peu…
maintenant, on sait qu’on ne sait rien… on ne peut plus planifier, on ne peut plus se projeter par en avant… on a été catapulté(e)s dans le présent et l’avenir est devenu imprévisible… et quel cadeau en fait… le cadeau du présent…
bien sûr, on peut continuer à préparer ce qu’on veut, mais désormais on sait que la vie n’en fera qu’à sa fête… et l’avenir a perdu la tête… l’avenir répond de plus en plus présent…
on proclame depuis longtemps qu’on veut vivre le moment présent, l’instant, vivre ici et maintenant… eh bien la vie nous a entendu, et a répondu à nos désirs… sans toutefois satisfaire aucune question, au contraire… the name of the game a changé…
en terminant…
un ptit gars, un brin philosophe, marche avec son père sur la plage de bon mati et lui demande à brûle pourpoint: papa, si Socrate (ou était-ce Platon, ou Jean Gabin ?) savait qu’il ne savait rien, comment l’a-t-il su ? et la papa de répondre: c’est sa femme qui lui a dit 😉
vous ne saviez pas ça right ?
mais ne vous posez pas trop de questions…
image via Benoit Thibodeau
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VIVRE SIMPLISTEMENT
29 juillet 2021

traduction: il y a quelque de beau dans le fait de mener une vie simple dans cette société de consommation…
avoir un toit, de quoi sustenter son corps, et son âme, éprouver de l’amour pour soi et de l’appréciation pour la vie en général, que peut-on demander de plus ? la nature, des livres et de la musique peut-être… et de l’amour autour…
ces temps-ci, comme toujours auparavant probablement mais on le sentait moins on dirait, me semble qu’on apprécie davantage les petites choses de la vie non ?
ici si en tous cas…
que ce soit écouter le vent qui danse avec et dans les arbres…
ou réussir à entendre les roches nous raconter les plus vieilles histoires du monde…
ou sentir le souffle de vie qui nous passe dedans sans que l’on ait rien à faire… la vie nous passe tout simplement dans le corps…
ou tout simplement rien, ce qui est déjà beaucoup…
la beauté avec le fait de vieillir consiste à réaliser qu’il en reste de moins en moins devant, et du coup on apprend à apprécier davantage chaque moment…
ces moments qui sont déjà passés avant qu’on ait pu en prendre conscience… comme la vie qui passe sans qu’on s’aperçoive… et oush…
le coeur est simple, poupoum poupoum, c’est la tête qui complique les choses…
alors évidemment, le secret est tout simple… descendre de la tête au coeur, et vivre avec le coeur au ventre…
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ÉMER(É)VEILLER LA VIE
26 juillet 2021

tant de raisons d’être blasé(e), cynique, sarcastique, caustique…
tant de faits qui nous font pressentir que la nature se détraque…
tant d’inquiétudes face à l’avenir qui avance de plus en plus vite dirait-on…
tant de temps perdu à penser avec arrogance que l’on sait ce qu’est la vie, à croire ceci ou cela, à regarder et à voir le monde à partir de nos petites limites et à oublier la part d’humanitude dans chacun de nos frères et soeurs humains…
pourtant…
le simple fait que le soleil se lève à chaque matin devrait nous émerveiller…
le simple miracle de cette immense boule sur laquelle on vit qui tourne dans le vide, day in day outm en route vers nulle part, toujours qu’ici…
toute cette beauté devant nos yeux qu’on ne reconnait si souvent même pas…
tant de raisons de s’émerveiller et pourtant…
bien sûr, de nombreuses personnes souffrent, perdent tout, n’ont pas suffisamment pour joindre les deux bouts… certains passent leur vie dans des camps de fortune d’infortune…
alors, que d’autre que de faire en sorte de rendre le monde meilleur autour de soi ?
quoi d’autre que de tenter de susciter un peu d’émerveillement dans notre environnement immédiat ?
quoi d’autre que de réaliser toute la beauté de la nature ? car tant de beauté partout autour de soi… sans nier le moins beau, ni moins ni plus vrai… la vie dans toutes ses palettes de couleurs…
si on se sent mû(e) par une mission, que ce soit celle d’être totalement soi-même et de voir et de créer de la beauté… de percevoir – comme dans voir avec un regard perçant – le beau dans le moins beau, le vrai dans le faux…
sinon bonsoir le jour 😉

un exemple de miracle plein de merveille ?

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COEURS BONS
23 juillet 2021
traduction: un coeur bon peut apporter dans votre vie une multitude de choses que tout l’argent du monde ne peut procurer…
ces temps-ci, dans ma vie, un coeur bon vit autour du mien… pour le plus grand plaisir de mon ptit coeur d’ati… et depuis, ma vie est devenue toute pleine de tout ce que l’argent ne peut procurer…
car comme le disent les pubs de Master Card, certaines choses n’ont pas de prix… ni de coût… trop de valeur pour que l’argent ne puisse rivaliser… les choses du coeur sont inestimables…
j’ai comme l’impression que les boys qui vont faire leurs ptits tours de fusées dans l’espace, comme ceux qui courent après les profits toujours plus gros et fuyants par en avant, c’est exactement cela qu’ils recherchent… ce que l’argent ne peut procurer…
de toute façon, probablement plus on a d’argent, plus on a peur de le perdre… tandis que l’amour et les bonnes choses du coeur en génèrent à l’infini…
bonne suite de vacances… dans le coeur de l’été…
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ENCOURAGEURS/SES
22 juillet 2021
tanné(e)s vous aussi de toujours tomber dans la critique ? moi si… moi aussi… marre de toujours voir le côté sombre des choses ? ce qui cloche ? ding dong ding dong…
pour ça que depuis quelque temps, j’ai décidé de mettre l’emphase sur le côté lumière, sur le potentiel, sur les possibilités…
pour cela que j’ai décidé, en fait à chaque instant que ça se décide ces affaires-là, de boire toute l’eau qu’il y a dans le verre, qu’il n’y en ait une seule goutte, ou plein le verre… envie de squeezer chaque goutte hors du citron pour faire la meilleure limonade qui soit…
envie d’encourager mes ami(e)s, de les aider, d’offrir des espaces et des lieux où les gens pourront partager le meilleur d’eux-mêmes… parce que ça me nourrit, parce que ça me remplit le coeur… car c’est seulement quand on vide le verre qu’on peut le peut le remplir à nouveau avec de l’eau fraîche…
et lorsqu’on ressent de la gratitude pour qui l’on est et tout ce que l’on a, car nous sommes pleins et pleines aux as vous et moi, on a envie de partager, de redonner… de faire fructifier cette chance et opportunité avec et pour les autres… aussi simple que ça la vie un moment donné…
envie de donner anonymement… envie d’aider les autres même en sachant qu’on ne recevra pas nécessairement quelque chose en retour…

donner pour le simple plaisir de donner, tout simplement… rien en retour d’autre que la chaleur dans le coeur qui résulte de l’acte d’offrir sans attente et sans raison précise…
pour toute la place que ça crée dans notre coeur quand on partage qui l’on est…
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DROITS ? NON, RESPONSABILITÉS !
21 juillet 2021
traduction: la chose la plus utile que j’ai apprise m’a été transmise par un aîné de la nation Cherokee, Stan Rushworth, qui me rappelait la principale différence entre la façon de penser des colonisateurs – j’ai des droits – et celle des premières nations- j’ai une responsabilité… plutôt que de penser que je suis né avec des droits, je choisis de vivre comme si j’étais né(e) avec la responsabilité de servir les générations passées, présentes et futures, de même que la planète…
quelle sagesse… pour nous qui vivons dans une société de droits, où les avocats sont (fous des) rois… dans laquelle tout est permis tant qu’on le considère ainsi… et qu’on a rédigé des lois en conséquences… légalité mais pas toujours moralité… mais où l’on oublie souvent de considérer l’impact de nos actes sur les autres, et sur l’environnement…
sure, Bezos et ses chums ont le droit d’aller faire des ptits tours dans l’espace, mais s’ils avaient seulement conscience des impacts sur l’environnement – gros boost de chaleur en ces temps de canicules chroniques – pendant que des millions de personnes meurent de faim et qu’Amazon fait fermer des tas de ptits shoppes… et que les GAFA s’empiffrent en ne payant pas ou si peu d’impôts…
bien sûr, on a le droit de se payer des croisières autour du monde (qui vont hélas reprendre bientôt), mais de là à flusher nos toilettes dans l’océan, on pourrait se garder une ptite gêne…
bien sûr, important pour les athlètes les JO, mais en ces temps incertains ? droit ou responsabilité…
chacun des gestes que l’on pose a des répercussions… alors pensons un peu avant d’agir… et vivons à ceux et celles qui suivront, pour au moins 7 générations à venir…
car comme le soulignait notre Beloved, en anglais, responsable signifie capable de répondre, able to responde… et la réponse à la situation actuelle n’est peut-être pas de continuer comme ce qui a mené à la situation actuelle… just saying…
pas responsabilité comme dans culpabilité, plus dans comme dans réponse juste aux événements actuels… mais pour cela, il faut voir ce qui se passe, et répondre avec justesse, pas seulement avec justice…
yo !
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parce que certains questionnements ne peuvent être élucidés
via Google
MÉDITER ? EN LIGNE ?
20 juillet 2021
depuis quelques mois, certains ami(e)s et moi, on médite ensemble quelques fois par semaine… on médite ensemble et en ligne… mon ami Srajano, avec qui je partage l’animation de ces temps et de ces espaces privilégiés, on adore préparer un peu de musique et quelques mots d’Osho ou d’autres sages… pour le silence c’est plus simple, il se prépare tout seul… et il est toujours là… dans le divin backstage…
je sais, je sais, ça sonne étrange de méditer en ligne… pourtant…
lorsqu’on médite, seul ou avec des gens, on est toujours seul(e)… et en même temps, quand on médite, on est jamais séparés… ni de rien, ni du tout… ni de personne, ni de rien de ce qui se passe dans l’univers…
ainsi, ici sur terre, quelques fois par semaine, on allume nos écrans et, via Zoom, apparaissent les écrans de nos ami(e)s avec leurs ptites faces dans le nôtre – certains à des milliers de km – chacun dans nos écrans respectifs… coeur à coeur… wifi cosmique…
et pendant environ 45 minutes, on partage le temps sans temps… et la distance s’évanouit… inouï…
puis les deux fesses bien confos sur nos chaises et les coeurs à l’unisson, suivent quelques bribes de musique, entrecoupées de silence, et quelques mots inspirants… chacun(e)s chez soi, les yeux fermés, ensemble et à distance, on respire, on se dépose… et la distance s’atténue…
ainsi, en ligne, la distance n’existe pas… le temps non plus d’ailleurs…
même que notre petit soi-même n’existe plus tout à fait, pas comme lorsque nous sommes en relation avec autrui du moins… et, graduellement, le rythme ralentit et les coeurs s’harmonisent… ah this…
quand on médite en ligne, ensemble, dans le cybserespace, les frontières et le temps disparaissent, la vie se dépose… en soi, en nous… et la grande vie reprend son cours, celle qui passe, celle qui danse… dans nos coeurs, dans nos âmes…
car que ce soit Osho, Jésus, Bouddha et le grand rien de rien du tout, tout se retrouve sur la main line divine…
qu’on demande quelque chose, ou qu’on n’attende rien…
dès qu’on ouvre son coeur, ses oreilles et son écran, et qu’on ferme les yeux, le mental ralentit, et la connection est là… toujours… appel en attente… sans attentes…
pas une communication, une communion…
instantanée, éternelle et intemporelle…
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CLEVER MIND
18 juillet 2021

– Tilopa
ce matin, deux citations empruntées à tatie èmèf sur les réseaux, qui traitent d’un mental neutre, efficace, ouvert… comme un parachute…
un mental qui reçoit ce que le monde lui envoie, sans choisir, sans privilégié… un mental qui s’observe lui-même… un mental qui ne retient rien… un miroir…
on utilise parfois le terme esprit pour traduire mind…
personnellement, je préfère mental… c’est-à-dire la machine qui pense dans notre tête… le hamster qui spinne sans arrêt… une bien belle machine efficace et puissante, mais qui peut parfois devenir auto-destructrice si lâchée lousse…
le mental peut représenter autant notre capacité de réfléchir, que l’intuition car plusieurs idées – bonnes et moins – passent par là… suffit de discerner et de demeurer vigilant(e)…

la personne juste utilise son mental comme un miroir,
ne s’accaparant rien, ne refusant rien, mais recevant tout et ne gardant rien…
– Chuang Tzu
have fun… car ça spinne sans cesse up there…
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SENSIBILITÉ, EMPATHIE ET COMPASSION
16 juillet 2021

si tu ressens la douleur des autres, tu es humain(e)…
– Leo Tolstoy
quelle belle affirmation humaniste et humanisante de Tolstoy… je ne le croyais pas aussi sensible et sensé…
car en effet, sentir sa propre douleur représente la base de notre humanité… notre vivacité, notre propre capacité de ressentir… notre humanité personnelle si on peut dire…
et probablement que pour la plupart d’entre nous, on peut ressentir autant la joie que l’on est capable de ressentir la douleur… car ce qui est en cause est notre capacité à ressentir, davantage que le matériel ressenti… car si on sent, on doit être capable de tout sentir… même s’il est tout naturel de chercher à ressentir le meilleur, le plus que bon, le doux au coeur…
alors que la douleur des autres, moins évident… car souvent, quand la douleur n’est pas dans notre cour, elle nous touche moins… ça part de soi, puis nos proches et ça grandit…
pourtant beaucoup de souffrance en ce bas monde… tant de personnes en exil… d’autres coincées en zones de guerre… d’autres qui peinent à se nourrir elles/eux et leur famille… difficile de penser à cela… dur à imaginer, et pourtant… nécessaire car là que réside notre humanité… car les autres ne sont que petits sois, mais à l’extérieur de petit moi…
bien sûr qu’il est essentiel de tout d’abord prendre de soin de soi et de chercher à combler ses propres besoins… naturel… aussi simple que A B C… si cela est essentiel, cela n’est pas suffisant… l’alphabet humain comporte 26 lettres… et d’infinies combinaisons… et le Z est aussi important que le A… chaque lettre a sa place, chaque lettre à sa place…
et lorsque nos besoins de base sont minimalement comblés – toit, nourriture, eau, amour et affection, sens et réalisation de soi – essentiel de viser à aider autrui, à aider plus que grand que soi car nous sommes la seule et même grande famille humaine… car la vie tend à déborder…
simplement naturel et humain de chercher à ce que le plus grand nombre soit mieux en général… en commençant autour de soi, par du particulier… à partir de soi, puis en élargissant…
car nous sommes un, nous sommes inter-relié(e)s… et la terre, la nature, notre mère commune, qui nous crie au secours de partout à l’heure actuelle, est notre terrain commun et constitue notre seule et même grand home familial… le vaisseau spécial sur lequel nous surfons cette réalité… avant de chercher a conquérir l’espace, assurons-nous que toute la famille a de quoi manger et boire et que la maison soit en ordre…
même si nos actions personnelles sont limitées, tout de même possible de participer au grand changement… et on a besoin de tout l’équipage… certains peuvent aider, d’autres ont besoin d’aide… même game… que des rôles différents… pour le moment…
alors tout cette souffrance dans le monde que nous devons sentir nous incite à retrouver notre propre humanité personnelle, puis à la faire résonner… car aujourd’hui, si ce sont d’autres frères et soeurs qui ont besoin, demain ça pourrait à notre tour… comme la loto la vie…
et même si on n’aide nécessairement pas pour éventuellement être aidé(e) en retour, nous sommes tous susceptibles d’avoir besoin… et aider autrui nourrit tellement le coeur… donner c’est recevoir…
alors pour le moment, cherchons où, quand, et si, à notre mesure, comment on peut contribuer au bien du plus grand nombre… en partant de soi et en s’épandant autour, de plus en plus large…
merci monsieur Leo 😉
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L’esprit s’enrichit de ce qu’il reçoit, le cœur de ce qu’il donne.
– Victor Hugo via Manon Rousseau
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Un professeur a donné un ballon à chaque élève, qui a dû le gonfler, écrire son nom dessus et le jeter dans le couloir. Le professeur a ensuite mélangé tous les ballons. Les élèves ont ensuite eu 5 minutes pour trouver leur propre ballon. Malgré une recherche mouvementée, personne n’a trouvé son ballon.
À ce moment-là, le professeur a dit aux étudiants de prendre le premier ballon qu’ils avaient trouvé et de le remettre à la personne dont le nom était écrit dessus. En 5 minutes, chacun avait son ballon.
Le professeur a dit aux étudiants : «Ces ballons sont comme le bonheur. Nous ne le trouverons jamais si chacun cherche le sien. Mais si nous nous soucions du bonheur des autres, nous trouverons aussi le nôtre.»
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AMEN CHER ST-FRANÇOIS
13 juillet 2021
ce matin, peu de mots de ma part… qu’une intention de relayer l’une des plus belles prières… en mots – en français – et en musique, en portugais…
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TRIBU, MA TRIBU, NOTRE TRIBU
9 juillet 2021
traduction: si tu veux connaître ta tribu, exprime ta vérité et ceux/celles qui restent, ce sont eux/elles…
salut petite et grande tribu…
long time no write… petite pause de clavier car busy busy ailleurs autour ces temps-ci… mais envie de connecter de nouveau alors back au tape tape tape… car écrire, presque comme respirer pour moi 😉
j’ai passé les dernières semaines à pratiquer activement les hymnes de Mestre Irineu (fondateur du Santo Daime) en compagnie de quelques ami(e)s en vue de quelques cérémonies qu’on a tenues ici récemment… que de beaux moments de connection, de célébration, de communion… vraiment, quelque chose comme une tribu chantante… en plus de ma tribu méditante…
pour plusieurs d’entre nous, chanter ensemble dans un espace sacré constitue notre activité commune préférée… là qu’on devient gang, là qu’on se retrouve et qu’on fusionne… l’on qu’on fond, éternellement, pour un moment, et un autre, et un autre…
drôle car je chante ces hymnes depuis longtemps, et je connais plusieurs de ces ami(e)s co-chanteurs depuis belle lurette mais ces temps-ci, on dirait que tout tombe en place… divin timing… merci la vie…
comme si on se retrouvait autour de ces hymnes, autour de ces rituels sacrés que l’on partage depuis longtemps… comme si une Tribu prenait forme… nice…
avec certaines personnes, on chante et fait silence…
avec d’autres, on médite, en ligne ou en présence…
avec d’autres encore, on fait de la musique… dring dring wow wow…
mais clairement, grâce à ces espaces créatifs et inspirants, ces parenthèses dans le temps, le besoin en est davantage un de communion que de communication… ce que permet le chant, la musique et la méditation…
full silence là… derrière les mots, entre les dring, derrières les sons, au-delà du mental…
si j’aime communiquer avec les gens, je préfère clairement communier avec eux et elles… d’âme à âmes, de coeur à coeurs, du mien aux leurs, plutôt que de tête à tête…
car souvent les tête à tête virent en tête à queue, tournent en rond, prêtent à interprétation distortionnée… parfois, plus on parle, moins on se comprend…
quand on médite ensemble, quand on chante et joue ensemble, moins de place à interprétation, à mésinterprétation… et plus de place à la fusion, à l’entremêlement, à la communion justement…
quand on chante et qu’on médite ensemble, on tombe et monte directement dans le coeur, dans le coeur à coeur, et dans l’âme à l’âme… moins de larmes à l’oeil et plus de sourire au coeur, au coeur du choeur… quand on chante et médite en choeur, full coeur… que le coeur…
ma tribu à moi, à nous, elle passe donc par le chant, par les hymnes, par la musique… et par le silence… car le silence est toujours là derrière et entre les chants et les hymnes, dans et entre les notes, entre la présence qui se loge en chacun(e) de nous…
quand on parle et qu’on communique, on peut dire n’importe quoi et se méprendre… pas quand on chante ensemble, pas quand on joue ensemble, pas quand on apprend à cultiver le silence ensemble, en nous et entre nous…
alors moi, la tribu que je préfère, est celle dans laquelle je peux chanter, jouer, méditer, faire silence… là que je peux cultiver ma ptite vérité du moment, ensemble avec celle de mes âmi(e)s… petites vérités temporelles et éternelles en constant mouvement…
yo…
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FERME LA SHOP À BADLUCKS
23 juin 2021
traduction: 1- imagine que tu es en croisière sur la mer, que ton bateau commence à couler et que vous êtes entourés de requins, que ferais-tu ?
2- arrêter d’imaginer !
nous sommes pas mal doué(e)s pour imaginer le pire, et pas mal moins pour imaginer le mieux et le meilleur… mais pourtant, la même imagination, le même effort…
on dit souvent: espère le meilleur mais prépare-toi pour le pire… on a comme mêler ces deux bouts d’affirmation et on finit par s’attendre souvent au pire… on extrapole la schnout…
pourtant, oui les deux possibilités sont là… et la certitude de la mort du corps tout au bout du chemin… évidemment que la vie n’est pas qu’un jardin de roses… que des défis vont se dresser sur notre chemin…
mais on doit faire attention à ce que l’on craint car souvent on finit par le matérialiser, par le créer de toutes parts…
dans la tradition de notre courant spirituel, celle du Santo Daime, le Dai me, expression portugaise, signifie donne-moi… pas donne-moi seulement le crémage et la cerise du gâteau, pas que ce que je veux, désire, espère… non… pas une wish list la patente…
Dai me signifie plutôt donne-moi tout ce que j’ai besoin pour grandir, pour apprendre, pour devenir une meilleure et plus aimante personne… existence, la vie, Dieu, ou whatever, donne-moi ce que tu considères juste et bon pour moi en ce moment même, et j’en disposerai au meilleur de ma capacité… je ferai du mieux que je peux avec ce que la vie me procure… même le dur, et le rough and tough… car là que se trouvent souvent les plus grandes leçons…
oui la vie peut s’avérer difficile, ardue, et remplie de défis… mais attendons d’être rendu(e) à la rivière pour traverser le pont… si jamais le rough and tough se présente à nous car en général, très juste et bonne la vie, surtout pour nous qui vivons en cette partie du monde où les choses sont en général relativement faciles avouons-le…
nourri(e)s, logé(e)s, aimé(e)s all the way…
OK d’imaginer, le meilleur comme le pire… mais utilisons notre imagination plus justement, plus neutrement… et restons dans l’instant qui est toujours OK, peu importe…
car souvent que nous-même et notre fertile imagination qui faisons en sorte que le bateau coule et que les requins nous mangent… et que et que…. que dans notre tête que nagent les requins…
et si éventuellement, ils se présentent, alors affrontons-les… alors…
mais pour le moment, le ciel est bleu, la mer est calme, ferme la shop à badlucks pis rame… et enjoy le moment…
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Intelliger
22 juin 2021
que c’est beau : extraire du chaos de sa propre vie la poignée de lumière suffisante pour éclairer un peu plus loin que soi – vers l’autre là-bas, comme nous égaré dans le noir… merci monsieur Bobin…
pure bobinade poétique de haut calibre…
car oui, grand chaos que cette existence si on ne sait y injecter de l’amour, de l’empathie envers autrui, de la compassion pour nos frères et soeurs sur le grand chemin vers nulle part ailleurs qu’ici… qu’une existence à vivre sans but, sans fioriture, sans extra…
car le simple fonctionnalisme au quotidien n’est pas suffisant… pas suffisant non plus de penser comprendre les choses… il faut les ressentir, les incarner, les goûter intensément…
et en tirer la poignée de lumière suffisante…
la faire jaillir de son propre coeur, l’extraire de l’ombre… car toute lumière nait de l’ombre, et vice et versa, car elles vont main dans la main… ombre et lumière…
pour éclairer un peu plus loin que soi…
oui, éclairons plus loin que soi car pas suffisant soi… indispensable mais pas assez… on ne peut vivre que pour soi… il faut viser à vivre plus grand, à devenir plus que soi… pour redevenir le monde entier… comme on l’était avant de se retrouver limité à ce petit corps… de lumière et de souffrance, corps de limitation…
– vers l’autre là-bas…
tendre vers l’autre, les autres, peu importe qui… car nous sommes tous et toutes de la la même source, de la même essence, de la même chair… tous et toutes munis d’un petit bout du même grand coeur… poupoum poupoum…
comme nous, égaré dans le noir…
oui égaré dans le noir nous serons si on ne se branche pas sur l’amour, l’amour de soi mais aussi et beaucoup l’amour d’autrui… car l’autre et nous, même essence, et sans sens si l’autre ne tend pas à devenir nous…
on dit que les mots ne peuvent traduire le sens précieux de la vie… mais certains s’en approchent passionnément… merci monsieur Bobin… pour la lumière entre vos mots…
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LE POIDS DE LA CONNAISSANCE
18 juin 2021
traduction: l’incroyable poids de toujours avoir raison…
l’autre jour, un de mes amis se demandait publiquement si ce motto se retrouverait sur son prochain T-Shirt… en joke…
mais plus sérieusement, on dirait que plusieurs personnes vivent en pensant toujours avoir raison…
mais quelle lourdeur cela doit être… que celui de devoir porter le poids d’avoir raison sur ses épaules… car lorsqu’on pense avoir raison, on doit toujours avoir peur de se faire pointer qu’on a tort… et on se met à défendre les mots qu’on utilise…
sauf qu’entre vous et moi, on sait bien que notre connaissance est très limitée… on en sait un peu dans quelques domaines mais on en ignore tant, beaucoup, énormément… tellement de choses qu’on ne sait pas ou qu’on conçoit de façon erronée…
encore tant à apprendre, à savoir, à découvrir… si on pouvait seulement garder un esprit ouvert, réalisant que les seules choses que l’on connait pour vrai sont les erreurs qu’on a commises et que la vie nous a appris autrement…
comme c’est l’été, la saison de la légèreté, pourquoi ne pas dropper tout ce que l’on pense savoir et connaître ? pour pouvoir repartir à neuf à chaque jour… et voyager léger ?
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INTELLIGENS
17 juin 2021
intelligence rime avec bienveillance… pas pour rien… pour tout…
car il fait sens qu’en poussant le concept d’intelligence à son paroxysme, on en arrive à la bienveillance… et de l’autre côté, l’ultime floraison de la bienveillance résulte en une fine et belle et grande intelligence…
pas qu’une intelligence intellectuelle, non, une intelligence du coeur aussi… et pas qu’aussi, peut-être plus surtout qu’aussi…
la tête et le coeur… une intelligence ancrée dans le coeur… une intelligence qui bat au rythme du monde, des gens, de nos frères et soeurs…
une intelligence généreuse… une intelligence qui veille sur autrui… qui bien veille… qui réveille le bien en soi… une intelligence qui éveille le coeur… et qui réveille l’empathie, la compassion, le soin de soi mais aussi celui de l’autre… autant que le sien… car moi c’est l’autre… et surtout, l’autre c’est moi… veiller sur le monde pour le bien du plus grand nombre…
alors soyons intelligens…
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À LA PLACE D’AUTRUI
16 juin 2021
traduction: si jamais tu te retrouves dans une situation dans laquelle tu es victime de l’amertume, de la petitesse et des insécurités d’autres personnes, console-toi, tu pourrais toi-même être ainsi… – inconnu
ce sont les gens les plus agaçants qui ont le plus besoin d’amour… car simplement être eux et elles mêmes constitue un défi en soi…
imaginez comment se sentent les gens désagréables à l’intérieur d’eux-mêmes… pas pour rien qu’ils/elles débordent sur les autres… naturel que consciemment ou pas, ils et elles rendent la vie d’autrui désagréable…
alors la prochaine fois
HUMANITÉ ET CIE
12 juin 2021

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non, ni but, ni route…
l’essentiel ? la compagnie…
oui, ni peur, ni doute
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SUIS-JE ?
11 juin 2021

traduction: tu n’existes qu’en tant qu’idée dans ton esprit… – Shunryu Suzuki
j’imagine que tout le monde a dû se demander, un moment donné du moins, qui il ou elle est…
qui suis-je ? est la question fondamentale de l’existence humaine… pour certaines personnes du moins car probablement que certain(e)s ne se posent peu ou pas la question…
suivent d’où viens-je ? et où vais-je ?
mais que répondre à la question qui suis-je ?
car ce qui change constamment, se transforme, évolue tout doucement et tout au long de la vie vers la mort du corps, vers le prochain passage… nous étions peut-être quelqu’un ou quelque chose mais cette personne et chose a changé depuis…
que sommes-nous ? à part un coeur qui bat, un(e) observateur/trice qui observe, qui voit, qui sent et ressent, qui pense… une présence qui file comme une étoile… une âme dans un corps ou un corps habité par une âme… cette âme n’étant qu’un petit bout d’une essence plus grande…
et même se demander qui l’on est est en quelque sorte une sous-question, car il faudrait tout d’abord tenter de chercher si nous sommes tout simplement…
car certain(e)s disent que nous pourrions n’être tout simplement que le produit du rêve de quelqu’un d’autre… intéressant concept… qu’une idée qui existe dans l’esprit d’autrui…
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MARCHER SON CHEMIN (DANS LES SOULIERS D’AUTRUI PARFOIS)
10 juin 2021

traduction: il n’y a rien de pire que les personnes qui ne voient les choses que de leur point de vue et qui refusent de (tenter de) comprendre quoi que ce soit à partir de la perspective des autres…
rien de pire en effet… pour ces personnes, et leur entourage…
car quiconque a déjà tenté de discuter avec quelqu’un de têtu(e) sait comment cela peut être frustrant… cela si on veut les faire changer d’idée… mais comme on sait que cela est une tâche impossible, et inutile, on finit par comprendre… et on lâche prise… vivre et laisser vivre…
mais d’autre part, pas que les autres qui soient fermé(e)s d’esprit car on a chacun chacune nos propres limites au niveau de l’empathie et de notre capacité à nous mettre à la place de l’autre… chacun chacune nos difficultés à saisir le sens de certains discours et actions différentes des nôtres…
car s’il est facile de voir que certain(e)s autres sont borné(e)s, plus difficile de s’en rendre compte pour soi, de voir cette fermeture en soi… souvent ainsi la vie… la paille dans l’oeil de l’autre est plus apparente que la poutre dans le nôtre… ça prend beaucoup d’introspection pour voir en soi, et de courage aussi pour oser regarder, se regarder…
si la Covid a permis quelque chose, c’est entre autre de voir avec acuité les flagrantes différences d’opinions parmi la société, et même parmi nos propres cercles d’ami(e)s… ce que les réseaux sociaux permettent d’exprimer… pour le meilleur mais surtout pour le moins meilleur…
mais (tenter de) comprendre n’est pas accepter aveuglément…
c’est plutôt essayer de se mettre à la place de l’autre pour saisir son point de vue, de même que les croyances, les émotions et les dispositions intérieures que cette personne vit en lien avec une situation… saisir sa perspective… pour, ultimement, (tenter de) comprendre et trouver un terrain d’entente minimal…
et possiblement accepter que l’on ne s’entende pas… et qu’avec certain(e)s, on ne s’entendra jamais… pas possible, ni nécessaire…
mais plutôt que de porter notre regard sur la fermeture d’esprit d’autrui, ce qui est relativement aisé, car nos yeux pointent vers l’extérieur, tout ce que l’on peut faire est de prendre note lorsque notre vision et notre perspective ratatinent, qu’elles deviennent toutes petites, ce qui arrive souvent lorsque notre disposition devant la vie est fondée dans la peur et la crainte…
mais au final, comme on dit, l’esprit est tel un parachute, il fonctionne mieux quand il est ouvert…
allez, bonne descente…
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L’amour, c’est quand la différence ne sépare plus…
– Jacques de Bourbon Busset via Pierre Lemieux
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OMBRES & LUMIÈRE
9 juin 2021

traduction: le but ne consiste pas à transmuter l’ombre en lumière mais plutôt à inviter chaque ombre à rappeler à notre soi véritable en tant que lumière suprême symbolisant le tout, en lui offrant le soutien aimant qu’elle n’a jamais reçu…
en aimant la douleur, la tristesse, les traumatismes, la peur et la colère en vous, d’aucune façon cela ne fait en sorte d’en attirer davantage…
au contraire, nous attirons plus de négativité seulement lorsque nous jugeons ces aspects de soi par leur apparence ou par les comportements qui en résultent, plutôt que leur permettant d’être réhabilités dans les bras de l’amour…
ces mots sonnent justes à mes yeux, résonnent avec justesse dans mes oreilles, vibrent si justement dans mon coeur…
oui, cela fait sens d’utiliser toute source d’ombre pour guérir le sensible en soi, les spots mous de notre âme, les facettes plus fragiles de notre être… nos ombres comme des indicateurs de soin à donner…
personnellement, je ne crois pas qu’il soit possible de transformer nos ombres en lumière… je crois qu’on ne peut qu’accepter ses ombres, les aimer, les intégrer… et que cet amalgame amour/ombre se transforme immédiatement en lumière…
la dualité nous amènent habituellement à penser en termes d’ombre et/ou de lumière… mais peut-être que ce qui nous apparait comme de l’ombre n’est qu’un immense besoin d’amour et d’acceptation de ces parties de soi que l’on a tendance à vouloir rejeter, annuler, détruire… que notre profondeur, notre fond, notre âme…
et peut-être que l’arc-en-ciel contient le noir et le blanc, et toutes les couleurs in-between…
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IN L’HUMANITÉ
8 juin 2021

traduction: il m’est difficile de comprendre comment au sein d’une culture, les gens ne se battent pas seulement entre eux, mais qu’en plus ils attaquent la Nature et l’abusent… nous devons aimer la création entière ou alors il n’y aura plus rien du tout à aimer… nous nous devons de cultiver l’amour car notre âme se nourrit de cet amour… sans amour, notre estime de soi faiblit… sans amour, notre courage diminue… sans amour, nous ne pouvons plus contempler le monde avec confiance… sans amour, nous nous tournons vers soi, nous nourrissons notre propre personnalité et peu à peu, nous nous détruisons nous-mêmes… – Chef Dan Georges
ces jours-ci, on découvre les preuves concrètes que l’institution de l’église catholique, en accord avec le gouvernement canadien de l’époque, a non seulement tenté d’éliminer une culture entière mais qu’en plus, ils ont tué des centaines d’enfants autochtones, et probablement des milliers… alors que le pape le reconnait sans toutefois présenter d’excuses… décevante politique religieuse, manque d’humanité… de la part d’une institution qui affirme promouvoir l’amour…
hier on apprenait qu’un homme a tué 4 personnes en fonçant sur eux avec son auto simplement parce qu’ils étaient musulmans… laissant un enfant blessé et sans famille…
et les exemples de notre inhumanité collective sont innombrables…
mais malgré tout, nous n’avons pas d’autres choix que de conserver la foi, de garder confiance en notre humanité, et de garder notre coeur ouvert…
pas d’autres choix que de continuer de croire en l’amour… et de procéder à des actions concrètes à petite échelle pour améliorer le monde… et peut-être à grande aussi si on le peut…
incontournable qu’au milieu de ces multiples exemples d’inhumanité rapportés par les médias, il ne faille pas oublier que l’amour est le seul antidote à la peur, la haine et à l’inhumanité…
et que malgré toute cette folie environnante, on doive continuer à semer l’amour, à le répandre, pour soi tout d’abord et partout autour par la suite…
car on ne peut vaincre l’inhumanité que par plus d’humanité… la nôtre, car la seule qu’on a… et éventuellement, l’amour triomphera…
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AHO MY MIND
4 juin 2021
traduction: il n’existe pas d’ennemis à l’extérieur de notre mental… les vrais ennemis vivent en nous: la colère, l’égo, l’avidité et la haine…
et si je pouvais me permettre de rajouter aux mots du Dalaï Lama, et je le peux, alors avec humilité le ferai, j’ajouterais aussi à cette liste les peurs non fondées…
car en effet, tant se passe dans notre tête, dans notre imagination, dans ce que l’on projette sur ce monde… ce prétendu monde en fait car on a un accès réel à une si petite partie de ce si vaste monde… vue limitée d’un monde illimité…
en fait, LE monde n’existe pas, que des mondes, chacun nos mondes, notre version personnalisée de ce vaste monde… certains, incarnés dans la matière, d’autres, imaginaires, créés de toutes parts… chacun nos perceptions, nos petits mondes en ca grand et vaste monde…
en fait le mental n’est qu’un filtre déformant… une paire de lunettes twistant une certaine réalité en une quelque chose d’autre… ce mental imposant nos peurs et nos désirs sur ce qui existe – et encore – tout simplement à l’état brut… ce out there que l’on vit in here…
en fait comme le dit Nisargadatta, un mental calme est tout ce qui est requis… tout le reste se déploie avec justesse lorsque votre mental est calme et tranquille…

mais à ceux et celles qui le désirent vraiment, OK de croire que le monde en est un de dualité, de division, d’opposition… car vivre et laisser vivre est le motto fondamental de la vie… à moins qu’on ne veuille imposer notre vision du monde à autrui…
alors à ceux et celles qui aiment croire au bien et au mal, à la justice et son envers, aux pros ceci et aux anti cela… maybe baby, mais maybe not aussi…
aho my mind !
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COMPASSION, COMME DANS HUMANITÉ
2 juin 2021
traduction: parfois les gens vont vous écouter davantage si vous leur parlez d’une voix pleine compassion plutôt que d’une voix autoritaire… ils et elles ont davantage besoin d’être compris qu’instruit(e)… – Dodinsky
ces jours-ci, on apprend des détails horribles sur une partie de notre passé peu reluisant de conquérants… on découvre comment des groupes dominants ont abusé de leur pouvoir, comment ils usurpé une fausse autorité… au nom du bien, au nom de Dieu…
avec tous les crimes commis dans le passé au nom des institutions gouvernementales et religieuses en Amérique mais aussi un peu partout dans le monde, nous, les blancs dominants, devons faire un examen de conscience… notre conscience commune est tout sauf blanche…
car même si nous n’étions pas ici jadis, à l’époque, nous portons une certaine part de responsabilité dans la commission de ces horribles actes commis par nos prédécesseurs envers les premières nations… responsabilité comme dans capables de répondre (able to respond) pour ne pas que ça se reproduise de nouveau…
grande leçon d’humilité… de laquelle nous sommes tenu(e)s d’apprendre quelque chose pour la suite des choses… tant de souffrance inter humaine imposée au nom de cette prétendue supériorité… une douleur commune que nous devons tous et toutes, chacun et chacune, ressentir en soi en premier lieu car elle nous appartient tous…
cette nouvelle tribu n’a aucune prétention… elle ne se veut pas un groupe de formation, ni un lieu d’enseignement… rien à enseigner, car on en a déjà assez plein la tête vous et moi… pas une place ou on accumule encore plus de stock, de concepts… au contraire, dégageons… rien à imposer, que proposer, partager… notre humanité, notre simplicité, notre vulnérabilité…
non, nous c’est le coeur qu’on vise, l’âme aussi… tout en replaçant la tête à sa juste place, soit au service du coeur…
cette nouvelle Tribu est un simple regroupement d’ami(e)s en quête de liberté… des ami(e)s déjà ami(e)s, ou en devenir… des ami(e)s virtuel(le)s, et/ou qui se rencontreront parfois en chair et en os en forêt ici…
un groupe d’humains, hommes et femmes, des enfants devenus grands et grandes mais encore 100 % enfants dans le coeur… avec l’âme légère… et l’esprit ouvert, comme dans prêt(e) à apprendre de nouvelles choses, sans penser savoir… préservant notre coeur d’étudiant(e)…
on ne peut refaire le passé, mais on peut faire du futur un présent… pour au moins les 7 prochaines générations… à condition de commencer à écouter la terre davantage… comme le faisaient nos allié(e)s des premières nations… de qui nous pouvons apprendre la simplicité de l’être…
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BIENVENUE CHER ÉTÉ EN CHAIR
1 juin 2021
aujourd’hui, même si on ne souligne pas officiellement son début officiel, l’été commence… car juin est le mois de tous les possibles…
déjà en mouvement cet été tant attendu après ce long hiver, surtout avec le mois de mai qu’on a reçu sur le tête et en plein coeur… et le déconfinement qui se répand… soulagement pour certains(e)s, liberté pour d’autres, pas tant de différences pour d’autres encore…
ici, dans notre bout de forêt, la vie a bel et bien repris… notre église d’été est rouverte, et moustiquairée car juin est juin quand même, même si le bord du feu est très confortable bibittes wise…
et avec juin, nous avons le plaisir de vous présenter nos premières activités… en présenciel… car les méditations en ligne de la nouvelle Tribu ont cours depuis quelques mois… et une belle gang d’âmes qui se forme depuis en ligne…
alors, on ouvre les portes de notre petit bout de forêt et on vous invite à venir vous évader pour quelques heures au cours des prochains mois… en silence parfois, en musique d’autres fois…
dans notre église d’été parfois, sur le bord du feu à d’autres occasions…
pour ne rien faire, ou pour shaker, pour chanter ou faire silence, ou pour travailler en notre compagnie un peu dans la forêt à d’autres occasions…
car ici on est dans un processus de beautification… on veut rendre le monde entier beau, en commençant par tous les coins de notre coin… de même que tous les gens qui y passeront…
car lorsqu’on est le prenant soin de quelques acres de terrain, on ne veut pas l’avoir seulement pour soi, on veut le partager… on veut jouer dehors avec nos ami(e)s… comme quand on était petit(e)s…
alors allez, bon été en vous et autour, et au plaisir… si vous passez autour de Val-David, contactez-nous si vous entendez l’appel… ou sinon on se sentira en ligne…
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UNE BOUCHE ET DEUX OREILLES
31 mai 2021

on doit faire attention à nos mots car ces mots dits, ces mots que l’on pense, qu’on se les dise à soi-même comme aux autres, finissent par devenir la maison dans laquelle on vit… et parfois une prison même…

car les mots que l’on utilise, si l’on n’y prend garde, finissent par faire mal et par devenir maux… finissent par nous enfermer dans une tour de babel…
si, au départ, ces mots et ces concepts servaient à expliquer, à faire sens, à se protéger et à se rassurer, ces mêmes mots finissent souvent par nous enfermer, nous limiter… ces mots finissent par nous séparer, nous éloigner, nous diviser… en nous et avec autrui…
mots de liberté comme mots prisonniers…
le monde n’est pas étranger aux mots qu’on a utilisé, qui eux-mêmes ne sont souvent qu’une extension de notre compréhension plus ou moins consciente de soi comme du monde… en fait le monde n’est devenu rien d’autre que ce que l’on en a fait… et pour commencer une grande réconciliation, il faut revenir à la base… revenir à a b c…
et dépenser un peu, penser moins, penser plus lentement, plus clairement… observer, regarder, et écouter… écouter ce qui se pense en nous, comme écouter la nature et ce qui nous entoure…
peut-être pour ça qu’on a une bouche mais deux oreilles ?
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C’EST QUOI ÇA LA NOUVELLE TRIBU ?
25 mai 2021

C’EST QUOI ÇA LA NOUVELLE TRIBU ?
25 mai 2021
tout au long du mois de mai, nous avons été une douzaine de personnes en moyenne à nous réunir via nos écrans respectifs, soit le dimanche à 11 h et le mercredi à 18 h pour méditer ensemble, en ligne, en Zoom…
micros muets, on aperçoit brièvement nos visages et on se namasté ou se fait tata en silence en début de rencontre, puis on éteint aussi nos caméras par la suite… et on file ensuite pour environ 45 minutes de silence, entrecoupé de belle musique, avec quelques mots d’Osho ou d’autres sages in between comme rappel de l’essentiel, et on écoute et respire ensemble… spacing in, ensemble dans l’espace virtuel…
on se devine, on se sait là sans se voir, présent(e)s, mais chacun en soi, chacun(e) chez soi… seul(e)s, mais ensemble… et en fin de rencontre, les caméras reviennent pour quelques salutations pour ceux et celles qui le veulent… et hop on continue chacun(e) nos vies… chacun en nos homes…
ces méditations en ligne sont l’ingrédient de base de cette nouvelle Tribu… le fil connecteur, le fil d’ariane entre nos âmes… personnellement, la chose que je préfère faire en ligne en fait, méditer… les mots sont souvent de trop pour moi, le silence devient de plus en plus mon langage… communion plutôt que communication…
parallèlement à ces méditations, à compter de juin, nous ajouterons quelques rencontres en présence sous le même ptit bout de ciel ici, pour du shaking (méditation active), une tisane en silence, ou encore quelques concerts intimes… ici…

et en forêt… pour des stages d’immersion en nature… la plupart du temps en silence, à prendre soin de cette forêt qui nous enseigne tant et nous apprend seulement à être…
puis au courant de l’été, nous mettrons en ligne nos premières balados intitulées Rencontres avec des gens Extra et Ordinaires (la première avec mon ami Ravi arrivera en juin), tout en bâtissant notre banque de ressources certifiées qualité coeur… les services offerts par nos ami(e)s de la nouvelle tribu…
l’idée de fonder cette nouvelle Tribu est née durant la pandémie… personnellement, j’adore mon intimité, partagée avec ma voisine d’amour au quotidien, mais j’ai aussi besoin de sentir la présence de mes ami(e)s de par le monde… de out there à in here… leur âme, pas nécessairement toujours leur body… alors connection virtuelle, complémentée parfois par du réel…
comme je dirige aussi une petite église Santo Daime avec qui cette nouvelle Tribu partagera les mêmes lieux, certain(e)s de la Tribu se joindront aux cérémonies de l’église, d’autres pas… et tout est parfait ainsi… chacun son chemin…
l’objectif de cette nouvelle Tribu n’est pas commerciale, au contraire…
c’est mû par un besoin de connection mais un peu agacé de la marketisation et la sponsorisation de FB que j’ai décidé de former ce groupe protégé… sans parler de la polarisation grandissante…
même si nous utilisons FB et Messenger encore pour communiquer pour le moment, éventuellement on devrait avoir notre propre canal de communication… en plus des communions que procurent les espaces de méditation…
et pour soutenir les frais encourus pour héberger ce lieu de rassemblement virtuel et présenciel, j’ai décidé de demander un abonnement mensuel de 10 $ ou 20 $… car je trouve que lorsque l’on reçoit, on doit aussi donner un peu… et vice versa… au cours de la dernière année, faute d’activités ici, j’ai dû soutenir les frais du lieu ici par moi-même, sans parler des travaux d’entretien… c’est notamment par besoin d’aide et de soutien que je demande cette contribution…
j’aime donner, que ce soit mes chroniques depuis 10 ans, comme ma musique depuis quelques années, mais vient un temps où il est nécessaire de demander une petite contribution aussi… ce que je fais actuellement…
mais évidemment que les gens qui ont peu de ressources financières et qui voudraient quand même se joindre ne seront pas éliminées ni mises de côté… car il y a différentes façons de donner… et l’important, par dessus tout, est l’échange…
si l’idée de cette nouvelle Tribu résonne chez vous, en vous, contactez-moi… il me fera plaisir de répondre à vos questions…
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OMBRES ET LUMIÈRES
19 mai 2021
traduction: les vrais travailleurs/ses de la lumière ne qualifient pas les gens de moutons, de (cov)idiots ni ne les méprisent parce qu’ils/elles ne sont pas aussi éveillé(e) qu’eux/elles… ils/elles contribuent à la guérison et à l’unité…
avec les récentes nouvelles annoncées hier, et ce printemps qui se prend pour l’été, l’espoir semble de retour dans l’air, comme le pollen…
si le pire est passé, au niveau sanitaire du moins, il me semble néanmoins qu’un grand chantier de réconciliation sera nécessaire et requis…
car même si les contraintes semblent vouloir être levées, une grande division règne en notre société… et contrairement au couvre-feu, cette division sociale ne va pas disparaitre… elle va laisser des traces… et il va nous falloir apprendre à vivre ensemble avec les différences que cette crise a révélées…
je viens d’écouter la balado Convictions du journaliste de Radio-Canada Simon Coutu qui a suivi pendant des mois 4 des principaux leaders de la résistance aux mesures sanitaires… le gars a fait une super job d’objectivité… il leur a donné la parole pour tenter de comprendre leur point de vue… point de vue qu’il ne partage pas mais qu’il a tout de même tenté de présenter le plus objectivement possible… et à mon avis, il a réussi…
car on ne peut se contenter de juger ces gens comme des épais et de les mépriser… comme eux ne peuvent seulement juger la majorité de la population qui respectent les mesures comme des moutons… peu importe le nombre, et la qualité des arguments, essentiel d’écouter ce que les autres ont à dire… car grosse charge d’émotions derrière les mots…
et personne ne possède le monopole en matière d’éclairage…
surtout pas ceux et celles qui méprisent le reste de l’humanité qui a des croyances et des conceptions différentes… qui, de toute façon ne sont que croyances… et idées… et opinions… qui fluctueront au fil du temps qui passe…
certains disent que la lumière a déjà gagné… peut-être… mais peut-être pas non plus… car qui sait quoi au sujet de cette dire lumière ? certain(e)s en sont aveuglé(e)s, certain(e)s la craignent… et même si la lumière existe, il nous reste à la définir… comme c’est le cas pour l’ombre… ombre qui marche main dans la main avec toute source lumineuse… et souvent la lumière de l’un(e) n’est que l’ombre de l’autre… et vice et versa…
j’aimerais terminer par la légende amérindienne des 2 loups qui me semble bien illustrer la situation actuelle…
Un soir, un vieux sage Cherokee raconte à son petit-fils l’histoire de la bataille intérieure qui existe chez les gens et lui dit :
Mon fils, il y a une bataille entre deux loups à l’intérieur de nous tous.
L’un est le Mal : C’est la colère, l’envie, la jalousie, la tristesse, le regret, l’avidité, l’arrogance, la honte, le rejet, l’infériorité, le mensonge, la fierté, la supériorité, et l’égo.
L’autre est le Bien : C’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »
Le petit fils songea à cette histoire pendant un instant et demanda à son grand-père :
Lequel des deux loups gagne ?
Le vieux Cherokee répondit simplement : Celui que tu nourris. »
allez, bon appétit…
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LA VIE DANS NOS YEUX
18 mai 2021
traduction: la façon dont nous percevons le monde détermine comment nous en prenons soin… si la montagne représente une déité et non un amas de minerai, si la forêt est un jardin et non de la pâte à bois, si les autres espèces sont des notre biologique et non des ressources, et si la planète est notre mère et non une opportunité, alors seulement prendrons-nous soin les uns les autres avec plus de respect… ainsi, là réside le défi: regarder le monde à partir d’une perspective différente…
le monde entier se définit par nos yeux, et dans la façon dont nous le concevons… d’une certaine façon, le monde n’existe pas, pas en tant que tel dans l’absolu du moins, nous le créons… à partir de ce que l’on en sait, de ce que l’on en comprend, ce qui relève des connaissances et expériences que nous portons en nous…
ces expériences qui sont ancrées dans le passé peuvent se transformées, peuvent être modifiées… par la compréhension, par la réflexion, par notre perception de notre place dans l’univers…
les événements actuels nous forcent à comprendre le monde différemment… certain(e)s voudraient revenir au fonctionnement normal du monde, celui qui sévissait avant… mais les choses semblent ne jamais pouvoir revenir comme cela était… et tant mieux car il semble que l’on fonçait droit dans un mur…
nous, en tant qu’humains, nous devons prendre notre place dans le monde, notre juste place, juste notre place… en respectant tout les autres formes de vie, en récolant les fruits de la terre en en semant/plantant autant, sinon un peu plus… pour que les générations futures en profitent elles aussi… on doit prendre soin de la terre, la soigner car la terre n’est nul autre que soi, que nous…
est-il trop tard pour changer les choses ? peut-on demeurer optimistes ? la question est peut-être plutôt: a-t-on un autre choix ?
comme on dit: j’aime mieux être un optimiste déçu qu’un pessimiste qui a raison… alors qui vivra verra…
LE MONDE EN SOI
17 mai 2021

on la connait bien celle-là right ?
pourtant, si facile de se laisser prendre dans le tourbillon des choses du monde…
se changer soi-même avant de tenter de changer le monde… changer notre vision du monde, notre perception, faire ce que l’on peut à notre échelle… si évident… mais pourtant…
notamment avec tout ce qui se passe en Syrie, entre Israël et la Palestine, sans parler des multiples nombreux autres conflits armés qu’on ne peut même plus compter…
sans parler non plus de la division qui règne en notre monde ordinaire ces temps-ci autour de la Covid et des façons de gérer ses multiples conséquences… tant d’occasions de désaccord et de scission…
tant d’occasions de désaccord et de scission que la seule chose à faire consiste à plonger en soi pour trouver un peu de paix… plus facile que de simplement penser vouloir essayer de changer LE monde…
changer son monde pour commencer, et sa perception de l’autre monde, le grand, le fou… et s’entourer de gens qui font de même…
simple en mots sauf que les gens qui suivent les directives de la santé publique sont convaincus de faire la bonne chose, mais les gens qui manifestent contre sont certains de la même chose… dualité quand tu nous tiens…
alors quoi d’autre que d’apprendre à vivre avec cette multitude de vitres éclatées que sont les opinions et les actions qui partent en tous sens ? les accepter, les respecter, mais ne pas s’y enfarger…
car peu importe nos opinions personnelles, il y en a sûrement quelques milliards qui sont différentes out there… mais comme dit, vivre et laisser vivre…
de mon côté, tout ce que je peux faire consiste plonger en moi y sentir ce qui s’y passe, et reconnaître quand je réagis aux événements extérieurs… observer le monde, le mien et celui hors de moi, le constater, l’accepter, du moins les volets les plus facilement acceptables et travailler à accepter les plus éloignées de mes valeurs, et à m’entourer de gens qui me ressemblent…
et le passage à l’acte pour moi consiste à mettre sur pied cette nouvelle petite tribu virtuelle et en personnes qui ne deviendra pas nécessairement grande, mais qui, j’espère, sera toujours chaleureuse et réconfortante pour les âmes qui, comme la mienne, se sentent appelées à se rassembler au sein d’un groupe d’appartenance et de coeur, de méditation et de soutien à l’introspection…
car le monde extérieur est pas mal éclaté en ce moment, et il me semble que l’on a besoin de miroirs trans et lucides, et bien veillants…
amen…
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ARTISTE DE COEUR
13 mai 2021

que rajouter à ces quelques mots qui disent déjà plus que tout ?
mais si aimer les gens est une chose, aimer certaines personnes parmi ces gens est parfois something else… surtout depuis l’an passé..
tant de clivages, tant de polarisation, tant de différences d’opinion… car c’est surtout ce que sont nos différences, des différences d’opinions…
on observe tous et toutes la même situation globale, mais en mettant l’emphase sur divers aspects…
certains y voient un contrôle étatique injustifié… d’autres du profit à outrance sans responsabilité de la part de la grosse pharma, ce qui n’est pas infondé… d’autres s’évertuent à sauver des vies au quotidien, ce que d’autres encore prennent pour du moutonnisme…
si nous sommes tous et toutes limité(e)s dans nos libertés, notre réponse à ce brimage de liberté varie grandement… certain(e)s réagissent fortement et manifestent dans les rues, d’autres acceptent sans rouspéter… pas publiquement du moins…
et on trouve, des deux côtés des gens qui sont très critiques envers l’autre camp… car en effet, comme si la société civile – drôle d’expression car quoi d’autre que civile pourrait être une société ? – était coupé en deux… alors que 8 milliards de points de vue et de réalités différentes…
alors oui, devenons des artistes et apprenons à aimer les gens de nouveau… apprenons à voir le beau en chaque personne, particulièrement ceux et celles que l’on imagine parfois dans l’autre gang…
car pas deux gangs, jamais deux gangs… qu’une seule même et grande gang… gang de 8 milliards de coeurs, gros gros choeur de gang…
une multitude de personnes, d’humain(e)s, de coeurs sur deux pattes, de fils et de filles, de frères et de soeurs, de parents d’enfants de tous âges…
peut-être que la base de l’art consiste à se rappeler tout simplement qu’il n’y a pas de moi ni de d’autre, que des parties de moi identiques à toutes les autres parties de tous et toutes les autres… que des morceaux de vie, des bouts de la même grande conscience qui fait du mieux qu’elle peut…
l’art de la vie est dans l’art de l’apprentissage de l’amour de soi, qui finit par déborder sur tous les autres mois du monde…
à chacun(e) de nous d’y mettre notre touche…
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de notre ami Claude Leclerc (Vismaya)
RESTEZ LIBRE !
Le sage ne conclut jamais rien… – Osho
Amour…
Décider du bien et du mal
Du vrai et du faux
Divise le monde
Et tout ce qui divise génère conflits,
Souffrance
Contribue au tribunal populaire
Nous ramène au Moyen-âge…
Ne vous positionnez d’aucun côté
Demeurez libre !
Le sage ne décide rien
Prend la vie comme elle vient
Et la transforme en beauté
En poésie, en amour…
Le bien et le mal, le vrai et le faux
Sont les produits de la pensée sectaire…
Si votre vie repose sur des dogmes
Si vous vivez par idéologie
Vous vivez très à l’étroit, dans un tunnel
Avec une vision tunnel…
L’esprit étroit peut tout expliquer
Conclure très facilement
Mais le sage sait que cela n’explique rien
Ne peut être la vérité…
Le plus petit grain de sable
Est un mystère incommensurable…
Chaque geste, comportement
Chaque personne
Est un mystère incommensurable…
Rien n’est ce qu’il parait être !
Le cœur du sage voit tout en transparence
Il sait que le sacré et l’amour
Constituent l’âme de toute chose
Que même la nuit la plus noire
Cache en son sein un soleil…
Il ne conclut rien… jamais
Il sait que tout est Un !
Le sage vit dans l’Unité
Au-dessus du bien et du mal
Du vrai et du faux
Au-dessus de tous les contraires…
Ses paroles et ses gestes unifient
Apaisent…
Nous vivons dans une maternelle
Où chacun, chacune
Tirent la couverture du bien et du vrai
De son côté…
Quelle misère !
Restez en dehors de tout ça
Laissez les enfants jouer à la guerre
Au tribunal populaire
Ne jugez de rien
Et surtout pas de vous-même
Vous n’avez pas les compétences !
Accueillez chaque instant
Dans l’ouverture de l’esprit et du cœur
L’ouverture qui accueille et se prosterne
Devant le mystère…
Ne concluez rien, jamais !
Relaxez !
Quelque chose de plus grand que vous
De plus vaste, de plus profond
Quelque chose d’infini
Gère votre vie
Et le monde…
Amour…
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PARLER DU COEUR
11 mai 2021


traduction: parfois les gens vont mieux te comprendre si tu leur parles avec une voix remplie de compassion plutôt que sur un ton moralisateur… ils/elles ont plus besoin d’être compris(es) que de se faire enseigner…
– Dodinsky
peu importe ce que l’on a à dire, ce que l’on veut communiquer, pourquoi ne pas essayer de le dire avec notre coeur ?
plutôt qu’avec notre tête…
peu importe le message que nous voulons transmettre, pourquoi ne pas le dire pour rejoindre l’autre ?
plutôt que de vouloir avoir raison…
peu importe le type de lien qu’on veut développer avec autrui, pourquoi ne pas le faire sur un pied d’égalité, en tant que simple humain(e) ?
plutôt que sur le ton de quelqu’un qui sait, qui a compris…
car peu importe ce que l’on pense avoir compris de et dans l’existence, peu importe ce que l’on conçoit de cette grande vie qui prend place à l’extérieur de soi, toujours que notre perception limitée, toujours que notre petite vision personnelle et biaisée de nos expériences passées de la grande vue…
et les autres, peu importe les raisons et/ou les événements, ont leur propre vision et regard… et l’un et l’autre se valent… ni mieux, ni pire, que différent…
mais au fond, que le même coeur qui bat…
popoum popoum…
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s’élaguer
10 mai 2021

traduction: l’ultime réalisation de cette présente incarnation est de vous tourner vers l’intérieur et de réaliser votre nature profonde… il n’y a rien d’autre à réaliser… – Ramana Maharshi
au cours de la première moitié de notre existence, on grandit, on se développe, on apprend les choses de la vie, on accumule et acquiert des biens, des habiletés et des connaissances… bref on se construit…
puis au fur et à mesure que l’on vieillit, que les années passent, alors qu’on se met à redescendre la montagne, on se rend compte que tout ce que l’on a amassé et ramassé devra éventuellement être abandonné, laissé de côté, élagué…
pas qu’on ne doive pas jouir de la vie avec tous nos sens, au contraire…
mais avec le temps qui file sur nous, en nous et devant, on réalise que la quête concerne de plus en plus l’essentiel, l’intangible, le fondamental, le soi… ce soi dont on ne connait pas tout à fait la nature ni l’essence… mais qu’on cherche avec de plus en plus de vigueur et de rigueur…
puis on réalise lentement mais sûrement que l’emphase repose sur le l’observateur/trice, davantage que l’observé… car ce qui est observé change et fluctue mais ce qui observe demeure… observer l’observateur/trice…
avec le temps qui passe, comme les saisons, d’ailleurs l’une des grandes richesses de vivre en pleine nature est que l’on peut les observer in situ, on revient graduellement à l’essentiel, au plus petit dénominateur commun en soi… à la nature des choses et de l’être…
le coeur unique, le souffle que nous partageons tous et toutes, les besoins de base que l’on doit combler au quotidien… le corps qui ralentit et qui nous ramène à soi…
tout en apprenant de plus en plus à s’observer observer, à prendre conscience, de soi comme des choses, de ses pensées comme de ses émotions, de sa solitude comme de la connection avec nos frères et soeurs…
si on débute sa vie sur terre en ouvrant nos yeux et en apprenant le monde, la deuxième partie de l’existence de chacun/e consiste à saisir ce qui se passe en notre monde intérieur, et à tourner notre attention de plus en plus sur ce qui observe, le monde dans lequel on vit comme le poste d’observation de l’observateur/trice de ce grand déploiement…
allez, bonne vue, et bonne vie…
empathie, materna et compassion
9 mai 2021

traduction: rien n’est plus important que l’empathie envers la souffrance d’un(e) autre être humain… rien… ni une carrière, ni l’abondance, ni l’intelligence et certainement pas le statut social… nous devons avoir de la compassion envers les un(e)s les autres si nous sommes pour survivre avec dignité… Audrey Hepburn
et les animaux, et les végétaux, les minéraux et tout ce qui vit… sans oublier soi-même car beaucoup part de là… et la souffrance, mais aussi tout ce qui concerne les autres… nos frères et nos soeurs humains… car les autres c’est nous autres aussi…
au-delà de nos croyances, des résultats de nos recherches, de nos théories et de nos idées, de notre vision des événements actuels, gardons le focus sur le coeur humain… sentons-nous uni(e)s les un(e)s les autres, les un(e)s aux autres, les un(e)s avec les autres…
aimons-nous, tout simplement, simplement parce que ça rend la vie plus douce, plus humainement soutenable, plus confortable…
bien sûr, tant de choses qui peuvent nous diviser, nous séparer, nous polariser… et qui, bien sûr, le font… bien sûr, vivre et laisser vivre… on connait la chanson…
alors la plus grande révolution qui soit ne consiste pas à tenter de changer le monde, ou de le comprendre, ou encore de faire entendre raison à autrui… non…
la priorité actuelle me semble résider dans le fait de choisir de garder en priorité ce qui nous unit, ce qui nous rassemble, ce qui est commun à nous tous et toutes… qu’un seul coeur qui bat…
car on peut bien vouloir le meilleur pour soi-même, simplement naturel, mais si on a le meilleur dans notre coeur et entre nos mains, l’ultime cadeau consiste à vouloir le partager avec le plus grand nombre, pour le bien du plus grand nombre…
en ce jour de la fête des mères, un peu ce qui flotte dans l’air du temps… que ce soit le coeur d’une mère humaine ou celui de la mère terre…
car l’énergie maternelle désire toujours le meilleur pour ses enfants… prendre soin, materner, protéger… cette qualité maternelle, aussi partagée par de nombreux pères et autres gens sans enfants à eux, est le liant de notre vivre ensemble… la glu qui nous tient vivants et humains…
car on peut survivre, mais peut-on vivre totalement ?
alors que l’on soit homme ou femme, père ou mère ou pas, développons cette qualité maternante envers autrui… car nous sommes la même et seule grande famille… la seule qui soit, la seule qui vive…
parce que c’est quand pense à l’autre et que l’on donne que l’on reçoit…
L’esprit s’enrichit de ce qu’il reçoit, le cœur de ce qu’il donne
– Victor Hugo via Manon Rousseau
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prendre / apprendre / comprendre
7 mai 2021

l’apprentissage est un processus infini…
si Socrate (ou était-ce Aristote, ou plutôt Jean Gabin ?) a affirmé que la seule chose qu’il savait c’est qu’il ne savait rien, est-il possible alors d’apprendre quoi que ce soit si c’est pour éventuellement ne rien savoir de toute façon ?
ou encore possible de comprendre quoi que ce soit ? nous-même en premier lieu…
pour tenter de faire la lumière sur cette question, allons au fond des mots… tout d’abord avec le terme prendre dont sont composés les deux mots vedettes du jour:
PRENDRE
Mettre avec soi ou faire sien
Agir de façon à avoir, à posséder quelque chose ou quelqu’un
drôle de mot que ce prendre, car que peut-on prendre au juste ?
on peut prendre le temps, temps qui n’existe pas vraiment alors que on se fait prendre au piège du temps…
ou se prendre au sérieux, ce qui est très drôle quand on essaie de le faire…
ou prendre la peine, ce qui n’est pas plus gai… qui est pris qui croyait prendre alors…
mais si on ajoute le préfixe ap, prendre devient apprendre…
APPRENDRE
Acquérir par l’étude, par la pratique, par l’expérience une connaissance, un savoir-faire, quelque chose d’utile
Être informé de quelque chose qu’on ignorait
Enseigner à quelqu’un quelque chose, lui faire acquérir une connaissance, un savoir-faire, une expérience
Communiquer une information à quelqu’un, lui faire savoir quelque chose
comme on voit, soit on n’apprend rien, soit on apprend à s’apprendre soi-même… au mieux on peut apprendre à s’aimer soi-même… ou encore on peut apprendre quelque chose à autrui, ce qui est en soi un défi si on conçoit qu’apprendre de et sur soi est déjà un beau défi…
que peut-on apprendre aux autres alors que l’on apprend soi-même ?
car la vie consiste à développer un savoir-être, qui se traduit par un savoir être, apprendre à s’aimer soi se doit d’être le premier pas… qui perdure tout au long de notre vie car la job de bras qui consiste à s’aimer est une never-ending histoire d’amour… de soi, aux autres éventuellement…
on peut aussi apprendre découvrir des faits qu’on ne connaissait pas auparavant… apprendre est donc une perpétuelle découverte… en soi ou à l’extétieur… comme dans dé couvrir, enlever la couverture – d’ombre ou d’ignorance – en projetant une lumière sur des pans de soi-même ou sur des faits extérieurs…
apprendre à se connaître soi-même, à se découvrir, est probablement l’un des plus grands défis de la vie… on peut apprendre diverses choses, mais s’apprendre soi-même ou apprendre sur soi-même, nous qui sommes en changement et en transformation constante, demande de la fluidité car nous sommes un processus continu de changement en soi…
ainsi apprendre implique inévitablement ouverture d’esprit pour que la lumière pénètre les tréfonds de notre âme, fluidité car la vie coule de soi et en soi, et flexibilité car jamais rien d’acquis… que changement, que changement…
puis éventuellement, peut-être on en arrive par comprendre… prendre avec…
COMPRENDRE
Contenir en soi
Faire entrer dans un ensemble
Avoir une idée su sujet de quelque chose ou quelqu’un;
saisir le sens de quelque chose
Se faire une idée claire des causes, des motifs de…
Se rendre compte de…
Avoir une attitude compréhensive envers quelque chose ou quelqu’un
on peut bien avoir une ou des idées au sujet de soi, de quelque chose ou d’autrui, ce ne seront toujours que des idées… et les idées, on sait que ça change, sauf chez les fous et les folles…
la vie est une grande scène sur laquelle nous jouons notre vie… à quitte ou double… en ce moment, nous vivons une grande comédie dramatique dans laquelle certain(e)s éprouvent surtout de la peur et des craintes, d’autres de la frustration et de la colère envers les diverses formes de contrôles qui se sont resserrés depuis plus d’un an…
mais ultimement, d’après moi, l’une des choses que l’on doit comprendre des événements actuels, c’est que nous ressentons probablement tous et toutes de la peur au fond de soi, au coeur de soi… peur face à l’avenir principalement… peur de perdre, soit la santé ou la liberté selon notre vision des choses… peur de perdre ceux et celles qu’on aime, et éventuellement, peur de perdre la vie qui nous anime… même si on dit que celle-ci est impossible à perdre car nous ne faisons que changer de forme…
et si on doit apprendre quelque chose, c’est peut-être de vivre avec cette peur qui se trouve au fond de notre coeur… peur accompagnée d’une confiance et d’une foi équivalentes… à nous de donner vie et attention à ce que l’on juge le plus précieux…
allez, prenons notre temps… car il n’existe pas…
écouter son coeur
6 mai 2021

traduction: tu vas savoir que tu as pris la bonne décision lorsque la paix vibre en ton coeur… arrête d’écouter ce que le monde dit que tu devrais faire… commence à écouter ton propre coeur… il n’y a que quelques personnes en ce monde qui vont demeurer complètement vraies avec toi et tu devrais être l’une d’elles… écoute ta propre voix, ton âme à toi, car de trop nombreuses personnes écoutent le bruit du monde plutôt qu’eux mêmes… au plus profond de toi, tu sais ce que tu veux, ne laisse personne d’autre décider cela pour toi…
on nous dit souvent d’écouter notre coeur… mais avouons-le, pas toujours évident… car souvent la tête s’en mêle, s’emmêle et nous emmêle avec elle… souvent le mental vient brouiller les cartes routières de la prochaine marche à suivre… souvent on calcule plutôt que de sentir…
mais l’idée de jauger nos décisions à prendre à la qualité de la paix qui règne en notre coeur me semble constituer un bon critère… car on a beau peser et soupeser les pours et les contres de chaque situation, le doute est parfois tenace…
parfois, en cas de dense doute, quand le doute danse avec nous, on a beau calculer, tenter de prédire, essayer de prévoir et tenter de deviner le chemin que l’on veut marcher pour la suite de nos prochains pas, la lumière ne se révèle pas toujours facilement… quand on marche dans le noir, il faut faire confiance à nos pieds qui foulent le sol, faire confiance à chacun de nos pas…
mais pour être en mesure d’écouter son coeur et surtout de bien le décoder, il faut s’arrêter, faire silence, peser sur pause… ne pas vouloir savoir, qu’écouter… et être patient(e)…
ici, dans la forêt et dans les jardins, autour de la maison, il y a tant à faire… tellement que parfois j’en suis étourdi… alors dans ces moments, je laisse mon corps bouger comme bon lui semble…
car parfois, faute de pouvoir interpréter proprement mon coeur, je me fies à mon corps et le laisse me guider, car this little heart of mine réside en ce corps porteur de notre âme…
et ce petit coeur de soie, we all gonna let it shine…
ci-bas, petit mode d’emploi simple comme abc et 1 2 3…

et une respiration après l’autre…
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Méditer en ligne ? ouatte de ailes !
5 mai 2021

depuis plus d’un an, plusieurs choses se font en ligne… Zoom est devenu une activité, un mode de communication, une façon de côtoyer ses ami(e)s, apprenti(e)s étudiant(e)s et collègues de travail… OK Zoomeur 😉
par comme en personne, mais c’est ça qui est ça… pour le moment…
personnellement, je n’apprécie pas les rencontres virtuelles qui comportent trop de communication… je m’y perds dans les mots…
très réticent au début, j’ai tout de même commencer à organiser des méditations / rencontres pour quelques ami(e)s de notre groupe… des rencontres d’environ 45 minutes, ponctuées de bribes de silence, de quelques pièces musicales et de quelques mots de sages, souvent Osho, mais pas uniquement…
si le silence peut nous faire nous perdre dans le cyberespace de notre mental et autres catastrosphères, le fait d’agrémenter ce silence de musique et de mots inspirants et portant à réflexion rend la séance plus connectante, plus sensuelle, comme dans le sens de l’écoute active… les notes et mélodies des sacrés hymnes et les quelques mots qui font respirer le silence nous permettent de demeurer présent(e)s – et connecté(e)s, car on écoute ensemble…
je médite depuis plus de 40 ans… je précise non pas pour me vanter car la plupart du temps, pendant les méditations, je pars dans ma tête, mais au fil de mes voyages intersidéraux, j’ai appris à en revenir… au souffle, au bout de mon nez, à l’observateur en moi, à celui qui se pogne lorsque parti ben raide… comme on dit, spacer out 7 fois, mais respacer in 8…
car avec le temps, on apprend effectivement à ne pas s’identifier aux fluctuations de notre mental, on apprend à l’observer, sans résistance, sans tenter d’arrêter de penser… surfer plutôt que de nager à contre-courant…

tel que je disais plus haut, je ne suis pas un grand fan des rencontres virtuelles… j’ai résisté longtemps… puis j’ai cédé… car besoin de connection, besoin de contacts même si pas charnels…
et s’il y a une chose qui me semble mieux adaptée aux rencontres Zoom que toute autre, c’est bien la méditation… assis chacun(e) chez soi, en soi, avec la simple respiration et l’observation du mental comme occupations, et en présence d’un groupe qui nous rappelle que nous ne sommes pas seul(e)s même si assigné(e) à résidence en solo pour plusieurs d’entre nous…
ces séances, grandement appréciées de plusieurs parmi nous, dont moi le premier qui les prépare et les organise, permettent une connection d’âmes et d’esprits, une collégialité minimale… d’ici à ce que l’on se revoit en chair et en corps mes très cher(e)s…
si on éteint nos écrans pendant la méditation, on s’aperçoit la binette au début et on se salue par un simple namasté… puis, à la fin de la séquence silence et musique et quelques bons mots – bene dictions – il y a possibilité pour ceux et celles qui le veulent d’échanger quelques mots avec les autres faces dans notre écran… car ces faces ne sont pas que des faces, ce sont aussi des coeurs qui vibrent à l’unisson, des âmes qui en connection…
ces méditations en ligne sont la base de cette nouvelle tribu que je tente d’instaurer… car comme on ne peut se voir pour le moment, personnellement ces rencontres périodiques me gardent en contact avec mon monde, mon tout petit monde d’ami(e) et de longue et de courte date… car pas besoin de communiquer, possible de communier directement…
si le coeur vous dit d’espérimenter – comme dirait notre gourou des mots Sol, ce soir nous organisons une séance spéciale… contactez-moi à latribuvirtuelle2021@gmail.com pour que je vous fasse parvenir le lien Zoom….
à ce soir peut-être dans le cyberespace de nos coeur communs…
Merci, juste merci
3 mais 2021

souvent la première réaction qui m’anime le matin lorsque mes yeux s’ouvrent que ces mots full gratitude de Mr Camus…
pendant que certains voient davantage les libertés qu’on nous a retirées, que d’autres préfèrent regarder ce qui leur manque, que d’autres encore choisissent de regarder leurs écrans et s’indignent, moi j’ai la chance d’admirer les arbres et d’écouter les oiseaux chanter…
le simple fait d’avoir maison, amour et nourriture est déjà plus que parfait… et en plus, si on la chance de jouir d’un corps qui fonctionne malgré les années d’usure et de soins, c’est un bénéfice plus que secondaire… et c’est souvent quand on se porte moins bien qu’on reconnait cela…
évidemment, l’image du verre à moitié plein et/ou vide simultanément est un classique que l’on n’utilisera pas ici… mais c’est quand même ça qui est ça… même si la vie semble à l’envers… sauf que si vert dehors…
certains voient dans la situation présente un bris de liberté, et de ce nombre plusieurs de mes ami(e)s, ce que j’accepte même si j’admets que leur réaction me surprend parfois…
mais impossible pour moi de considérer autrement la toile blanche de notre vie autrement que comme un plein potentiel de création… cela est probablement facilité par le fait de vivre en nature… le miroir est plus calme…
oh bien sûr, chaque jour amène son lot de défis… mais la seule alternative est de considérer comment on peut surfer avec les vagues qui nous arrivent (dans l’air du temps les vagues et floush et floush)… estimer ce que l’on peut apprendre de nouveau quand la vie se révèle différente de nos attentes, comment on peut faire du mieux qu’on peut avec ce que l’on a dans et entre les mains…
une disposition intérieure que cette attitude, un choix, une capacité de choisir de voir la beauté sans tomber dans l’angélisme et le spiritual bypassing… car la vie est bien sûr pleine de défis, d’obstacles à nos plans, de détours… mais comme on dit, le chemin est le but et notre façon de voyager un but en soi… dès qu’on vit dans la chair, la gravité guette joue avec notre esprit…
et lorsque la satisfaction et la gratitude nous animent, l’étape suivante me semble consister à voir comment on peut aider autrui, comment contribuer au bien du plus grand nombre… commet aider ceux et celles qui ne sont pas aussi choyé(e)s que soi, ceux et celles qui ont besoin… car lorsqu’on est pleins, on déborde et quand on déborde, faut que ça coule… the show must flow on… et que ça roule… rush qui roule & rock n roll…
un peu mon objectif avec cette nouvelle Tribu…
dans un premier temps, nous rassembler, pour méditer ensemble, en ligne et en personne parfois… se sentir connecté(e), avec soi et avec d’autres, mais aussi nous permettre de nous aider et nous entraider, de mettre nos talents à profit, de nous faire devenir plus grand(e) que je… pour passer de je au nous… assis, debout, et de je à nous…
à suivre…
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29 avril 2021
traduction: quand tu fais quelque chose avec toute ton âme, avec créativité ou amour, laissant ainsi une partie de toi dans ce que tu fais…
et pourquoi pas âme, créativité ET amour ? car un peu la même chose…
beau terme que celui de Meraki… en fait, la seule façon de faire les choses… seule façon d’être même… totalement, avec âme et coeur, créativement, comme si c’était la dernière chose qu’on faisait dans notre vie… car ça l’est peut-être, la vie étant tellement imprévisible…
comme le chroniqueur est légèrement obsessionnel-compulsif, j’aimerais appliquer ce principe de Meraki au projet de nouvelle Tribu sur lequel je planche depuis quelque temps… et qui, à ma grande joie, semble résonner pour certain(e)s de mes ami(e)s et connaissances…
au cours de la dernière année, regardant la situation sociale, je me demandais ce que je pourrais faire pour aider… en avril de l’an dernier, lorsque la tempête frappait dans les CHSLD, j’avais offert mon aide en tant que bénévole (un peu craintif toutefois je l’admets) car j’étais incapable de rester les bras croisés devant cette horreur… comme on a tardé à me contacter, j’ai finalement été conduire des autobus scolaires quelques mois pour dépanner… puis l’été est venu nous croire que tout revenait comme avant…
ces temps-ci, on peut constater que la santé mentale des gens est en général précaire et fragile… beaucoup de monde sur le gros nerf… résultant de l’isolement, des restrictions, des différences d’opinions et des relations délicates qui en découlent sur les réseaux, le moral de tout le monde frôle le rouge écarlate… comme notre face parfois…
observant cela, je me demandais de quoi le monde avait besoin…
et ce que je constate est que plus que jamais, nous sommes nombreux/ses à avoir besoin de connexions nourrissantes, protégées et soutenantes…
besoin de temps pour revenir à soi, en soi, mais en même temps en contact avec d’autres, d’où l’idée des méditations en ligne… parfait médium pour être avec soi et ensemble, chacun(e) chez-soi mais relié(e)s…
besoin d’appartenance avec des gens heart minded… qui, au-delà de nos opinions, croyances et vues sur les choses, ressentent cette connexion de coeur à coeur…
besoin de partage nos talents, nos forces… car nous sommes plusieurs à vouloir aider, à vouloir contribuer… d’où l’idée d’un réseau d’aide, d’échange, de mentorat…
donc de là est née l’idée te tenter de nous regrouper… au sein d’un choeur, d’un noyau, d’un cocon chaleureux et inspirant…
quand on vieillit, nos besoins et désirs se précisent et se raffinent… on veut moins avoir, et être davatange… on veut faire ce qui est utile pour plus grand que soi… alors ce projet pour moi est justement full Meraki… un projet de d’âme, d’amour et de créativité… full coeur…
une occasion de mettre nos ressources en commun, prônant des valeurs positives, créatrices, inspirantes, et servant à plus grand que soi…
car avec le temps, on constate que la vie ne tourne pas qu’autour de notre propre petit nombril… la vie est vaste et multiformes… et l’on a besoin de sentir que l’on fait une différence, besoin d’aider, de soutenir, de collaborer…
et en ces temps si incertains, besoin de mettre du sens dans nos actions… au sein d’un groupe de pairs, un groupe d’appartenance… une gang de chums de gars et de filles… parfois virtuellement, parfois en présence en forêt, quand on pourra…
et c’est un peu cela que j’aimerais contribuer à rendre possible, à réaliser dans le sens de rendre réel… avec liberté et implication, avec collégialité, fraternité et sororité… avec le sentiment de faire ce que l’on aime, ce à quoi nous sommes bons et bonnes et que l’on aime…
et en le partageant, en l’offrant car à mes yeux, les choses n’ont de valeur que si on les partage avec nos ami(e)s, nos proches, les gens qu’on aime et ceux et celles qu’on ne connait pas encore…
pour moi, c’est ça le Meraki… partager qui on est…
Meraki beaucoup beaucoup alors…
terminus, tout le monde embarque
28 avril 2021
♥♥♥ – 29/4/2021
traduction: ce voyage ne se calcule pas en terme de distance… arrête de t’éparpiller et tu réaliseras que tu es déjà arrivé(e) à destination… – Anthony De Mello
avec ce confinement, depuis un an, la distance a pris un nouveau sens, un sens nouveau… on ne sait pas si on va voyager de nouveau, du moins certainement pas autant ni comme avant… et en plus, avec tout ce temps passé à résidence, nous sommes obligé(e)s d’être beaucoup plus avec soi-même, surtout ceux et celles qui vivent seul(e)…
et qui dit distance dit aussi moins de relationing avec autrui et davantage de contact avec soi-même… car autant les occasions de contact sont plus limitées qu’auparavant, autant on passe plus de temps que jamais avant avec soi-même… pour le meilleur, et pour le vivre…
et comme on se disait ici l’autre jour,
belle occasion de passer du temps avec soi-même que cette situation en effet… du temps sans distance pour apprendre à s’aimer davantage, et à découvrir tous les petits racoins cachés de notre âme qu’on n’avait pas tant à explorer auparavant, trop occupé(e) à parcourir le monde ou à jazzer avec des ami(e)s (salut tatie 😉
parlant distance qui n’existe pas, dès qu’on arrête de courir et qu’on ferme les yeux, on arrive immédiatement ici, déjà à destination… en fait, dans cette destination qui est toujours présente mais qu’on oublie et après laquelle on aime courir, même si on a toujours les deux pieds dedans… cette destination qu’on imagine toujours plus tard, plus loin, ailleurs…
pourtant…
comme lors de nos méditations en ligne, dès qu’on ferme nos yeux, et qu’on ouvre nos coeurs, nous sommes immédiatement ici, ensemble… plus d’écran, plus de distance, plus de séparation… seul et même et unique coeur…
c’est notable parmi notre groupe, car la plupart d’entre nous méditons depuis longtemps… ensemble, jadis, on a appris à arrêter de courir… et maintenant on se retrouve, ici, même à distance… et dès qu’on tombe en soi, la connexion avec soi et entre nous est tout simplement là, comme toujours, chacun(e) à destination… wifi avec fil invisible… et sans distance car tout le monde ici, au coeur de soi…
résistant aux rencontres Zoom en début de pandémie, mais avec l’intuition me disant de le faire tout de même, j’ai commencé à organiser quelques méditations en ligne pour maintenir un minimum de contact entre quelques personnes de notre petit groupe… confinement oblige et raffinement en prime…
et je me suis rendu compte que si les Zoom à paroles m’étourdissent, j’apprécient grandement nos rencontres virtuelles de méditation en silence, entrecoupé de belle sacrée musique, et de quelques mots de sagesse, pour garder un lien horizontal entre nous… car parfois le silence est si vaste qu’on peut s’y perdre…
et souvent on ouvre nos écrans en début de rencontre, pour se saluer, mais on les éteint car pas dans l’écran que ça se passe, même si par là que ça passe quand même… et on les ouvre de nouveau à la fin pour se saluer… tout simple… 45 minutes de présence ensemble font la job… car la distance n’existe pas…
je crois sincèrement que notre propre coeur est notre destination… et qu’on est déjà arrivé(e)s… et que oui, on a besoin de la présence des autres… moi en tous cas…
mais je constate que cette qualité de présence est en train de changer, de se transformer… en fait quand la qualité de notre présence à soi se raffine, notre présence aux autres se modifie du même coup…
ici, ensemble, moi avec toi, vous, toi, vous avec moi… à destination… perpétuelle et intemporelle destination…
terminus, tout le monde embarque…
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traduction : les gens les plus heureux sont les «donneurs», pas les «preneurs»…
l’une des intentions principales de cette nouvelle Tribu est de rassembler une gang de donneurs/donneuses…
pas des donneux de leçons, ni des donneux d’opinions, ou de morale, ni des donneux de conseils…
non, plutôt des donneurs/ses de temps, de présence, à soi et à l’autre, aux autres…
des donneurs/ses d’amitié, des gens qui ouvrent leur coeur à plus grand que soi… en fait plus des partageurs/ses, des passeur/ses, que des donneurs/ses en tant que tels… car rien ne nous appartient de toute façon… ainsi on ne donne jamais vraiment rien, car on ne fait que passer, que se laisser passer dedans par la vie, parfois on se fait même dépasser… au fond, on ne fait que se passer la matière de base de la vie les un(e)s les autres… on transforme, on modifie, on partage…
rassembler donc, des gens qui ne donnent pas nécessairement pour être heureux/ses en retour, ou pour s’ennorgueuillir de donner… non, qu’heureux/ses et bien de simplement donner, d’aider, de soutenir… car quand on a déjà donné, on sait que le simple geste de donner fait du bien… ça la paie… et quand on a déjà reçu, vraiment reçu, on a envie de redonner…
car donner fait de la place dans le coeur, donner sans attente, à partir de son coeur, permet de rejoindre le coeur de l’autre, le coeur du monde…
donner fait plaisir, donner fait du bien, donner dégage et ouvre le coeur, donner ouvre le chemin…
donner déleste le coeur de son surplus de poids, de son surpoids… donner fait rajeunir… donner allège et donne des ailes…
donner permet le détachement…
on dit souvent qu’il faut avoir reçu pour être en mesure de donner… d’autres disent au contraire qu’il faut donner avant et – peut-être – qu’ensuite on recevra… car un moment donné, recevoir devient secondaire et passe derrière l’acte de donner… car en fait, c’est l’acte de donner qui nourrit le coeur… parait qu’on peut même donner ce que l’on aurait aimé recevoir et que l’on a jamais reçu… car dès qu’on donne on reçoit… comme le karma, la récompense du don est instantannée…
car vous et moi, depuis tant d’années, on a fait toutes sortes d’ateliers de croissance, on a plongé en soi, on a médité, on a pris soin de soi, on a appris à s’aimer soi-même, on s’est regardé le nombril longtemps et depuis belle lurette… tellement que j’ai l’impression que maintenant est le temps de donner… donner à autrui, donner à quiconque a besoin, donner à plus démuni que soi sur le plan matériel et affectif… surtout en cette période socialement instable… trouver refuge dans le don de soi…
car le monde vit une période de grands besoins… de toutes sortes… le monde a besoin de nos dons, nos talents, nos dons de coeur… que notre présence devienne présent…
pour cela que cette nouvelle Tribu visera à encourager les projets qui donnent, qui redonnent toute cette gratitude et cette reconnaissance que l’on a emmagasinée…
projets de mentorat individuel, projets de bénévolat… bénévolat qui signifie: situation d’une personne qui accomplit un travail gratuitement, sans y être obligée… en fait, quand on bénévole, on reçoit beaucoup, mais pas du cash, pas des bidous… on reçoit l’amour que l’on donne, le soin que l’on offre, on reçoit en donnant… et plus…
donner a la capacité de nous ouvrir le coeur pour que l’on puisse apprécier tout ce que l’on a… on dit que si tu veux perdre quelque chose, conserve-le que l’on ne peut posséder que ce que l’on donne…
hier je parlais avec mon ami Ravi, grand donneur s’il en est, et ami intime depuis plus de 20 ans… nos chemins et nos parcours sont tissés serrés depuis l’an 2000… et hier, j’ai demandé à Ravi s’il était intéressé à devenir mon elder de service pour la nouvelle Tribu, notre sage homme… et il a dit oui…
alors la construction de l’équipe est entamée… à suivre…
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